Evénements Villes

Lesarènes du Palio se situent sur la commune d'Istres, dans le département français des Bouches-du-Rhône.Elles ont une capacité d'accueil de 2777 places assises et possèdent une piste de 45 mètres de diamètre. Présentation. Construite sur le site des anciennes arènes de la commune, les arènes du Palio abordent une architecture moderne avec une partie des gradins

Par le 04/09/2012 à 0h00 Samedi, la becerrada des fêtes était l'occasion de découvrir de très jeunes talents. Trois minots toreros » du centre de formation tauromachique français implanté à Nîmes formaient le cartel de la becerrada des fêtes de l'Assemblée. L'encadrement de ces jeunes pousses taurines, assuré par Christophe Lautier et Bastian Roulié, s'est révélé exemplaire. Il est vrai que les minots », surtout deux d'entre eux, avaient une corpulence à faire frémir face à du bétail de Jean-Louis Deyris un tantinet grand, hormis le veau proposé à la cape du plus frêle, un gamin de 11 ans. Le triomphateur s'est révélé sans conteste être Thomas Ubeda. À 13 ans, le jeune adolescent a hérité aussi de la vache la plus combative. Le vainqueur de cette becerrada 2012 a présenté une palette technique intéressante car variée. Il lui reste bien évidemment encore bien du travail et surtout de ne pas se mettre lui-même en situation délicate par une trop grande confiance en soi, après quelques passes bien réussies. Le centre de formation tauromachique a quand même sorti 17 matadors français ayant pris l'alternative. Thomas Ubeda en est encore loin mais a démontré un potentiel même âge mais de stature plus frêle, El Rafi a hérité d'un bétail guère coopératif. L'animal, à l'humeur vagabonde, se désintéressait très vite de la cape, cherchant souvent à rejoindre le calme et l'ombre du toril. L'apprenti novillero, face à une vache aux réactions imprévisibles, se trouvait souvent débordé. Jusqu'à en sauter par-dessus les talenquères pour éviter la tumade. Veau de taille toréableLe plus minot du trio, Solalito, bénéficiait d'un veau de taille toréable pour le gamin. La capote était bien grande pour lui. Disposant d'une allonge de bras logiquement courte, il était obligé de faire tournoyer son leurre à plusieurs encablures de l'animal. Une prestation sympathique qui toutefois ne pouvait rivaliser de comparaison avec ses deux copains de cartel. C'est donc en toute logique que la quatrième bête à toréer revenait à Thomas Ubeda.

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