4juin 2016 - De retour des vacances de la Toussaint, mes élèves ont découvert un colis qui les attendaient dans la classe, accompagné d’une
Aldebert Durée 0247 Compositeur Guillaume Aldebert Paroles Pour louper l’école Je ferais n’importe quoi Pour louper l’école Moi j’irais jusqu’à… Faire le tour de la maison En pyjama pour chopper froid Manger des tartines au goudron Pour avoir mal à l’estomac Faire mon service militaire Traverser la manche en bouée Chatouiller une panthère Faire pipi sur un policier Pour louper l’école Je ferais n’importe quoi Pour louper l’école Moi j’irais jusqu’à… Devenir magicien Pour me faire disparaître Prier pour que les martiens M’enlèvent sur leur planète Prendre en otage ma p’tite sœur Terminer mes choux d’Bruxelles Manger des crayons de couleur Pour vomir un arc en ciel Pour louper l’école Je ferais n’importe quoi Pour louper l’école Moi j’irais jusqu’à… Sans arme contre un gladiateur Je serai prêt à me battre Imiter les cascadeurs Espérer finir dans le plâtre Avaler deux cents limaces Pour effrayer les instits Faire sauter la salle de classe A la dynamite Pour louper l’école Je ferais n’importe quoi Pour louper l’école Moi j’irais jusqu’à… Pour louper l’école Je ferais n’importe quoi Pour louper l’école Moi j’irais jusqu’à… Pour moi c’est pire que le bagne Et lorsqu’il l’eut inventé Ce sacré Charlemagne Aurait du rester couché Comptez pas sur moi les gars C’est sympa mais c’est sans moi ! Oui j’ai eu cette idée folle Un jour d’éviter l’école On veut pas y aller On préfère rester couché Haut les mains, peau d’lapin La maîtresse en maillot d’bain On veut pas y aller On préfère rester couché Les cahiers au feux La maîtresse au milieu ! » Habiter dans les toilettes Provoquer un ours en duel Avaler une clarinette Ou repeindre la Tour Eiffel Boire du coca périmé Pour attraper des boutons Manger du beurre tout la journée Finir aussi gros qu’un camion Chanter du Lorie en latin Faire une sieste de six mois Manger la pâtée du chien Apprendre l’annuaire en chinois Ne respirer qu’une fois sur deux Me laver à l’eau de javel Ne plus jamais cligner des yeux Torturer le père Noël Pour louper l’école Je ferais n’importe quoi Pour louper l’école Moi j’irais jusqu’à… Pour louper l’école Je ferais n’importe quoi Pour louper l’école Moi j’irais jusqu’à…là CEDRIC DESMAZIERE, CHRISTOPHE ALBERT DARLOT, GUILLAUME ALDEBERT, JEAN-CYRIL MASSON WARNER CHAPPELL MUSIC FRANCE
Sexe satan, politique 50 exemples de messages subliminaux dans les médias. Un message subliminal est un stimulus visuel ou sonore conçu pour être perçu par notre subconscient. Des techniques subliminales ont souvent été utilisées dans la publicité, la musique et la politique, comme vous le découvrirez tout au long de cet article.
Plastie ouais d’abord! Camille avec des champignons quand même hein? Oopsy ben il me semble que le lapin c’est le cousin du canard. Mais je suis pas très sûre… arwen sans compter qu’on a des chaussures et des sacs à mains en cuir, so… Marina ké la ferme?! Mel fait quoi? bah si ! AmeliMelo nickel et toi? sil c’est le fameux American Apparel rouge-qui-pète
Deuxbidons de phénol, pour décaper les bagnoles, Une croisière à Sarcelles, animée par Jacques Chancel, Dix sucettes en bois ma mie, mignonne mignonnette, Vingt serpettes en bois ma mie, mignonnette jolie. An matine à la télé, qu'as-tu vu ma mie ? Ma conette belle coninette, Quatre jeux de casseroles, que le fond attache et colle, Trois patches à la cannelle, pour devenir mince et
chansons pour enfants Haut les mains Peau de lapin Haut les pieds Peau de gibier La maîtresse en maillot de bain ! Lue 6271 fois depuis le ! La plupart des textes reproduits dans ce site sont la propriété de leurs auteurs respectifs. règles de confidentialité Extrait"Le chasseur de lapins" de Lars Kepler paru en mars 2018 dans la collection Actes Sud / actes noirs Le Rap Game compte de nos jours bien des noms d'artistes à succès, et l'un des noms qui revient souvent est celui de Gims ».D'abord membre du groupe Sexion d'Assaut », il sort son premier album solo subliminal » en 2013 sur lequel il enchaîne encore d'autres succès. Sapé comme jamais » en collaboration avec l'artiste Niska, est en tête de ceux-là. Sixième single de son album mon cœur avait raison » sorti le 28 août 2015, Le titre a été créé et enregistré dans les dernières 24h avant le bouclage de l'album. Ceci ne l'a pas empêché d'avoir un succès phénoménal et de remporter la Victoire de la chanson originale lors des victoires de la musique 2016. Le titre rend hommage a à la mode de la SAPE congolaise Société des ambianceurs et des personnes élégantes » Un groupe de personnes qui sont toujours fringantes et sont friandes de tous les articles de mode dont les factures s'écrivent à plusieurs chiffres Balmain, Lou Boutin, Chanel, Ferragamo, Hermès, ou encore Louis Vuitton ». Et le clip qui accompagne la chanson illustre tout aussi bien que le texte le coté chic et extravagant que revendiquent les sapeurs ». Autre élément important du titre, Le refrain rythmé en lingala, une langue congolaise. Ceci est une autre façon de rendre hommage aux origines congolaises des deux artistes Maître Gims étant originaire de Kinshasa actuellement république démocratique du Congo et Niska de Brazzaville actuellement république du fait partie de ses artistes qui ont amené un nouveau rap sur la scène musical, moins vulgaire et plus convivial comme le dit Gims un rap accessible qui ne fait pas peur… un rap avec de la mélodie », et vu son succès, ça a l'air d'être la formule gagnante pour l'artiste. Assezassez de coups de crosse Assez assez de chiens policiers Assez assez de lacrymogènes Assez assez de pleurs et de haine Assez assez de gosses en prison Assez assez de kapo-matons Assez assez un jeune est tombé Assez assez de il s'est écrasé Solo de saxo à la mémoire d'Alain Pinol suivi de Q.G.R.H (Quartier Général des Rebelles du Hash) Et dans la taule survoltée Visiteurs découvrant Elle – une cathédrale » au Moderna Museet de Stockholm, 1966 i Métal, grillage, tissu, peinture, toile encollée • 23 × 13 × 14 m • © Niki Charitable Art Foundation / ADAGP, Paris, 2021 / © Hans Hammarskiöld / © Moderna Museet / © Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Per Olof UltvedtImaginez le corps allongé d’une femme enceinte de 23 mètres de large et 6 mètres de haut, érigé en cathédrale multicolore au sein d’un musée suédois. Imaginez maintenant y pénétrer par une ouverture béante sise entre les jambes écartées de cette femme aux allures de monument. C’est l’expérience audacieuse qui fut proposée il y a près de 60 ans aux visiteurs du Moderna Museet de par Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely et l’artiste finlandais Per Olof Ultvedt, Elle – une cathédrale » fut présentée du 4 juin au 4 septembre 1966, et devint l’une des expositions les plus visitées et commentées de l’histoire du musée. C’est Pontus Hultén, alors directeur de l’institution, qui eut l’idée de ce projet délirant pour l’époque. Cela faisait quatre ans qu’il rêvait d’une installation in situ quand il invita les trois artistes à Stockholm au printemps de cette même année. voir toutes les imagesNiki de Saint Phalle, Jean Tinguely et Per Olof Ultvedt posant devant Elle – une cathédrale », 1966iMétal, grillage, tissu, peinture, toile encollée • 23 × 13 × 14 m • © SCANPIX SWEDEN / © AFP / © Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Per Olof Ultvedt / © Niki Charitable Art Foundation / ADAGP, Paris, 2021Niki de Saint Phalle, déjà connue pour ses Nanas, femmes girondes à la sensualité colorée, était alors fascinée par le Palais Idéal imaginé par Ferdinand Cheval au début du XXe siècle. Ce facteur de la Drôme avait consacré 33 années de sa vie à la construction de cet édifice monumental, chef-d’œuvre de l’architecture naïve. Et l’artiste franco-américaine rêvait de bâtir à son tour un château à l’intérieur d’un musée ! Deux jours après son arrivée à Stockholm, en compagnie de son partenaire l’artiste suisse Jean Tinguely, Hultén leur suggéra la création d’une Nana gigantesque au cœur du Moderna Museet ; le projet était né !Elle hon » en suédois – une cathédrale, telle que la nomma Ultvedt, fut ainsi dessinée et construite en 40 jours à peine. L’équipe qui entourait les trois artistes travailla jour et nuit pour donner corps à ce monument de six tonnes, fait d’une armature en acier recouverte de grillage et de tissu, et peinte à la main. La réalisation de cette folle entreprise fut échelonnée en quatre étapes d’abord la création de la carcasse de fer, reproduisant le dessin original de Saint Phalle à l’identique, et l’assemblage d’une immense surface de grillage pour former le corps de la déesse. Puis le collage du tissu à l’aide de marmites de colle de peau de lapin puante », comme le raconte Saint Phalle, cuite sur de petits réchauds électriques. Ensuite la peinture de l’ensemble, à l’aide de couleurs vives à l’extérieur et intégralement en noir à l’intérieur, afin de créer un contraste saisissant. Et enfin l’aménagement de cette galerie unique. voir toutes les imagesNiki de Saint Phalle, Jean Tinguely et Per Olof Ultved, Croquis de Elle – une cathédrale », 1966i© Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Per Olof Ultvedt / © Moderna Museet / © Niki Charitable Art Foundation / ADAGP, Paris, 2021 Pour Saint Phalle, cette cathédrale ô combien féminine était un peu comme un temple […], c’était une kermesse, c’était la joie, c’était le retour à la mère, c’était la plus grande putain du monde, je ne sais pas combien de milliers de spectateurs sont passés entre ses portes ! » Mais elle se défendait pour autant de toute intention pornographique. Dans l’une des cuisses de la sculpture, on pouvait visiter une galerie miniature aux murs entièrement peuplés de reproductions d’œuvres de maîtres tels Paul Klee ou Jean Dubuffet, des fakes » créés par l’artiste suédois Ulf Linde. Les visiteurs pouvaient aussi passer la tête dans un trou formé au sommet du ventre et observer l’ensemble de l’exposition. On trouvait également à l’intérieur un cinéma qui projetait un film muet avec Greta Garbo, un aquarium rempli de poissons rouges, un banc des amoureux », un toboggan, ou encore un milk bar » dans le sein droit de la déesse et un planétarium dans le gauche. Les verres utilisés au bar étaient ensuite broyés par une machine pensée par Jean Tinguely, donnant l’impression qu’Elle digérait tout ce et ceux qui la pharaonique, colossale, déesse de la fertilité, baleine, parc d’attractions, tour de Babel, Bibendum… Le monument inédit se vit affubler de toutes sortes de qualificatifs et déclencha des réactions de tout bord auprès du public et de la presse. Certains étaient dithyrambiques, d’autres d’une agressivité rare, d’autres encore étaient incapables de se prononcer. Quoi qu’il en soit, elle ne laissa personne indifférent. À la fin de l’exposition, Elle fut intégralement détruite ; cette démolition faisait partie du concept. L’ensemble du projet, de sa conception à sa destruction fut heureusement documenté en photo et vidéo, et le Moderna Museet y consacra une exposition commémorative en 2018. Les plus nostalgiques peuvent encore admirer la tête de la sculpture, exposée dans le hall principal de l’ancien bâtiment du musée qui abrite désormais ArkDes, le Centre National Suédois pour l’Architecture et le Design. Et les New Yorkais peuvent profiter de la toute première rétrospective de Saint Phalle dans un musée de la ville au MoMA PS1, jusqu’au 6 septembre. Arrow Niki de Saint Phalle Structures for LifeDu 11 mars 2021 au 6 septembre PS1 • 24-22 Jackson Avenue • Peaud'Ours voulut s'avancer vers lui, mais dès qu'il l'aperçut, le vieil homme fut pris d'épouvante et voulut fuir ; en entendant pourtant une voix humaine, il s'apaisa un petit peu ; Peau-d’Ours, à force de paroles amicales, réussit à obtenir qu'il lui découvrît la cause de son grand chagrin. Ses moyens avaient fondu petit à petit ; lui-même et ses filles en étaient réduits à
Aller au contenu Jusque où iriez-vous pour louper l’école ? Extait du film Le faisage d’Enfantillages », bonus vidéo de l’édition collector de l’album d’Aldebert Enfantillages » sorti le 27 octobre 2008. J’ai découvert ceci sur le très bon Blog de Missmath. C’est un de mes futurs achats multimedia. En livret collector sur Amazon Navigation de l’article
Aquelques pas de là, une manifestante porte chapeau, masque, tuba et collier de fleur, avec autour du cou une pancarte: "Haut les mains, peau de lapin, Jean-Michel en maillot de bain". "Jean-Michel Guetta, ministre à Ibiza, on veut plus bosser pour toi!", chantaient une trentaine d'enseignants, avec chapeaux en paille et masque de plongée, devant le rectorat à Bordeaux.
1. L'Empereur Tomato-Ketchup Avis à la Population !" Au pays de L'Empereur Ketchup Les Enfants sont rois et ils font la loi ! Tournicoti, tournicoton... C'est l'année zéro de la Rébellion. L'heure de la révolte a enfin sonné... L'état de l'enfant roi est partout proclamé !!! Palampalam... la chorale de l'Agitation Les travaux forcés pour les profs-dictateurs La prison à vie pour les profs-matraqueurs La peine capitale pour l'surveillant général Et la démission pour tous les protals Cent jours de cachot pour tous les dirlos Des tas d'heures de colle pour les petits fayots Partout dans les villes, les gamins poursuivent... Les adultes qui courent comme des lapins débiles ! Palam palam... la chorale des Mômes Tous les p'tits garços pourront disposer De plusieurs femmes pour se faire aimer Et toutes les filles pourront se marrier A qui leur plaira et pourront même divorcer Les adultes violeurs seront pendus par les couilles ! Les tontons-flingueurs seront réduits en nouille ! Les concierges-râleurs on en f'ra des citrouilles ! Les écoles-casernes de la ratatouille !!! Palam palam... les choeurs de la Jeunesse Rebelle Alors les adultes il faut bien vous tenir La colère des gosses est vraiment terrible Alors les adultes, il faudra être sages Si vous voulez pas vous r'trouver en cage Mais combien y a-t-il d'enfants tout ligotés Le scotch sur la bouche et les mains liées ? Mais combien y a-t-il d'enfants enfermés ? Et dans les placards, ils crient dans le Noir...!!! Palam palam... les choeurs des Enfants-Soldats Les enfants sont armés et sont bien décidés A zigouiller toutes les autorités A couper l'zizi du satyre du lycée A faire ce qu'ils veulent d'leur sexualité Et à découvrir toutes les portes du plaisir Des tas d'gribouilles sur le mur de l'Empire En courant tout nus dans toutes les rues Drapeau noir au vent en criant "En avant" Palam palam... La chorale de l'Insoumission Viva la Révolucion ! Avanti popolo, hasta la Vittoria ! El pueblo unido jamas será vencido ! Hay, viva Carambar ! Hay viva Malabar ! Haribo Chamalo, hasta la Vittoria ! Général Alcazar, quando se come aqui ! Comé sé caca pipi ! ... Olé, olé, olé !!!...................... "Avis à la population ! Le petit Empereur Tomato-Ketchup Sera exécuté, et c'est pas du bluff... Pour avoir abusé de pouvoir tyranniques, Il sera pendu sur la place publique ! Aujourd'hui l'An 1 de la Révolution... Acclamons bien fort le Camarade... CORNICHON !!!" 2. Pavillon 36 Des infirmiers-charcutiers Viennent pour te casser la tête Tu te masturbes d'vant la télé Ils te camisolent comm'une bête Des psychiatres-policiers Viennent pour t'électrocuter Tu peux crier, tu peux pleurer Il n'y a que les murs pour t'écouter ! Au pavillon des Oubliés Ça sent la merde et le vomi Un pauv'gars lobotomisé Tape dans ses mains et dans sa pisse Un autre juste déconnecté Prostré, sans mots, reste accroupi Ici, vous êtes bien à Villejuif Quartier des Crimes Thérapeutiques Non ce n'est pas la Thaïlande Il y a des quoi avoir les glandes Au pavillon des Oubliés Les malades ont des chaînes aux pieds Alors messieurs les pisse-copies Qu'attendez-vous pour dénoncer Vous qui voulez de l'exotisme L'enfer est là sous notre nez ! Sous les coups de bottes ferrées Des piqûres à l'eau dans les fesses Plus pouvoir s'asseoir ni bouger Les électrochocs font le reste Si pour vous c'est pas d'la torture Alors Pinochet est une fée C'est vrai qu'ici il y a des ordures Qui finissent par d'venir députés ! Nyeark, gnyärk ! Non ce n'est pas la Sibérie C'est dans la banlieue de Paris Qu'on applique la démocratie A grands coups de lobotomie Non ce n'est pas en Thaïlande Excusez-moi j'ai envie d'rendre Pour te guérir on te détruit Quelle pourriture la psychiatrie !!! Pavillon 36 - j'veux pas être oublié ! Pavillon 36 - j'veux pas être enfermé Pavillon 36 - j'veux pas être oublié ! Pavillon 36 - j'veux pas être interné Pavillon 36 - j'veux pas être oublié Pavillon 36 - ma pensée rectifiée Pavillon 36 - ma tête a explosé Pavillon 36 - tout életrocuté ! Pavillon 36 - top-secret médical Pavillon 36 - je suis un animal Pavillon 36 - électrocannibale Pavillon 36 - la mort ultrabrutale Nyeark, gnyärk ! 3. Nuit Apache Géronimo et les Chiricahuas Tous solidaires pour la Nuit Apache Chez Joseph et les Nez Percés Les Peaux-rouges marchent pour leur liberté ! Personne ne t'aidera dans ce monde C'est toi qui dos te préparer Sois fort, rapide et coureur de fond Habile à te cacher ou à esquiver Apprends à courir, wow, dans les montagnes Entraîne toi dans l'Art de la poursuite Dans l'Art de la Mort et de l'Embuscade Apprends à courir sur les toits de la ville Capitaine Jack et ses Modocs Jeunesse rebelle et Soldats du Rock Couteau Calme et les Cheyennes Mao Tsé Toung et les Indiens de plaines ! Tu n'as pas d'amis pas même ta soeur Pas même ton frère, ton père ou ta mère Ton plus grand ennemi c'est la Peur La Vie est un combat contre toi-même Ces sont tes jambes qui sont tes amies C'est ton cerveau qui est ton ami Ces sont tes yeux qui sont tes amis Ce sont tes mains qui le sont aussi ! Otawas Potawatomis Jiricaillas et Cherokees Jeunes de banlieues, peuple paint en rouge Sors de ta réserve, il faut que ça bouge ! Il te faudra de la sueur et des larmes Et parfois même tu ne sais plus pourquoi Mais c'est ça la voie de la Liberté La Nature est là, tu peux la saluer Danse, danse, danse avec nous Danse, danse la danse des Sioux Danse le Pogo de la Revanche La Nuit Apache pour la fête et la danse ! Allez, allez les Mohicans de Paris ! Allez, allez les Samouraïs de la Nuit ! Allez, allez les Hooligans martiens ! Allez, les indiens métropolitains ! Allez, allez les Apaches de Tokyo ! Allez, les redskins, les keupons, les totos ! Allez, allez les tribus du Viêtnam ! Allez, les Iroquois du Macadam ! GERONIMO !! 4. Ibrahim "Voici l 'histoire cruelle et véridique... d'Ibrahim" Ibrahim avec ses frères Elevé dans la misère Dans les bombes et dans la guerre... Ibrahim... Qui se cache derrière ses frères ? A qui profite cet enfer ? Ibrahim bouc-émissaire Ibrahim... Choeur du marocain jaune Lanin... Laninlanin... Nin... Parmi le fracas des mines Palestine quel est ton crime ? Israël t'assassine Palestine... De tous côtés pourchassés Plus de terre aù habiter Palestine ensanglantée Palestine... Choeur du libanais rouge Lanin... Laninlanin... Nin... Les enfants du Liban Pour que cessent les flots de sang Pour la paix au Moyen Orient... El Fath!.........El Fath ! Choeur de l'afghan noir Lanin... Laninlanin... Nin... 5. Vie de Singe Des caméras pour t'surveiller Une douche froide pour t'réveiller Une femme flic pour te faire jouir Dans une usine pour travailler Et de l'alcool pour oublier Un lavabo pour dégueuler Le poing en l'air c'est pour lutter ! SINGERIE ! Mains sur la nuque t'es à l'armée Une canette pour t'enculer Une camisole pour te calmer Les coups d'bâton pour te dresser T'as de l'argent pour consommer Publicité pour te droguer Y'a des Mammouths pour t'écraser Y a la loi à respecter ! SINGERIE ! Y a des écoles pour t'"éduquer" Et des pensions pour te corriger Un indic pour te dénoncer L'ordinateur pour te ficher un estomac pour le remplir Une cervelle tu l'as fais cuire Tu as des mains pour applaudir Tous les crétins qui t'ont fait rire ! SINGERIE ! Sectes secrètes pour bien flipper Hare rama pour te ramer Hare Krishna pour te marrer Et l'âge d'or c'est pour rêver Des voltigeurs pour te tuer Des cloppes pour te cancériser Le cassoulet qui fait péter Et ton voisin pour t'espionner ! SINGERIE ! Y a la télé pour te mentir Tous tes problèmes pour t'faire grossir Le temps qui passe pour te vieillir Et le croque-mort pour te rôtir Y a tu c'qu'y faut pour qu'tu sois con Y en a trop pour qu'tu restes con Tout l'monde est beau t'aimes le mouton Tout va très bien t'es un mouton ! SINGERIE ! Tu as un cou c'est pour te pendre T n'es plus rien tu es à vendre On va te tondre et t'suicider Y aura personne pour protester ! La morale d'cette histoire de singes C'est qu'à force de s'en éloigner On finit par ce comporter comme... Des vrais singes descendus de l'homme ! SINGERIE ! "Tarzan, Tarzan, je t'aime !" Allez allez jeunes babouins ! Allez allez allez Cheetah ! 6. Tzigane Romanichels, Tziganes, Gitans ou Bohémiens Manouches, Rom, Sinti, peuples venus de l'Inde Nomade par le sang, le feu dans le campement Vous êtes les Gitans, ça n'est pas délinquant Tu roules vers le sud quand le froid te menace La nature, les saisons, c'est la vie qui se passe Avides de liberté, c'est votre identité Les roulottes sont passées, les chiens ont aboyé Gitan Gitan, une menace pèse sut toi. Les gadgi, les hommes blancs, veulent te mettre au pas Tzigane, Tzigane, tu joues les yeux fermés Réveille-toi Manouche, les chiens veulent te tuer Romanichel, Tzigane, Gitan ou Bohémien Manouche, Rom, Sinti, où iras-tu demain ? Les gadgi t'ont loué une décharge publique La terre n'est à personne, ni aux juges, ni aux flics TZIGANE, REVEILLE-TOI ! TZIGANE, LEVE-TOI ! TZIGANE 7. L'Empereur Tomato-Ketchup II Instrumentale 8. Casse-tête Chinois Un petit Khmer rouge est dans une merde noire Un Cambodgien fou se planque dans un abattoir Et un Viêt rebelle charge à coups de pelle Sur des Laotiens qui mangent des Coréens Des Thaïlandais exploitent des Thaïlandais Chinois de Hong-Kong tire sur un viêtcong Règlements de comptes dans la tour de Tokyo Chinois de Hong-Kong décapite un mao Honorable client entre dans un restaurant Ressort vermicelle ou alors boeuf citronelle Honorable client devenu bol de riz blanc Où nids d'hirondelle farçis aux huits merveilles Tiguidap tiguidap... Tiguidap tiguidap... Menu du Bouddha travers de porc svastika Barbecue ninja et samouraï vendetta Pâté impérial dans un gilet pare-balles Couteau de printemps planté dans gâteau flottant Viêt haché maison à la soupe du dragon Phillippin sans nom cuit aux petits oignons Fondue mitraillette pour bonze religieux Et les deux baguettes lui sont plantées dans les yeux Une tête coupée sur un bol de riz Choux chinois sautés et salade de tripes Couilles de Laotiens en spécialité thaï Cuisses de Malais à la sauce de Shanghaï Qui vouloir manger gâteau coco riz gluant ? Qui vouloir casser tête de coco méchant ? La loi du silence les tigres de Shaolin Éros plus vengeance aux mille sourires de la Chine Tiguidap tiguidap... Tiguidap tiguidap... Yakitori sushi Non je ne veux pas hara-kiri Ichi ni san chi Soupe yankee Nagasaki Shichi hachi kyü jû San Ku Kaï c'est la bataille Lala Hiro-Hito lala Yamamoto Saïgon c'est la baston Mitsubishi...sodeska trop de saké ! Moi, j'veux pas hara-kiri Mitsubishi...sodeska encore du saké ! Mon grand frère c'est Bruce Lee lala Yamamoto Du saké pour mes amis Honda kawasaki Allez danse la danse du riz ! La la hiro-hito lala yamamoto 9. Jim la Jungle Je suis une gueule cassée, je reviens du Liban J'ai la tête casquée et ouais j'en redemande Sous mon crâne enfoncé il n'y a que de la viande Qui c'est qu'est pas content ? Mes bottes sont ferrées mon sourire arraché Ma peau cicatrisée mon cerveau est broyé Mes mains c'est des moignons mes couilles c'est des oignons Et j'ai une gueule de con ! Lalala lalalalalala Be bop a lula Be bop a lula be lop bam boum Yeehaeeh......!!! Je n'ai plus une dent et la mâchoire brisée J'porte des chiffons puants sur ma peau infectée Je suis couvert de croûtes de ma bouche sortent des prouts Et j'en ai rien a foutre ! Ma tête est un tas de merde et mon âme est un pet Ma bite et mon couteau je suis l'Homme Zéro Je marche dans la rue sur des éclats d'obus Ça m'rentre dans le cul ! Lalala......Yeehaeeh....!!!! J'ai même été décoré de bites et d'croix gammées Je n'ai plus qu'un jambon j'ai perdu l'autre au front Je m'suis fait enculer par mi...mille saucissons Par mon chef de section ! Je sers à ma nation, ouais de chair à canon Castré par la Légion je n'ai plus d'tire-bouchon Je ne peux plus arquer sans penser au charnier Des viols à Saïgon Lalala......Yeeh...Eeeep J'ai tué au fusil d'chasse, à l'arc et dans la chiasse A la corde de piano et parfois au ciseau Dynamité des gens pendant plus de dix ans Je n'suis plus comme avant ! Ma bite et mon couteau Je suis l'Homme Zéro J'ai encore été décoré avant d'être enfermé J'ai servi ma patrie je suis en psychiatrie A qui j'dois dire merci ?? Lalala...... Oh Jimmy Jimmy Jimmy Jim la Jungle Lalala...... Yeehaehh.......!!!!!!! 10. Un jeune soldat sur son lit d'hôpital La tête bandée comme une momie Les deux yeux crevés derrière de grosses lunettes noires Techniques de combat, opérations de survie Et dans sa tête toute mutilée Défilent des images dont il est hanté Et dans sa tête toute enveloppée Il pleut des images comme de la boue glacée le drapeau d'la colère trop d'égoïsme sur terre la folie c'est la guerre tu n'as plus de frère Alerte alerte il pleut sur le Viêt-nam Alerte alerte ce sont des bombes au napalm Alerte alerte il pleut en Afghanistan Alerte alerte des gaz et des défoliants Alerte alerte il pleut sur l'Nicaragua Des jouets piégés "Made in Alerte alerte il pleut sur le Liban Sur les Palestiniens c'est une pluie de sang ni facho ni macho ni soviet ni ni Islam ni napalm international Alerte alerte pleut-il en Sibérie ? La neige qui tombe étouffe les cris Alerte alerte il pleut sur le Chili Des coups de matraque jusque dans ton lit Et quel temps fait-il au royaume de Zizanie Le ciel est-il noir comme le drapeau de l'anarchie ? Et quel temps fait-il sur notre Monde Libre Le capitalisme fait-il la joie des familles ? assez d'hypocrisie trop d'idéologies halte à la barbarie ! pour le droit à la vie Alerte alerte aux lois sécuritaires La France est-elle fière de ces bavures policières ? Alerte alerte trop d'prisonniers d'opinion Et dans les prisons, Liberté ils crient ton nom ! Alerte alerte il pleut même en Afrique Des milliers d'criquets pas une goutte de pluie Alerte alerte il a plu a Tchernobyl Juste du nucléaire alors vous faite pas de bile pour les peuples en détresse pour le droit au respect un peu de dignité ! pour tous les opprimés ! 11. Descendons dans la Rue Solidarité Avec les immigrés Pensez aux expulsés Qui s'battent comme des damnés Nous sommes les réfugiés De l'État policier Vive le combat armé Des peuples opprimés Pensez aux prisonniers "On veut la liberté" Chaque jour isolés "Oui il y en a assez" Agissez écrivez "Nous laissez pas tomber" À tous les enfermés "Solidarité" Vive la sincérité "Et vive l'amitié" Des petits Béruriers "Allez les Agités" Le drapeau déployé "Quartier des révoltés" D'la jeunesse unifiée "Solidarité" CHOEUR DE SOULEVEMENT DE LA JEUNESSE Et tous les chômeurs qui n'ont pas peur Oh tous les cascadeurs qui sont de bonne humeur Et tous les entraîneurs qui se lèvent de bonne heure Tous les restos du cœur et toutes nos petits sœurs Toutes les folles mal rasées, les poètes révoltés Les clowns déconnectés et les jongleurs masqués Le Front d'Libération de tous les animaux Les combattants martiaux, le Front des Marginaux CHOEUR Lalala Lalalalala.......... Les prostituées rebelles, les dissidents du ciel Nicolas, Pimprenelle et même la mère Michel Les milliers d'pratiquants vêtus de kimonos blancs Et toutes les vieilles chinoises qui font du Taï Chi Chuan Et le joueur de Flûte, les détenus qui luttent L'insoumis en cavale, les Amazones à cheval Les médecins sans frontières et les jeunes ouvrières Descendons la rue avant qu'tout n'soit perdu ! CHOEUR DU SOULEVEMENT DE LA JEUNESSE Commune 71 et Kronstadt 21 Barcelone 36 Budapest 56 Prague 68 et Chili 73 Argentine 76 Afghanistan 80 Varsovie 44 et Punk 77 Sham 69 Nada 84 Viêtnam 75 Rock'n'Roll 58 72 Génération 70 Twist 33 Ludwig Von 88 Brixton 83 Cambodge 85 AUTONOMIE AUJOURD'HUI! 12. ET HOP + Macadam Circus ! Les petites fleurs gazouillent / Les oiseaux se chatouillent Le soleil nous gratouille / Le peuple mange des nouilles Des policiers te fouillent / On en a plein les couilles De cet état de trouille / Les ministres ont la chtouille Dénonce ton voisin / Le mauvais citoyen Qui a volé du pain / Parce qu'il avait faim Nous n'sommes pas des putains / Souv'nez-vous de Jean Moulin Il n'est pas mort pour rien / Refusons d'être des chiens Et Hop! "Chirac se prend un coup d'matrâque" Et Hop! "Pandrau se prend un coup d'marteau" Et Hop! "Pasqua se prend un coup d'Beretta" Et Hop! "Chalandon, des plumes et du goudron" Allô Balance Service / J'ai trouvé un complicé J'l'ai vu fumer du shit / C'est s-rement un Chiite Faites du sale boulot / Pour gagner le gros lot As-tu collaboré avec les policiers? Donne-moi tes papiers / T'as une gueule de drogué T'es tellement basané que tu dois être pédé Toutes mes condoléances / Je ne suis pas une balance Je sais ce que je fais et foutez-moi la paix ! Et Hop! "L'Europe se prend pour une salope" Et Hop! "La France pue vraiment la potence" Et Hop! "L'armée quadrille les cités" Et Hop! "Les flics patrouillent à Prisunic" Faudra vous habituer à voir les CRS Occuper les pavés avant d'occuper le reste Pas question de se plier à l'ordre sécuritaire Pas question de morfler / Ne nous laissons pas faire Les loups de l'extrême-droite hurlent à la peine de mort Qu'ils aillent à l'abattoir et qu'on égorge ces porcs On devrait les juger pour les crimes commis C'est eux qu'ils faut condamner / Ils se croient tout permis Et Hop! "Le Pen se prend un coup d'Gégène" Et Hop! "Bigeard se prend vingt-ans d'mitard" Et Hop! "Un skin s'prend un coup de barre à mine" Et Hop! "Deferre a fini au cimetière" -Allô salut Ronald, ici c'est Mikhaïl Aurais-tu du napalm pour mater les rebelles ? -Non j'ai bien mieux que ça / J'ai des gaz mortels Envoie-moi la vodka en attendant Genève ! Pour délit de sale gueule on te passe à tabac Ils expulsent comme ils veulent / Protégés par la loi De Paris à Marseille / Un mouvement qui s'éveille La jeunesse au combat défiera toutes vos lois! Et Hop! "Paris après Nagasaki" Et Hop! "Cuba après Hiroshima" Et Hop! "Keupon a pris des champignons" Et Hop! "Babar explosé au pétard" Et Hop! "Moscou envahi par les fous" Et Hop! "Thatcher se prend une claque de fer" Et Hop! "Beyrouth c'est du pâté en croûte" Et Hop! "Dallas braqué par Fantômas" Et Hop! "Mille Goles envahissent le Capitole" Et Hop! "Mille Sioux qui sortent des égoûts" Et Hop! "Mille Nains attaquent le Kremlin" Et Hop! "Mille clowns ensemble pour le Grand Boum!" 13. On a Faim Du pain, du vin et du Boursin Oui mais les pauvres ont toujours faim Tout ce gâchis de nourriture Nous ne mangeons pas les ordures Partage ton verre partage ton pain Comme par hasard il n'y a plus rien Salut à l'Armée du Salut ! On fait la manche dans la rue ! Rien à becqu'ter dans le squatt Rien à grailler même pas les boîtes Un petit chèque humanitaire Directos les poches à Drucker Bientôt on crève voilà l'hiver Encore un peu d'Soupe Populaire As-tu remercié les Bouddhas Avant d'entamer ton repas ? On a faim on veut du riz On a faim des spaghettis On a faim des brocolis On a faim à Paris Salut à la Croix-Rouge française Bouffer des boîtes ça conserve Salut même aux Restaus du Cœur C'est tout-d'mêm'mieux que chez les bonnes sœurs ! En revenant de la Fontaine J'ai attaqué mon frites-merguez T'as pas balle cent, eh kamarade ! J'ai pas une thune mêm'pas pour le oim ! On a faim comme des loups ! On a faim mais pas des coups On a faim on veut des frites On a faim mais pas des flics Partout on a faim c'est la guerre Dans tous les quart-mondes de la Terre Et on a faim aussi à l'Ouest Du Nord au Sud et même à l'Est Et on a faim dans toutes les gares As-tu pensé aux jeunes clochards T'as pas balles cent, eh kamarade ? J'ai pas une thune, j'roule en jaguar ! On a faim du mafé On a faim dans les foyers On a faim on fait la manche On a faim et "merde in France "Combien y a-t-il de gens qui crèvent Dans l'oubli, le froid,la misère Et combien y a-t-il de gros bourges Qui remplissent les poubelles de bouffe Salut aux restaus tunisiens Un bon couscous ça fait du bien ! Mais depuis qu'j'ai mangé mon chien Je suis d'venu végétarien On a faim en Afrique ! On a faim au Mexique ! On a faim en Asie ! On a faim même ici ! 16. Sur les Toits Non ce n'est pas parce qu'il fait chaud Qu'ils sont montés sur les toits Non ce n'est pas pour le plaisir qu'ils se sont fait tabasser Non ce n'est pas pour se distraire Qu'ils ont perdu leur remise de peine Ou qu'ils ont pris des jours de mitard Et qu'on les a transféré dans le noir Tu te bats Sur les toits Ils veulent te tuer Je t'entends crier ! Non, non, non c'est pour vous parler Ok, ok, c'est pour vous parler Pour nous faire savoir ce qu'ils vivent Et pourquoi ils résistent Fouillés, cassés, isolés Mitard, prétoire il y en a marre Et dans la taule survoltée Ecoutez l'appel des prisonniers Tu te bats Sur les toits Ils veulent te tuer Je t'entends crier ! Familles, amis e travailleurs Chômeurs, mineurs du fond du cœur Dites non non non au kapo-maton Oh yeah yeah yeah assez de prisons Ecoutez bien les cris des mutins Qui gueulent sur les toits des nouveaux matins Un jour, un jeune gazé est tombé Et dans la cour il s'est écrasé Tu te bats Sur les toits Ils veulent te tuer Je t'entends crier ! Assez assez de coups de crosse Assez assez de chiens policiers Assez assez de lacrymogènes Assez assez de pleurs et de haine Assez assez de gosses en prison Assez assez de kapo-matons Assez assez un jeune est tombé Assez assez de il s'est écrasé Solo de saxo à la mémoire d'Alain Pinol suivi de Quartier Général des Rebelles du Hash Et dans la taule survoltée Ecoutez l'appel des prisonniers Assez assez Assez assez Assez assez Assez assez Assez assez Assez assez 17. MINEURS EN DANGER Les enfants naissent a l'aube... Et se suicident en Juin Paniqués par l'echec scolaire Certains se pendent... D'autres partent sans un mot L'arme du pere a l'épaule Mitrailler la salie des profs Comme un dernier coup de force hey.. Lalalalalala On leur apprend a hair Ou à trop bien réfléchir Ils n'ont pas d'esprit critique Ce sont les enfants-panique Dans cet univers de Jungle Du les profs leur chient dessus Il y a de quoi dev'nir dingue Ils sont violents dans la rue hey.. Lalalalalala Ils fuguent ils claquent la porte Ils choisissent la gaiére Et sur le parvis Beaubourg Ils recherchent un peu d'amour Aux pieds des cages d'escalier Dans toutes les grandes cités Ils trainent ils vivent en bandes Ce sont les Mineurs en Danger hey.. Lalalalalala Ils galerent dans le quartier Et la dope vient a eux Alors ils se laissent piéger L'accoutumance leur ferme les yeux Ils ne sont pas vigilants Et ils n'ont pas d'argent Mais putain faites attention A la prostitution hey.. Lalalalalala Le braquage devient leur loi 1 Ils feraient n'importe quoi Ils dealent et marchent au poison Et ils échouent en prison Et puis quand arrive Noel Et toute cette débauche de fric Ils n'ont le choix que d'se faire Une entre deux flics hey.. Lalalalalala Ils ne connaissent pas la Chine Ni le Mouv'ment dia Jeunesse Mais ils prennent de la mort fine Et ils se foutent bien du reste Ecoutez Jeunesses de France Soyez unies pour gagner L'av'nir c'est pas la violance Mais la Solidarité ! hey.. Lalalalalala Ecoutez Jeunesse Demente Soyez unis pour gagner L'av'nir c'est pas la violence Mais la SOLIDARITÉ ! 18. La Marche Funèbre de la Jeunesse Suicidaire Instrumentale 19. VIETNAM LAOS CAMBODGE Il était une fois des Khmers Massacres passes aux fers Dis-moi petit Laotien Ne te souviens-tu de rien Ou sont les Tambours de Bronze Et le Million d'llephants Derrière le suicide des Bonzes Se cache le cri des enfants Ou sont. passées les Pagodes Les Troupes de Danse du Cambodge Les visages du Temple d'Angkor Ont survecu a la Mort Que reste-tii du Viétnam Après les tonnes de napalm Zes camps dreéducation La Fuite comme seule solution ~.. VIETNAM LAOS CAMBODGE Nhan Quyen oh Nhan Quyen Si le Mekong te parlait Des horreurs il témoignerait Des cadavres qu'il a charries Des Khmers rouges et des charniers Des Tribus de Montagnards Qui résistent dans la nuit noire- Des familles fuyant la guerre De l'exode et de l'Enfer Naufragés puis refugiés Parques dans les barbeles Terribles ghettos d'acier Ou se trouve ta liberté ? Une jeune fille aux yeux d'amandes Violée par les pirates thais A tente D'se suicider Elle ne veut plus endurer... VIETNAM LAOS CAMBODGE Nhan Quyen oh Nhan Quyen Oh petite Viêtnamienne Qui galere dans les rues Dans la vie comme dans tes rêves Tu cherches le Dragon perdu Oh petite Viêtnamienne Je suis eurasien de coeur Ecoute-moi parce que Je t'aime Tu seras mu petite soeur Exilée comme tes parents Nouveau pays nouvelle vie Mais sais-tu que l'Occident Ce n'est Pas le paradis ? QueIIes racines et quelle culture Profonde est la "déchirure" Dans une tour de Chinatown Personne ne comprend tes larmes... VIETNAM LAOS CAMBODGE Nhan Quyen oh Nhan Quyen Le Choeur des Dragons Libres Laa ala ala laa ala ..... Des milliers de Réfugiés Dans les camps il y a Urgence Toutes ces familles a sauver C'est pour eux leur dernière Chance ! Oh Jeunesse Indochinoise Lève le Drapeau de l'Espoir Du Laos et du Cambodge Du Viécnam des Droits de l'Homme... VIETNAM ! viêtnam ! LAOS ! Laos ! CAMBOOGE ! Cambodge ! NHAN QUVEN Nhan Quyen ! KHANG CHIEN ! Résistance ! 20. Comme un Bouddha Rock bouddhiste ! Tu te tiens droit comme un Bouddha Tout en haut de l'Hymalaya Tu te tiens droit comme un Bouddha Tu est concentré sur ton Hara Tu danses le rock du Bouddha Car tu sais que la paix viendra Tu marches et marches dans les montagnes Tu n'as pas besoin de l'Etat ! Comme un Bouddha ahahaahaaah Bom bom bilebap baboum... Attitude juste à l'intérieur Attitude juste à l'extérieur Les autres sont tous des frères, des soeurs Tu les respectes avec ton coeur Car tu voudrais qu'ils soient comme toi Qu'ils tiennent droit comme des Bouddhas Qt qu'ils boivent du lait de Soja Pour qu'ils deviennent tous des Bouddhas ! Comme un Bouddhaaaaaaaaaaaaaahhah On bilibappeubebopeubaboum... Chaque personne que tu rencontras A ses pieds tu prosterneras Tu leur disais dans tous les cas Je vous respectes, vous êtes Bouddha Arrête de te moquer de moi Un jour repondit un soldat Comme une bête il te frappa En t'enfuyant tu lui crias... Comme un Boudddddddddddhahahaa Boum boum bill bop euh baboum... Tu peux dev'nir un Grand Bouddha ! Et tu le saluas très bas Un jour ce soldat comprendra Que la vie est bien un combat Mais c'est un combat contre soi Pour tuer l'Ego qui est en toi Et tu verras un gros Bouddha Qui dans le ciel te sourira ! Comm'un Bou-ddha-ah-ha-aa-hh Bip bip balibo leubabam Rock ! Rock ! Solo de gazou Commmmmme Unnnn Bouuuuuuu Ddddddhââââ
Onpeut jouer à continuer les paroles avec d’autres rimes. Par exemple « Haut les pieds, peau d’araignée, la maîtresse en p’tits souliers ». Une comptine à chanter en fin d’année scolaire, juste avant les vacances et la période des maillots de bain Haut les mains, peau d’lapin Haut les mains Peau d’lapin Haut les pieds Elle était tellement dégueulasse cette baraque, que lorsque j’en sortais, une odeur de friture et de graisse entourait mes cheveux et mes fringues. En plus, depuis que le père restreignait le shampoing à la maison, on avait les cheveux gras, la plupart du temps, filasses et mal peignés, ma petite sœur et moi. Ma petite sœur avait tout juste cinq ans, des cheveux tout blonds, et des yeux bleus toujours grands ouverts qui dévoraient tout ce qui l’entourait. Malheureusement pour elle, y’avait pas grand-chose autour d’elle, à part cette baraque crade, les murs noircis de traces de main, le sol mal lavé et la vaisselle amoncelée dans l’évier. C’était moi qui faisais la plupart des trucs mais l’école me prenait pas mal de temps aussi. Une fois, le père, en colère, avait gueulé qu’il m’enlèverait du lycée dès que j’aurais seize ans ; j’avais eu drôlement peur ce jour-là, même que je m’étais pas endormie avant une heure du matin, à imaginer comment serait ma vie si j’avais plus le lycée. La plupart du temps, il me foutait la paix, le père, toujours avachi devant la télé, devant ses conneries. Je me suis demandée s’il se levait la journée, quand j’étais pas là, parce qu’il était exactement dans la même position quand je partais et que je rentrais ; y’avait même une auréole noire de sa transpiration autour du canapé. Heureusement, que j’allais jamais à côté de lui, j’aurais vomi autrement. Il travaillait pas, parce qu’il touchait une pension pour incapacité de travail », depuis que ma mère s’était barrée. Ma mère était très belle, je m’en souvenais bien, très libre aussi, je sais pas ce qu’elle avait pu trouver au père, mais peut-être qu’il n’avait pas toujours été comme ça, avec un gros ventre et moite de crasse. Elle m’avait eue, et dix ans après, ma petite sœur était arrivée ; c’est là que les choses s’étaient gâtées la petite famille idéale avait volé en éclats. Il avait commencé à boire et elle s’était faite chier dans son rôle de mère au foyer et de prostituée conjugale, c’était ses mots, que j’avais entendus dans une dispute. Elle s’était tirée une nuit, pour pas qu’on la voit, et qu’on soit tristes, ma sœur et moi, sans bruit, en laissant une lettre dans ma chambre que j’ai lue au matin et qui disait qu’elle partait seule, le temps de se trouver une nouvelle vie et que lorsqu’elle serait installée et tout, elle reviendrait nous chercher. Le père avait lu la lettre le matin suivant, et avait hurlé en la déchirant. J’avais pleuré mais il s’en foutait le père, rien à foutre de voir ses filles pleurer. Il avait déraillé de plus en plus, oubliant d’aller au travail, parlant tout seul, riant et pleurant tour à tour. La télé avait été son meilleur ami et il n’avait même pas réagi lorsqu’il avait reçu une lettre du travail qui le virait. Il s’en foutait de tout, maintenant. Je crois qu’il en avait marre de nous, surtout de moi et qu’il devait nous en vouloir comme si c’était nous qui avions fait partir sa femme. Le père m’avait dit un jour Tu vas au lycée tous les jours et en rentrant tu m’amènes un pack de six bières, si tu fais ça, tout ira bien pour toi ». Alors je faisais ça ; au début j’avais eu peur que Doris, la caissière, croit que j’étais alcoolique mais elle voyait bien que c’était pas pour moi et puis dans les petits villages, tout se sait ; tout le monde savait que le père perdait pied et s’enfonçait dans l’alcool et la dépression. Quelquefois, elle me filait des trucs en douce, du shampoing, du savon, mais j’avais du mal à trouver des cachettes dignes de ce nom car le père, rôdait dans la maison, fouillait dans notre chambre et piquait ce qu’il trouvait, juste pour nous faire chier. Souvent, il se mettait à gueuler pour rien, alors je fermais les yeux, je bouchais les oreilles de ma petite sœur et j’attendais que ça passe. C’était une vraie entreprise de tout laver parce qu’il passait derrière moi et remettait autant de merde qu’avant mon nettoyage. Il faisait rien, le père, ni la bouffe, ni le ménage, ni le lit mais par contre, il gérait son argent, tout seul, tout entier. Chaque début de mois, il mettait de côté l’argent dont il aurait besoin pour la bière un pack de six bières tous les jours de la semaine et deux packs chaque jour du week-end. Une fois, j’avais dit que depuis qu’il travaillait plus, les week-ends ça n’existait plus mais il m’avait foutu une gifle. J’avais donc appris quelque chose avec mon père vivre comme s’il n’existait pas. Il me laissait tranquille, sauf pour l’argent, où c’était pas facile parce qu’il gagnait peu et qu’on avait besoin de manger moi et ma petite sœur. C’était pour elle que je m’inquiétais le plus. Le père avait décidé qu’elle n’irait à l’école qu’à six ans et j’aimais pas la lui laisser toute la journée. Mais quand il avait pris une décision le père, je pouvais rien dire ou faire pour qu’il change d’avis. C’est pour ça que je me dépêchais de rentrer chez moi pour m’en occuper, la laver, la changer, et la sortir. C’était arrivé que je trouve le père dans sa torpeur post-bière et ma petite sœur en train de jouer avec les couteaux qui trainaient ou toute nue dans la baignoire ; un soir, elle pleurait tellement qu’il m’avait dit Sors la gamine ou je vais la cogner ». J’étais sortie au grand air avec elle et l’avait bercée pendant plusieurs heures. Elle répétait Maman, maman, maman » en boucle et je lui avais dit Maman va revenir, je te le promets, mais il ne faut pas parler de maman devant papa, il n’aime pas ça ». Elle ne comprenait pas tout, ma petite sœur. J’aimais pas qu’il l’appelle la gamine, comme si elle était une vulgaire poupée. Je me souvenais qu’il l’avait battue une fois la seule j’espérais, là j’avais perdu tout mon calme, j’étais allée le voir et je lui avais dit que je le tuerai s’il retouchait à ma petite sœur. Il avait éclaté de rire, ce salaud et m’avait giflée Tu crois que tu peux me faire du mal» ? et il était allée aux toilettes, dont il laissait toujours la porte ouverte comme pour montrer qu’il était chez lui et qu’il faisait ce qu’il voulait. Il se lavait jamais le père et il puait vraiment; j’avais peur que ma petite sœur lui dise un jour, dans son innocence d’enfant, mais le père n’aimait pas entendre des vérités et j’avais peur qu’il se retienne pas de lui foutre une beigne. Dans ma tête, je l’appelais le salaud mais je pouvais pas le dire à ma petite sœur sinon elle le répèterait sans faire attention et là, ce seraient les coups qui pleuvraient. Quand ma mère était partie, j’avais surveillé le courrier avec attention jusqu’à ce que je m’aperçoive que le père l’interceptait et le foutait à la poubelle sans même le regarder ; j’étais allée voir le facteur et lui avait demandé de laisser le courrier dans un autre endroit parce que le père ne voulait pas le lire ; comme tout le monde au village, le facteur savait que le père déraillait, il avait donc accepté ; jour après jour, j’attendais qu’elle m’écrive, qu’elle nous écrive et qu’elle vienne nous chercher. J’attendais mais je savais que ça en valait la peine car elle allait revenir ; ça ne pouvait pas durer, toute cette merde, ça ne pouvait pas durer éternellement. Et si elle ne venait pas parce qu’elle avait des empêchements, dès que je serai grande, je partirai avec ma petite sœur, la retrouver. Ce lundi après-midi, en rentrant du lycée, j’ai découvert une nouvelle lubie de mon père ; il pionçait, comme d’habitude, devant la télé, comme un gros porc gavé pendant que ma petite sœur jouait sur le canapé, à moitié sur ses genoux. Je l’ai prise délicatement dans mes bras et l’ai amené dans la salle de bains pour la laver, quotidiennement. Ne reste pas sur le canapé quand y’a papa, va plutôt jouer par terre, je lui ai dit. - Pourquoi ? - C’est mieux, ma chérie » Pendant que je frottais sa petite peau délicate, elle m’a dit Salope, t’es une salope » J’ai été tellement surprise que j’ai reculé un instant ; sa petite voix d’enfant était si pure et si nette et ses grands yeux bleus tellement sincères que j’ai eu du mal à croire qu’elle avait vraiment dit ça. Et puis j’ai eu un doute. Tu as fait quoi avec papa ? - Télé. - Tu as regardé quoi ? - Des gens qui disent des gros mots. » J’ai pas pu y croire, au début, suis allée réveiller le père. Il a marmonné dans un demi-sommeil et s’est redressé. Son ventre a rebondi à cause de la graisse accumulée. Tu regardes des films pornos avec elle ? - Et alors, faudra bien qu’elle sache un jour ou l’autre comment ça se passe. J’ai eu envie de gerber sur lui, je sais pas trop pourquoi, soit parce qu’il puait, soit parce que ce qu’il disait me foutait en l’air. Je n’ai rien dit, je n’ai rien pu dire. Je suis allée dans la salle de bain, ma petite sœur jouait avec son canard dans le bain. Lave-la bien, il a gueulé le père, elle puait aujourd’hui ! » Ma petite sœur m’a souri et m’a dit Pute, pute, pute... - Il ne faut pas dire ces mots, ce sont des mauvais mots, des mots interdits. - Comme maman » ? - Oui, j’ai dit tristement. Elle n’a rien dit mais je savais qu’elle n’avait pas compris. Le lendemain après-midi, je suis rentrée et mon père était en train de regarder un porno avec ma petite sœur qui suçait sa sucette. Il avait sa main dans le pantalon et se tripotait. Je le voyais bander. J’ai commencé à pleurer de rage. Qu’est-ce t’as encore à chialer ? Si t’es pas bien, ici, t’as qu’à te casser. - Oui, je partirai, un jour, je te le promets. Avec elle. » Il a posé une main sur le genou de ma petite sœur et a dit en riant grassement Ah non, je garde la gamine, je l’aime bien, elle ». Ma petite sœur a rigolé aussi. Le père a attrapé sa cinquième bière et a roté. Ma petite sœur a encore ri. Je suis allée vers le canapé pour la prendre dans mes bras, pour le bain quotidien, mais il a dit Laisse-la moi, on a pas encore fini de regarder le film ». J’ai jeté un coup d’œil à la télé. Deux hommes pénétraient une femme en criant violemment. J’ai regardé le père et j’ai vu une lueur de provocation dans ses yeux. Il avait trouvé un moyen de me faire chier ma petite sœur. J’ai rien dit, je sentais que je me serais prise une rouste, je suis allée dehors, prendre l’air, j’ai marché autour de la maison en guettant un bruit de moteur, une voiture, quelqu’un qui saurait l’enfer que je vivais ici et qui nous enlèverait du salaud. Mais y’avait personne. J’ai marché un peu plus loin sur le chemin, je pensais à ma petite sœur devant des films pornos, toutes les images qu’elle garderait en elle, tous les mots qu’elle saurait et qu’elle ne devait pas connaître, et j’ai eu encore envie de pleurer. J’allais rentrer pour voir où ça en était quand j’ai entendu un petit bruit. Je me suis approchée et j’ai soulevé un tas de planches qui faisaient office de banc pour le père, à l’époque où il sortait dehors et où il travaillait. Y’avait un lapereau qui glapissait et tremblait. Je l’ai pris dans mes bras et je l’ai aimé tout de suite. On dit que c’est dans le désespoir le plus profond qu’apparaissent quelques lueurs d’espoirs. Je suis rentrée dans la maison et je l’ai montré au père et à ma petite sœur Regardez ce que j’ai trouvé. - Fous-moi cette connerie dehors, il a marmonné le père. Je l’ai regardé dans les yeux et j’ai dit Non, ça tu me le laisses. Il m’a regardé aussi, surpris que je lui tienne tête ; mais il a dû sentir que c’était le compromis pour que je supporte le reste. Ma petite sœur est descendue du canapé, intriguée par ce nouvel arrivant ; mon père s’en est foutu, a retourné sa tête vers l’écran où les deux mecs avaient été rejoints par deux autres gars et s’acharnaient sur cette pauvre fille qui faisait semblant d’adorer ça ; il a pas fait gaffe au départ de ma petite sœur. J’avais gagné. On est allées dans la cuisine, on a donné du lait au lapereau. Il miaule, a dit ma petite sœur. - Un lapin ne miaule pas, il glapit, tu sais. J’ai ri, elle a ri aussi. C’était bien durant quelques secondes. Le père, plus loin, a toussé. S’il pouvait nous foutre la paix de cette façon tous les jours, ce serait une sorte de paradis. Le soir, ma petite sœur n’arrivait pas à dormir à cause du lapin qui faisait du bruit. Elle avait peur qu’il lui ronge les pieds parce qu’elle avait été surprise de l’ardeur avec laquelle il avait rogné la carotte qu’on lui avait offerte. Je lui ai raconté une histoire sur un gentil lapin, ça l’a calmée mais elle gardait ses yeux grands ouverts. J’avais mal au cœur de la voir comme ça, dans un autre monde que celui qui aurait dû être le sien, l’école, une maman, etc. Le temps où j’étais à la maison, j’essayais de lui montrer dehors, de lui raconter des histoires et tout mais je sentais bien que c’était pas suffisant pour son cerveau de petite fille. Puis entre le lycée et le ménage, j’avais pas trop de temps pour elle. Comme elle s’endormait pas et qu’il commençait à être tard, je lui ai montré quelque chose, un secret ; j’avais décidé de pas lui montrer encore, parce qu’elle était jeune et surtout parce qu’elle pouvait le répéter au père. Une photo d’elle, de notre mère que j’avais réussie à conserver de l’accès de fureur du père qui avait tout brûlé. C’est qui ?, elle a demandé. J’ai eu envie de pleurer. C’est maman. » Elle a regardé longtemps et je lui ai dit Mets la sous ton oreiller, comme ça maman sera avec toi et tu pourras dormir ». Je sais pas si elle m’a crue mais en tout cas, quelques minutes plus tard, elle dormait à poings fermés. Le lendemain, c’était mercredi et j’avais pas cours au lycée. On est sorties promener le lapin », je lui ai montré des fleurs, des animaux, je lui ai raconté deux histoires. L’après-midi, elle a fait la sieste pendant que je faisais mes devoirs et le soir, elle m’a aidé à faire le ménage. J’étais contente parce qu’elle a pas dit un seul gros mot j’espérais en secret que son cerveau avait oublié les films. Le père a larvé devant la télé avec son pack de bière, il a pas gueulé, il a rien dit. Le jeudi, j’ai été angoissée toute la journée, j’avais peur qu’il foute le lapin dehors. Je suis rentrée en vitesse, et dans la hâte, j’ai cassé une bouteille de bière qui s’est éclatée. Découvrir qu’y avait que cinq bouteilles, ça l’a foutu hors de lui, il a sorti un billet de cinq dollars et m’a dit T’y retournes, dépêche-toi. J’avais eu le temps de voir que le lapereau était toujours vivant et dans notre chambre. Il avait rongé le bas de notre couverture qui traînait par terre mais il était vivant. J’étais tellement contente que j’ai presque eu envie de dire merci au père, mais j’ai rien dit bien sûr. J’ai attrapé ma petite sœur au vol et on s’est tirées à l’épicerie pour racheter un pack de six bières. La caissière nous a regardées avec un air résigné et j’ai eu honte parce que ma petite sœur assistait à tout ça. Le père s’est envoyé six bières coup sur coup et il a gardé les cinq autres pour le lendemain. Il était tellement dans le coltard qu’il s’est même pas bougé pour nous rejoindre à table. Comme il dormait sur le canapé, sa chaise était libre et j’ai décidé que le lapin viendrait avec nous. On a mangé tous les trois, c’était super, ma sœur n’a pas dit de gros mots et le lapin nous a bien fait rire. Le lendemain, vendredi après-midi, quand je suis rentrée, le père était debout, énervé. Il était à demi-bourré, comme d’habitude ; la télé était éteinte, j’ai eu peur tout de suite. J’ai pensé à ma petite sœur mais je l’ai aperçue sur une chaise en train de dessiner ; j’ai pensé au lapereau mais j’ai fini par l’entendre glapir. J’ai un problème d’argent, a dit le père. J’ai plus assez pour la bière, pendant trois jours. Comment je vais faire, putain ? - Je sais pas, j’ai dit laconiquement et à vrai dire je m’en foutais. - C’est ce foutu lapin ; depuis qu’il est là, il bouffe tout. Je vais chercher le fusil un de ces quatre, tu vas voir ! - Tu n’as pas intérêt, j’ai dit. Pas le lapin. Ma petite sœur a compris car elle a dit Veux que le lapin reste, bordel » ! Je l’ai regardée. Encore un nouveau gros mot. Elle m’a souri et s’est concentrée sur sa feuille. Je m’en branle, il a dit, le père, mais tu trouves une solution sinon, c’est le lapin qui y passe. » Je l’ai haï violemment mais j’ai vite cherché une solution dans ma tête. Je me suis rappelée que j’avais un bijou de valeur alors je lui ai dit qu’on pourrait le vendre ; il s’est affalé sur le canapé en grognant et a dit Tu te démerdes, mais je veux mes bières ». Alors je me suis démerdée, je suis allée à l’épicerie, j’ai expliqué le problème à la caissière, Doris, comme quoi le père voulait ses bières de toute urgence, que j’avais pas encore l’argent mais que je pourrais l’avoir vite, dès le lendemain, parce que j’allais vendre un bijou de valeur. Elle a eu tellement pitié de moi qu’elle a sorti un billet et qu’elle a payé les bières à ma place. J’étais à la fois contente qu’elle soit si gentille, mais triste de faire autant de la peine aux gens. J’en voulais au père pour cette vie. Il était tellement content de voir ses bières arriver qu’il nous a foutus la paix et qu’on a pu manger tranquillement, tous les trois avec le lapin. J’étais presque heureuse, parce que j’avais encore mon bijou, celui que maman m’avait offert, et parce que ma petite sœur avait l’air de vraiment bien aimer le lapin et je me disais que ça réparait un peu son manque d’affection. Les jours sont passés, les semaines aussi, le lapin grandissait. Je commençais à être contente que mon père se bourre la gueule le soir, comme ça on mangeait de plus en plus souvent sans lui, avec notre lapin. Il nous faisait bien rigoler avec sa façon de tout ronger et grignoter. Je me suis mise à vraiment l’aimer aussi, ce lapin. Un vendredi, je suis allée chercher ma petite sœur et le lapin et on est sortis chercher le courrier dans l’endroit secret qu’on avait convenu avec le facteur ; y’avait des publicités et une lettre cachetée d’une ville que je connaissais pas, qui devait être loin sans doute, avec un timbre spécial, très joli. Mon cœur a battu super vite, je savais ce que c’était. C’était elle. Notre mère Mes chéries, Doris La caissière de l’épicerie, à qui j’avais laissé mon adresse, m’a écrit pour me raconter dans quelle misère je vous ai laissées. J’espère que vous me pardonnerez un jour. A bientôt Maman. J’ai été tellement heureuse que j’ai crié et que j’ai prise ma petite sœur dans les bras. Elle ne comprenait pas mais elle sentait ma joie mais elle sentait que j’étais heureuse alors elle a souri, par mimétisme. Même le lapin semblait glapir de joie. Je ne pouvais pas lui expliquer car elle risquait de le répéter au père et je ne voulais prendre aucun risque qui pourrait compromettre cette évasion. J’ai mis la lettre dans ma poche et on est rentrées. Le lendemain, samedi, j’avais la journée de libre ; après avoir tenté de nettoyer la maison, je suis sortie. Ma sœur dormait. Mes cheveux sentaient l’huile, tout comme les habits. Je n’arrivais pas à enlever cette puanteur de moi, elle était incrustée dans les murs de ma maison. Je suis revenue à la maison et j’ai tout de suite sentie que quelque chose n’allait pas. Mon père matait un film porno, ma sœur était à côté de lui, toute nue. Il avait une main dans son jogging dégueulasse et l’autre sur elle ; j’aimais pas ça qu’il s’excite à côté d’elle, j’avais peur qu’il finisse par... avec lui, on était jamais sûr de rien. Il m’a pas regardée et il a continué sa petite affaire. Je suis allée dans la chambre et j’ai pas vu le lapin. Il est où le lapin ? j’ai fait. Il m’a pas regardée, ni répondu. Il est où le lapin ? », j’ai répété. Il a pas répondu, ce vieux salaud. J’ai commencé à fouiller partout, dans toutes les pièces, rien, ni dans la poubelle. Je suis allée dehors, j’ai fait le tour de la maison mais aucune trace de notre lapin. Je suis rentrée, ma sœur était toute seule sur le canapé. Il est où, l’autre ?, j’ai demandé à ma petite sœur. - Toilettes ». J’étais écœurée d’être obligée de savoir ça et surtout que ce soit ma petite sœur de cinq ans qui me le dise. J’imaginais le père en train de se masturber dans les Mais je devais au moins me réjouir qu’il ne se finisse pas devant elle. Il est sorti quelques minutes plus tard et avant que j’ai le temps de dire quoi que ce soit, ma petite sœur a demandé Est où, lapin ? - J’ai tué cette vermine avant qu’il envahisse toute la maison. J’ai jeté sa carcasse pourrie vers la boîte aux lettres ». J’ai crié, je sais pas pourquoi, je me suis mise à hurler, encore plus fort que lui. Ma petite sœur a fait comme moi. Il l’a cognée et s’est approchée de moi pour faire la même chose. Je suis sortie avant qu’il ait le temps de me toucher. J’ai couru jusqu’à l’emplacement dont il avait parlé. J’ai vu notre petit lapereau, maculé de sang, la gorge tranchée, couché dans l’herbe comme s’il dormait. Je me suis allongée à côté de lui. Je pleurais tellement que j’avais des hoquets. J’ai pensé à ma mère, que je perdais encore une fois, à ce vulgaire bientôt qu’elle nous avait laissé dans la lettre – est-ce qu’on méritait pas mieux ?- et qui se noyait dans le sang du lapin et j’ai pensé à ma sœur, qui venait d’être frappée. J’ai attendu longtemps, très longtemps et j’ai enterré le lapin dans la terre. Je suis revenue à la maison, pour ma petite sœur. Elle hurlait et il marchait de long en large. Putain, calme la gamine, sinon je sais pas ce que je vais faire... » Il se passait les mains sur le visage comme s’il se contrôlait pas. Elles tremblaient misérablement. J’ai pris ma sœur dans les bras, on est allées dehors. J’ai attendu qu’elle se calme. Je l’ai assise dans l’herbe ; le soleil commençait à descendre. J’ai dit à ma petite sœur Tu te souviens l’épicerie où on va souvent ? Elle a hoché la tête. Et bien tu vas y aller toute seule. Elle a dit non de la tête. Je l’ai prise dans mes bras. Comme une grande, une grande fille. Tu es une grande fille, hein ? Elle aimait bien être une grande fille. Tu vas y aller et tu vas parler à Doris, tu sais la caissière. Tu lui dis qu’elle vienne vite ici. - D’accord. - Allez vas-y. » Elle s’est mise en route ; de temps en temps, elle s’arrêtait et se retournait pour me regarder ; je ne bougeais pas et l’encourageais. Quand elle a été hors de vue, je suis allée dans la grange de notre voisin. Puis je suis retournée dans la maison. Il m’a pas regardé, il se foutait bien de savoir ce que je faisais. J’ai dit Eteins la télé, salaud. Il a sursauté de m’entendre parler comme ça mais il m’a pas écoutée, il a pas éteint la télé. Il s’est retourné vers moi et il lorsqu’il m’a vue avec le fusil, il a sauté sur ses pieds. J’ai tiré un coup dans la télé, qui a volé en mille morceaux Il s’est mis à chialer comme un gosse. Il s’est mis à genoux, et j’ai attendu un long moment. Il parlait, disait un tas de conneries sur lui et ma mère, sur nous. J’écoutais plus rien, ma tête bourdonnait, j’étais arrivée au maximum de ce que je pouvais endurer. Je l’ai regardé, si pathétique et j’ai pensé à ma sœur, au lapin et je l’ai haï. Je voulais parler, lui dire toute la haine que j’avais pour lui mais y’a rien d’autre qui est sorti, juste t’es un putain de salaud ». Alors j’ai fermé les yeux et j’ai tiré sur lui, une fois, deux fois, trois fois. Il s’est effondré sur le sol. Ca a fait un bruit sourd, parce qu’il était quand même gros. Je suis tombée par terre, j’ai lâché le fusil et je crois que je me suis évanouie. Ce sont des caresses sur mon visage qui m’ont réveillée, j’ai tout de suite pensé à ma mère. Mais c’était Doris. Elle pleurait. Ma petite sœur était à côté de moi, toute fraîche, toute propre. J’ai balbutié, j’ai essayé de parler de maman mais Doris m’a avoué que c’était elle qui avait écrit la lettre, pour nous rendre un peu heureuses, qu’elle était désolée et que maintenant on allait vivre chez elle, si on voulait bien. Ma sœur voulait, elle répétait oui, nouvelle maman, nouvelle maman ». J’ai pleuré et je me suis rendormie dans ce lit propre et frais. Quand je me suis réveillée, j’ai vu ma petite sœur qui jouait avec un lapereau, que Doris avait dû lui offrir. Elle m’a dit T’as vu il est redevenu petit ! J’ai souri, elle a souri aussi et pendant un instant, on a tout oublié et on a été heureuses. Comptezpas sur moi, les gars ! C'est sympa mais c'est sans moi ! Oui, j'ai eu cette idée folle Un jour d'éviter l'école On veut pas y aller On préfère rester couchés Haut les mains, peau d' lapin ! La maîtresse en maillot d' bain ! On veut pas y aller On préfère rester couchés Les cahiers au feu ! La maîtresse au milieu ! Habiter Armstrong Armstrong, je ne suis pas noir Je suis blanc de peau Quand on veut chanter l’espoir Quel manque de pot Oui, j’ai beau voir le ciel, l’oiseau Rien rien rien ne luit là-haut Les anges... zéro Je suis blanc de peau Armstrong, tu te fends la poire On voit toutes tes dents Moi, je broie plutôt du noir Du noir en dedans Chante pour moi, Louis, oh oui Chante chante chante, ça tient chaud J’ai froid, oh moi Qui suis blanc de peau Armstrong, la vie, quelle histoire? C’est pas très marrant Qu’on l’écrive blanc sur noir Ou bien noir sur blanc On voit surtout du rouge, du rouge Sang, sang, sans trêve ni repos Qu’on soit, ma foi Noir ou blanc de peau Armstrong, un jour, tôt ou tard On n’est que des os Est-ce que les tiens seront noirs? Ce serait rigolo Allez Louis, alléluia Au-delà de nos oripeaux Noir et blanc sont ressemblants Comme deux gouttes d’eau Oh yeay! bella ciao Una mattina Mi son'svegliato O bella ciao, bella ciao Bella ciao, ciao, ciao Una mattina Mi son'svegliato E ho trovato l'invasore. O partigiano Porta mi via O bella ciao, bella ciao Bella ciao, ciao, ciao O partigiano Porta mi via Che mi sento di morire. E se io muoio Da partigiano O bella ciao, bella ciao Bella ciao, ciao, ciao E se io muoio Da partigiano Tu mi devi seppellire. Mi seppellirai Lassù in montagna O bella ciao, bella ciao Bella ciao, ciao, ciao Mi seppellirai Lassù in montagna Sotto l'ombra d'un bel fiore E la gente Che passerà O bella ciao, bella ciao Bella ciao, ciao, ciao E la gente Che passerà E dirà "O che bel fiore". E questo il fiore Del partigiano O bella ciao, bella ciao Bella ciao, ciao, ciao E questo il fiore Del partigiano Morto per la libertà CLANDESTINO solo voy con mi pena sola va mi condena correr es mi destino para burlar la ley perdido en el corazon de la grande babylon me dicen el clandestino por no llevar papel pa una ciudad del norte yo me fui a trabajar mi vida la deje entre Ceuta y Gibraltar soy una raya en el mar fantasma en la ciudad mi vida va prohibida dice la autoridad solo voy con mi pena sola va mi condena correr es mi destino por no llevar papel perdido en el corazon de la grande babylon me dicen el clandestino yo soy el quiebra ley mano negra clandestina peruano clandestino africano clandestino marijuana ilegal solo voy con mi pena sola va mi condena correr es mi destino para burlar la ley perdido en el corazon de la grande babylon me dicen el clandestino por no llevar papel. artelino clandestino nigeriano clandestino boliviano clandestino mano negra ilegal Emmenez-moi Vers les docks où le poids et l’ennui Me courbent le dos Ils arrivent le ventre alourdi De fruits les bateaux Ils viennent du bout du monde Apportant avec eux Des idées vagabondes Aux reflets de ciels bleus De mirages Traînant un parfum poivré De pays inconnus Et d’éternels étés Où l’on vit presque nus Sur les plages Moi qui n’ai connu toute ma vie Que le ciel du nord J’aimerais débarbouiller ce gris En virant de bord Emmenez-moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles Il me semble que la misère Serait moins pénible au soleil Dans les bars à la tombée du jour Avec les marins Quand on parle de filles et d’amour Un verre à la main Je perds la notion des choses Et soudain ma pensée M’enlève et me dépose Un merveilleux été Sur la grève Où je vois tendant les bras L’amour qui comme un fou Court au devant de moi Et je me pends au cou De mon rêve Quand les bars ferment, que les marins Rejoignent leur bord Moi je rêve encore jusqu’au matin Debout sur le port Emmenez-moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles Il me semble que la misère Serait moins pénible au soleil Un beau jour sur un rafiot craquant De la coque au pont Pour partir je travaillerais dans La soute à charbon Prenant la route qui mène A mes rêves d’enfant Sur des îles lointaines Où rien n’est important Que de vivre Où les filles alanguies Vous ravissent le cœur En tressant m’a t’on dit De ces colliers de fleurs Qui enivrent Je fuirais laissant là mon passé Sans aucun remords Sans bagage et le cœur libéré En chantant très fort Emmenez-moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles Il me semble que la misère Serait moins pénible au soleil... Guantanamera Guantanamera, guajira guantanamera bis Yo soy un hombre sincero De donde crece la palmabis Y antes de morirme quiero Echar mis versos del alma Guantanamera, guajira guantanamera bis Mi verso es de un verde claro Y de un jazmín encendido bis Mi verso es un ciervo herido Que busca en el monte amparo Guantanamera, guajira guantanamera bis Por los pobres de la tierra Quiero yo mi suerte echarbis El arrullo de la tierra Me complace más que el mar Guantanamera, guajira guantanamera bis La complainte de la butte En haut de la rue St-Vincent Un poète et une inconnue S’aimèrent l’espace d’un instant Mais il ne l’a jamais revue Cette chanson il composa Espérant que son inconnue Un matin d’printemps l’entendra Quelque part au coin d’une rue La lune trop blême Pose un diadème Sur tes cheveux roux La lune trop rousse De gloire éclabousse Ton jupon plein d’trous La lune trop pâle Caresse l’opale De tes yeux blasés Princesse de la rue Soit la bienvenue Dans mon cœur blessé Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux Les ailes des moulins protègent les amoureux Petite mendigote Je sens ta menotte Qui cherche ma main Je sens ta poitrine Et ta taille fine J’oublie mon chagrin Je sens sur tes lèvres Une odeur de fièvre De gosse mal nourri Et sous ta caresse Je sens une ivresse Qui m’anéantit Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux Les ailes des moulins protègent les amoureux Mais voilà qu’il flotte La lune se trotte La princesse aussi Sous le ciel sans lune Je pleure à la brune Mon rêve évanoui C'est la java bleue La java la plus belle Celle qui ensorcelle Quand on la danse les yeux dans les yeux Au rythme joyeux Quand les corps se confondent Comme elle au monde Il n'y en a pas deux C'est la java bleue Il est au bal musette Un air rempli de douceur Qui fait tourner les têtes Qui fait chavirer les coeurs Quand on la danse á petits pas Serrant celle qu'on aime dans ses bras On lui murmure dans un frisson En écoutant chanter l'accordéon. C'est la java bleue La java la plus belle Celle qui ensorcelle Quand on la danse les yeux dans les yeux Au rythme joyeux Quand les corps se confondent Comme elle au monde Il n'y en a pas deux C'est la java bleue " Chérie, sous mon étreinte, Je veux te serrer plus fort Pour mieux garder l'empreinte Et la chaleur de ton corps ". Que de promesses, que de serments On se fait dans la folie d'un moment. Car sous serment, remplis d'amour, On sait que ça ne durera pas toujours. Mais, c'est la java bleue La java la plus belle Celle qui ensorcelle Quand on la danse les yeux dans les yeux. Au rythme joyeux Quand deux coeurs se confondent Comme elle au monde Il n'y en a pas deux C'est la java bleue. Comme elle au monde Il n'y en a pas deux, C'est la java bleue. Ils quittent un à un le pays Pour s'en aller gagner leur vie Loin de la terre où ils sont nés Depuis longtemps ils en rêvaient De la ville et de ses secrets Du formica et du ciné Les vieux ça n'était pas original Quand ils s'essuyaient machinal D'un revers de manche les lèvres Mais ils savaient tous à propos Tuer la caille ou le perdreau Et manger la tomme de chèvre Pourtant que la montagne est belle Comment peut-on s'imaginer En voyant un vol d'hirondelles Que l'automne vient d'arriver ? Avec leurs mains dessus leurs têtes Ils avaient monté des murettes Jusqu'au sommet de la colline Qu'importent les jours les années Ils avaient tous l'âme bien née Noueuse comme un pied de vigne Les vignes elles courent dans la forêt Le vin ne sera plus tiré C'était une horrible piquette Mais il faisait des centenaires A ne plus que savoir en faire S'il ne vous tournait pas la tête Pourtant que la montagne est belle Comment peut-on s'imaginer En voyant un vol d'hirondelles Que l'automne vient d'arriver ? Deux chèvres et puis quelques moutons Une année bonne et l'autre non Et sans vacances et sans sorties Les filles veulent aller au bal Il n'y a rien de plus normal Que de vouloir vivre sa vie Leur vie ils seront flics ou fonctionnaires De quoi attendre sans s'en faire Que l'heure de la retraite sonne Il faut savoir ce que l'on aime Et rentrer dans son Manger du poulet aux hormones Pourtant que la montagne est belle Comment peut-on s'imaginer En voyant un vol d'hirondelles Que l'automne vient d'arriver ? La partie de pétanque Quand reviennent les beaux jours Sur les places et les cours On voit sous platanes Plus d´un groupe s´amener Ce sont les acharnés Les joyeux boulomanes On joue ça en quinze points Faut voir avec quel soin On sort ses intégrales On lance un goder Qui tourne dans l´air Si c´est pile "A toi Bébert !" "Vas-y Léon. Envoie bien le bouchon !" Refrain Une partie de pétanque Ça fait plaisir La boule part et se planque Comme à loisir Tu la vises et tu la manques Change ton tir ! Une partie de pétanque Ça fait plaisir ! Il faut voir le beau chichois En chemise de soie Pantalon de flanelle Le foulard et le pailleux Rabattu sur les yeux Jouer sa matérielle Avec Titin ou Pauleau Quand pour un joli lot Il se prend de querelle Il lui dit, moqueur "Si tu es vainqueur Eh ben ! tu auras son cœur Si tu es vaincu, Ben ! ... Je t´en dis pas plus !" Refrain C´est surtout au cabanon Que nous nous en donnons Au soleil le dimanche On se met à quatre ou six Pour un vermouth-cassis On en fait plusieurs manches Marius est un peu là Mais sa femme Rosa S´égare sous les branches Titin qui la suit Tendrement lui dit "Pendant ce temps, ma chérie, Nous, dans ce coin, Nous marquerons les points ! " Refrain L'Amérique Mes amis, je dois m'en aller Je n'ai plus qu'à jeter mes clés Car elle m'attend depuis que je suis né L'Amérique J'abandonne sur mon chemin Tant de choses que j'aimais bien Cela commence par un peu de chagrin L'Amérique L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai Tous les sifflets des trains, toutes les sirènes des bateaux M'ont chanté cent fois la chanson de l'Eldorado De l'Amérique Mes amis, je vous dis adieu Je devrais vous pleurer un peu Pardonnez-moi si je n'ai dans mes yeux Que l'Amérique Je reviendrai je ne sais pas quand Cousu d'or et brodé d'argent Ou sans un sou, mais plus riche qu'avant De l'Amérique L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai Tous les sifflets des trains, toutes les sirènes des bateaux M'ont chanté cent fois la chanson de l'Eldorado De l'Amérique L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je rêverai L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je veux rêver Le petit vin blanc Voici le printemps La douceur du temps Nous fait des avances Partez mes enfants Vous avez vingt ans Partez en vacances Vous verrez agiles Sur l'onde tranquille Les barques dociles Au bras des amants De fraîches guinguettes Des filles bien faites Les frites sont prêtes Et y a du vin blanc {Refrain} Ah ! le petit vin blanc Qu'on boit sous les tonnelles Quand les filles sont belles Du coté de Nogent Et puis de temps de temps Un air de vieille romance Semble donner la cadence Pour fauter, pour fauter Dans les bois, dans les prés Du côté, du côté de Nogent Suivant ce conseil Monsieur le Soleil Connaît son affaire Cueillons, en chemin Ce minois mutin Cette robe claire Venez belle fille Soyez bien gentille Là, sous la charmille L'amour nous attend Les tables sont prêtes L'aubergiste honnête Y a des chansonnettes Et y a du vin blanc. A ces jeux charmants La taille souvent Prend de l'avantage Ça n'est pas méchant Ça finit tout le temps Par un mariage Le gros de l'affaire C'est lorsque la mère Demande, sévère A la jeune enfant Ma fille raconte Comment, triste honte As-tu fait ton compte? Réponds, je t'attends... {Final} Car c'est toujours pareil Tant qu' y aura du soleil On verra les amants au printemps S'en aller pour fauter Dans les bois, dans les prés Du côté, du côté de Nogent. Les Amoureux Des Bancs Publics Les gens qui voient de travers Pensent que les bancs verts Qu'on voit sur les trottoirs Sont faits pour les impotents ou les ventripotents Mais c'est une absurdité Car à la vérité Ils sont là c'est notoire Pour accueillir quelque temps les amours débutants Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'fouttant pas mal du regard oblique Des passants honnêtes Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'disant des "Je t'aime" pathétiques Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques Ils se tiennent par la main Parlent du lendemain Du papier bleu d'azur Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher Ils se voient déjà doucement Ell' cousant, lui fumant Dans un bien-être sûr Et choisissent les prénoms de leur premier bébé Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'fouttant pas mal du regard oblique Des passants honnêtes Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'disant des "Je t'aime" pathétiques Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques Quand la saint' famill' machin Croise sur son chemin Deux de ces malappris Ell' leur décoche hardiment des propos venimeux N'empêch' que tout' la famille Le pèr', la mèr', la fille Le fils, le Saint Esprit Voudrait bien de temps en temps pouvoir s'conduir' comme eux Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'fouttant pas mal du regard oblique Des passants honnêtes Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'disant des "Je t'aime" pathétiques Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques Quand les mois auront passé Quand seront apaisés Leurs beaux rêves flambants Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds Ils s'apercevront émus Qu' c'est au hasard des rues Sur un d'ces fameux bancs Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'fouttant pas mal du regard oblique Des passants honnêtes Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'disant des "Je t'aime" pathétiques Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques Les Champs-Élysées Je m'baladais sur l'avenue Le coeur ouvert à l'inconnu J'avais envie de dire bonjour À n'importe qui N'importe qui ce fut toi Je t'ai dit n'importe quoi Il suffisait de te parler Pour t'apprivoiser Aux Champs-Élysées Aux Champs-Élysées Au soleil, sous la pluie À midi ou à minuit Il y a tout ce que vous voulez Aux Champs-Élysées Tu m'as dit "J'ai rendez-vous Dans un sous-sol avec des fous Qui vivent la guitare à la main Du soir au matin" Alors je t'ai accompagnée On a chanté, on a dansé Et l'on n'a même pas pensé À s'embrasser Aux Champs-Élysées Aux Champs-Élysées Au soleil, sous la pluie À midi ou à minuit Il y a tout ce que vous voulez Aux Champs-Élysées Hier soir deux inconnus Et ce matin sur l'avenue Deux amoureux tout étourdis Par la longue nuit Et de l'Étoile à la Concorde Un orchestre à mille cordes Tous les oiseaux du point du jour Chantent l'amour Aux Champs-Élysées Aux Champs-Élysées Au soleil, sous la pluie À midi ou à minuit Il y a tout ce que vous voulez Les Copains D'abord Non, ce n'était pas le radeau De la Méduse, ce bateau Qu'on se le dise au fond des ports Dise au fond des ports Il naviguait en pèr' peinard Sur la grand-mare des canards Et s'app'lait les Copains d'abord Les Copains d'abord Ses fluctuat nec mergitur C'était pas d'la litterature N'en déplaise aux jeteurs de sort Aux jeteurs de sort Son capitaine et ses mat'lots N'étaient pas des enfants d'salauds Mais des amis franco de port Des copains d'abord C'étaient pas des amis de luxe Des petits Castor et Pollux Des gens de Sodome et Gomorrhe Sodome et Gomorrhe C'étaient pas des amis choisis Par Montaigne et La Boetie Sur le ventre ils se tapaient fort Les copains d'abord C'étaient pas des anges non plus L'Évangile, ils l'avaient pas lu Mais ils s'aimaient tout's voil's dehors Tout's voil's dehors Jean, Pierre, Paul et compagnie C'était leur seule litanie Leur Credo, leur Confiteor Aux copains d'abord Au moindre coup de Trafalgar C'est l'amitié qui prenait l'quart C'est elle qui leur montrait le nord Leur montrait le nord Et quand ils étaient en détresse Qu'leurs bras lancaient des On aurait dit les sémaphores Les copains d'abord Au rendez-vous des bons copains Y avait pas souvent de lapins Quand l'un d'entre eux manquait a bord C'est qu'il était mort Oui, mais jamais, au grand jamais Son trou dans l'eau n'se refermait Cent ans après, coquin de sort Il manquait encore Des bateaux j'en ai pris beaucoup Mais le seul qu'ait tenu le coup Qui n'ai jamais viré de bord Mais viré de bord Naviguait en père peinard Sur la grand-mare des canards Et s'app'lait les Copains d'abord Les Copains d'abord Le Pénitencier Les portes du pénitencier Bientôt vont se refermer Et c'est là que je finirai ma vie Comm'd'autres gars l'ont finie Pour moi ma mère a donné Sa robe de mariée Peux-tu jamais me pardonner Je t'ai trop fait pleurer Le soleil n'est pas fait pour nous C'est la nuit qu'on peut tricher Toi qui ce soir a tout perdu Demain tu peux gagner . O mères, écoutez-moi Ne laissez jamais vos garçons Seuls la nuit traîner dans les rues Ils iront tout droit en prison Toi la fille qui m'a aimé Je t'ai trop fait pleurer Les larmes de honte que tu as versées Il faut les oublier Les portes du pénitencier Bientôt vont se refermer Et c'est là que je finirai ma vie Comm'd'autres gars l'ont finie Let It Be Lennon - McCartney When I find myself in times of trouble Mother Mary comes to me Speaking words of wisdom, let it be And in my hour of darkness She is standing right in front of me Speaking words of wisdom, let it be Let it be, let it be Let it be, let it be Whisper words of wisdom, let it be And when the broken hearted people Living in the world agree There will be an answer, let it be For though they may be parted there is Still a chance that they will see There will be an answer, let it be Let it be, let it be Let it be, let it be Yeah there will be an answer, let it be Let it be, let it be Let it be, let it be Whisper words of wisdom, let it be Let it be, let it be Let it be, let it be Whisper words of wisdom, let it be And when the night is cloudy There is still a light that shines on me Shine until tomorrow, let it be I wake up to the sound of music Mother Mary comes to me Speaking words of wisdom, let it be Let it be, let it be Let it be, yeah let it be There will be an answer, let it be Let it be, let it be Let it be, yeah let it be Whisper words of wisdom, let it be Let it be, let it be Let it be, yeah let it be There will be an answer, let it be L'incendie à Rio En pleine nuit une sirène Appelle au feu tous les pompiers Et tout Rio qui se réveille Voit brûler l'usin' de café Il n'y a pas de temps à perdre Sinon tout l'quartier va brûler Oui mais voilà Pendant c'temps là à la caserne On entends les pompiers crier Qu'est-c'qu'on a fait des tuyaux ? Des lances et d'la grande échelle Qu'est-c'qu'on a fait des tuyaux? Pas d'panique il nous les faut Mais l'incendie là-bas fait rage Et le ciel est noir de fumée Et tous les gens dans les étages Se dis'nt "Mais que font les pompiers ?" Il n'y a pas de temps à perdre Sinon tout l'quartier va brûler Oui mais voilà Pendant c'temps là à la caserne On entends les pompiers crier Qu'est-c'qu'on a fait des tuyaux ? Des lances et d'la grande échelle Qu'est-c'qu'on a fait des tuyaux? Pas d'panique il nous les faut Au p'tit matin on le devine Tout le quartier avait brûlé Il ne restait que des ruines Sur des centain's de mètr's carrés ! Quand tout à coup dans le jour blême On vit accourir un pompier Qui s'écria "Je viens d'la part du capitaine Vous dir' de n'pas vous énerver" On a r'trouvé les tuyaux Les lances et la grande échelle Mais on est en panne d'auto Et on cherch' la manivelle Méditerranée Sous le climat qui fait chanter tout le Midi, Sous le soleil qui fait mûrir les ritournelles, Dans tous les coins on se croirait au Paradis Près d'une mer toujours plus bleue, toujours plus belle Et pour qu'elle ait dans sa beauté plus de douceur Mille jardins lui font comme un collier de fleurs... {Refrain} Méditerranée Aux îles d'or ensoleillées Aux rivages sans nuages Au ciel enchanté Méditerranée C'est une fée qui t'a donné Ton décor et ta beauté Mé-di-terranée ! Au clair de lune, entendez-vous dans le lointain, Comme un écho qui, sur les vagues, s'achemine ? Entendez-vous le gai refrain des tambourins Accompagné du trémolo des mandolines ? C'est la chanson qui vient bercer, toutes les nuits, Les amoureux du monde entier qu'elle a séduits. {Refrain} Mirza Z'avez pas vu Mirza ? Oh la la la la la la Z'avez pas vu Mirza ? Oh la la la la la la Z'avez pas vu Mirza ? Oh la la la la la la Où est donc passé ce chien Je le cherche partout Où est donc passé ce chien Il va me rendre fou Où est donc passé ce chien Oh! Ça y est, je le vois ! Veux tu venir ici, Je n'le répéterai pas Veux-tu venir ici, Mmmmm, sale bête va ! Veux-tu venir ici Oh! Il est reparti Où est donc passé ce chien Je le cherche partout Où est donc passé ce chien Il va me rendre fou Où est donc passé ce chien Oh! Ça y est je le vois ! C'est bien la dernière fois Que je te cherche comme ça Veux tu venir ici Je n'le répèterai pas Veux tu venir ici Oh et ne bouge pas Veux tu venir ici Oh yeah ! satané Mirza Mon Amant De Saint-jean 1 - Je ne sais pourquoi j'allais danser A Saint-Jean au musette, Mais quand un gars m'a pris un baiser, J'ai frissonné, j'étais chipée Comment ne pas perdre la tête, Serrée par des bras audacieux Car l'on croit toujours Aux doux mots d'amour Quand ils sont dits avec les yeux Moi qui l'aimais tant, Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean, Je restais grisée Sans volonté Sous ses baisers. 2 - Sans plus réfléchir, je lui donnais Le meilleur de mon être Beau parleur chaque fois qu'il mentait, Je le savais, mais je l'aimais. Comment ne pas perdre la tête, Serrée par des bras audacieux Car l'on croit toujours Aux doux mots d'amour Quand ils sont dits avec les yeux Moi qui l'aimais tant, Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean, Je restais grisée Sans volonté Sous ses baisers. 3 - Mais hélas, à Saint-Jean comme ailleurs Un serment n'est qu'un leurre J'étais folle de croire au bonheur, Et de vouloir garder son cœur. Comment ne pas perdre la tête, Serrée par des bras audacieux Car l'on croit toujours Aux doux mots d'amour Quand ils sont dits avec les yeux Moi qui l'aimais tant, Mon bel amour, mon amant de Saint-Jean, Il ne m'aime plus C'est du passé N'en parlons plus Porque te vas Hoy en mi ventana brilla el sol Y el corazón Se pone triste contemplando la ciudad Porque te vas Como cada noche desperté Pensando en ti Y en mi reloj todas las horas vi pasar Porque te vas Todas las promesas de mi amor se irán contigo Me olvidarás Me olvidarás Junto a la estacion yo lloraré igual que un niño Porque te vas Porque te vas Bajo la penumbra de un farol Se dormirán Todas las cosas que quedaron por decir Se dormirán Junto a las manillas de un reloj Esperarán Todas las horas que quedaron por vivir Esperarán Todas las promesas de mi amor se irán contigo Me olvidarás Me olvidarás Junto a la estación yo lloraré igual que un niño Porque te vas Porque te vas Porque te vas x2 Pour un flirt Pour un flirt avec toi Je ferais n'importe quoi Pour un flirt avec toi Je serais prêt à tout Pour un simple rendez-vous Pour un flirt avec toi Pour un petit tour, un petit jour Entre tes bras Pour un petit tour, au petit jour Entre tes draps Je pourrais tout quitter Quitte à faire démodé Pour un flirt avec toi Je pourrais me damner Pour un seul baiser volé Pour un flirt avec toi Pour un petit tour, un petit jour Entre tes bras Pour un petit tour, au petit jour Entre tes draps Je ferais l'amoureux Pour te câliner un peu Pour un flirt avec toi Je ferais des folies Pour arriver dans ton lit Pour un flirt avec toi Pour un petit tour, un petit jour Entre tes bras Pour un petit tour, au petit jour Entre tes draps Santiano C'est un fameux trois-mâts fin comme un oiseau. Hisse et ho, Santiano ! Dix huit nœuds, quatre cent tonneaux Je suis fier d'y être matelot. {Refrain} Tiens bon la vague tiens bon le vent. Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à San Francisco. Je pars pour de longs mois en laissant Margot. Hisse et ho, Santiano ! D'y penser j'avais le cœur gros En doublant les feux de Saint-Malo. {Refrain} On prétend que là-bas l'argent coule à flots. Hisse et ho, Santiano ! On trouve l'or au fond des ruisseaux. J'en ramènerai plusieurs lingots. {Refrain} Un jour, je reviendrai chargé de cadeaux. Hisse et ho, Santiano ! Au pays, j'irai voir Margot. A son doigt, je passerai l'anneau. Tiens bon la vague tiens bon le vent. {Tiens bon le cap tiens bon le flot.} Hisse et ho, Santiano ! Sur la mer qui fait le gros dos, Nous irons jusqu'à San Francisco Travailler C' Est Trop Dur Travailler, c'est trop dur, et voler, c'est pas beau. D'mander la charité, c'est quéqu' chose j'peux pas faire. Chaque jour que moi j' vis, on m' demande de quoi j'vis. J' dis que j' vis sur l'amour, et j'espère de viv' vieux ! Et je prends mon vieux ch'val, et j'attrap' ma vieille selle Et je sell' mon vieux ch'val pour aller chercher ma bell'. Tu connais, c'est loin d'un grand bout d' là, de Saint-Antoine à Beaumont Mais le long du grand Texas, j' l'ai cherchée bien longtemps. Et je prends mon violon, et j'attrap' mon archet, Et je joue ma vieille valse pour fair' le monde danser. Vous connaissez, mes chers amis, la vie est bien trop courte Pour se faire des soucis, alors... allons danser ! Travailler, c'est trop dur, et voler c'est pas beau. D'mander la charité, c'est quéqu' chose j' peux pas faire. Chaque jour que moi j' vis, on m' demand' de quoi j' vis, J' dis que j' vis sur l'amour! et j'espère de viv' vieux ! Tu veux ou tu veux pas Tu veux ou tu veux pas Tu veux c'est bien Si tu veux pas tant pis Si tu veux pas J'en f'rai pas une maladie Oui mais voilà réponds-moi Non ou bien oui C'est comme ci ou comme ça Ou tu veux ou tu veux pas Tu veux ou tu veux pas Toi tu dis noir et après tu dis blanc C'est noir c'est noir Oui mais si c'est blanc c'est blanc C'est noir ou blanc Mais ce n'est pas noir et blanc C'est comme ci ou comme ça Ou tu veux ou tu veux pas La vie, oui c'est une gymnastique Et c'est comme la musique Y a du mauvais et du bon La vie, pour moi elle est magnifique Pourquoi tu te la compliques Par des hésitations La vie, elle peut être très douce A condition que tu la pousses Dans la bonne direction La vie, elle est là elle nous appelle Avec toi elle sera belle Si tu viens à la maison Tu veux ou tu veux pas ? hein ! Quoi ? Ah ! tu dis oui Ah ! a a a a a a a Et ben moi j'veux plus ! Ouh ! la la .
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