Actualitédu sport dans les médias : télévision, radio, internet, audiences, droits TV, émissions, animateurs . Médias. Programme TV sport du 5 avril. by Anne Rossignol. 5 avril 2021. 13h30

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MĂ©dias QualifiĂ©es pour la premiĂšre fois pour les demi-finales de l’Euro, les Bleues ont Ă©tĂ© trĂšs suivies par les tĂ©lĂ©spectateurs
 encore loin des records. Les Bleues ont la cote devant la tĂ©lĂ©vision. © LINDSEY PARNABY / AFP La qualification des Bleues pour les demi-finales de l'Euro de foot face aux Pays-Bas a rĂ©alisĂ© la meilleure audience tĂ©lĂ©visĂ©e samedi 23 juillet, avec plus de 5 millions de tĂ©lĂ©spectateurs, ont indiquĂ© dimanche MĂ©diamĂ©trie et les chaĂźnes. Le succĂšs des joueuses de Corinne Diacre 1-0 aprĂšs prolongation face aux tenantes du titre a rassemblĂ© 4,46 millions de tĂ©lĂ©spectateurs sur TF1, avec une part d'audience de 28,7 %, la plus importante de la arrive Ă  une audience cumulĂ©e d'un peu plus de 5 millions en ajoutant le score de Canal+, l'autre diffuseur, avec 616 000 spectateurs, selon les chiffres fournis Ă  l'AFP par la chaĂźne. Canal+ prĂ©cise qu'un pic a Ă©tĂ© atteint Ă  23 h 10 Ă  la fin de la premiĂšre partie de prolongation avec 798 000 tĂ©lĂ©spectateurs, ce qui correspond au but d'Ève Perisset sur pĂ©nalty 102e.Ce succĂšs est toutefois loin du record des Bleues en juin 2019 avec prĂšs de 12 millions de tĂ©lĂ©spectateurs TF1 et Canal+ pour le huitiĂšme de finale victorieux contre le BrĂ©sil, lors de la Coupe du monde en France. La France affrontera l'Allemagne mercredi en LIRE AUSSIEuro fĂ©minin Corinne Diacre sort le calumet de la paix Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Euro 2022 succĂšs d’audience pour les Bleues face aux Pays-Bas 5 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point. Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point.

CNewsa rĂ©coltĂ© 2,2 % de l’audience et la plus forte progression des chaĂźnes d’info avec 0,7 point de plus. LCI affiche 1,1 % de part d’audience, soit une hausse de 0,1 point. Enfin, avec
DerniĂšre mise Ă  jour dĂ©cembre 2021 v. 17 Cette affiche prend le parti de la lisibilitĂ© plutĂŽt que de l’exhaustivitĂ©. Y figurent des mĂ©dias d’information qui font l’opinion » et qui dĂ©pendent d’intĂ©rĂȘts industriels ou financiers, de groupes de presse ou de l’État ‱ les titres de presse Ă©crite papier Ă  diffusion nationale de type gĂ©nĂ©raliste, Ă©conomique et politique ; ‱ les titres de la presse quotidienne rĂ©gionale ; ‱ la tĂ©lĂ©vision nationale et quelques chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision locales ; ‱ les canaux de radio Ă  portĂ©e nationale ; ‱ certains sites d’information en ligne. Les titres indĂ©pendants comme Le Canard enchaĂźnĂ© ainsi que la presse sportive comme L’Équipe et la presse dite alternative ne sont pas reprĂ©sentĂ©s 1. Enfin, nous avons limitĂ© les liens capitalistiques aux principaux actionnaires 2. Conception JĂ©rĂ©mie FabreDocumentation Marie Beyer, JĂ©rĂ©mie Fabre et Suzy GaidozAdaptation Guillaume Barou, avec Boris SĂ©mĂ©niako et CĂ©cile Marin Un travail en cours Base de donnĂ©es publique sur GitHub. Ce graphique est une mise Ă  jour du poster imprimĂ© avec le numĂ©ro de dĂ©cembre 2016, lui-mĂȘme une adaptation de l’infographie MĂ©dias français qui possĂšde quoi ». Laquelle Ă©tait dĂ©jĂ  une refonte de la carte du Parti de la presse et de l’argent PPA conçue pour Le Plan B en 2007 et mise Ă  jour Ă  l’occasion de la sortie du documentaire Les Nouveaux Chiens de garde en 2012. Les futures mises Ă  jour seront dĂ©sormais effectuĂ©es sur cette page. Il n’existe pas de source centralisĂ©e sur la composition du capital des titres de presse. Nous avons dĂ» procĂ©der groupe par groupe, mĂ©dia par mĂ©dia, afin de vĂ©rifier les informations contenues dans cette infographie. Des erreurs peuvent subsister. Pour nous les signaler ou proposer des amĂ©liorations nous Ă©crire ici. 2 Ces propriĂ©taires n’ont cependant pas besoin de possĂ©der une majoritĂ© d’actions au sein des groupes pour exercer leur pouvoir. Ainsi, grĂące Ă  des montages financiers complexes, Vincent BollorĂ© contrĂŽle Vivendi avec 20 % des actions, Arnaud LagardĂšre contrĂŽle LagardĂšre SCA avec 8 %, etc.
AudiencesĂ©niors, je t’aime moi non plus Alors que l’audience de l’édition 2019 de Roland-Garros est marquĂ©e par la part des « 50+ » qui est de 61.1 % chez les hommes et 68.5 % chez les femmes, et avant la 106 Ăšme Ă©dition du Tour de France, qui va, Ă  n’en pas douter couronner l’audience sĂ©nior, jetons un coup d’Ɠil sur les audiences media quand C’est le nombre de podcasts tĂ©lĂ©chargĂ©s au mois de septembre; selon les chiffres de l’Alliance pour les chiffres de la presse et des mĂ©dias. Le podcast “Culture gĂ©nĂ©rale” du studio Choses Ă  savoir est en tĂȘte de ce classement avec 1,2 million de tĂ©lĂ©chargements en France devant “Transfert” de Slate avec 734 621 tĂ©lĂ©chargements et “Bliss-Stories” avec 692 060 Ă©coutes mensuelles. “Sur le fil” de l’AFP est quatriĂšme de ce classement avec 489 174 Ă©coutes , suivi de “Code source” du Parisien comptabilisant 482 826 tĂ©lĂ©chargements.

AprÚsFrance Télévision, le deuxiÚme site de médias TV et radio le plus consulté en France est celui de Canal+, qui s'assure une audience environ moitié moindre que celle du groupe

Sur TF1, la sĂ©rie Esprits Criminels domine la soirĂ©e de mercredi en rĂ©unissant 5,7 millions de tĂ©lĂ©spectateurs 22% de part d'audience. En deuxiĂšme position, la nouvelle crĂ©ation de France 2, Malaterra, rassemble 3,7 millions de tĂ©lĂ©spectateurs. Le remake français de la sĂ©rie Ă  succĂšs Broadchurch rĂ©alise 14,2% de part d' millions de tĂ©lĂ©spectateurs ont prĂ©fĂ©rĂ© regarder M6, qui diffusait la demi-finale du Meilleur France 3, Des racines et des ailes rĂ©unit 2,6 millions de tĂ©lĂ©spectateurs 10,8% de part d'audience.L'Apollonide, sur Arte, dĂ©passe la barre du million de tĂ©lĂ©spectateurs 4,7% de part d'audience. L’actualitĂ© par la rĂ©daction de RTL dans votre boĂźte mail. GrĂące Ă  votre compte RTL abonnez-vous Ă  la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualitĂ© au quotidien S’abonner Ă  la Newsletter RTL Info
Autotal, neuf (09) mĂ©dias audio-visuels et neuf (09) organes de presse Ă©crite et en ligne ont Ă©tĂ© Ă©pinglĂ©s. Si certains mĂ©dias ont Ă©copĂ© d’une lettre d’observation, d’autres par contre Ă  l’instar du Groupe OmĂ©ga Ă©cope d’une suspension de 05 jours de leur programmeĂ  compter du mercredi 09 au dimanche 13 juin 2021 inclus. OmĂ©ga Radio et Tv sont
Les audiences du 20h-21h du jeudi 7 avril 2022. Les JT Le "20 Heures" de TF1 - Gilles Bouleau 5,42 millions 25,0%.Le "20 Heures" de France 2 - Anne-Sophie Lapix 4,43 millions 20,4%.Le " de M6 - Xavier de Moulins 2,87 millions 13,9%. À lire aussi Audiences Audiences "Les TraĂźtres" signe le meilleur dĂ©marrage de l'histoire de M6 pour un... Audiences Audiences access 20h Plus de 30% du public devant le "20 Heures" de Julien... Audiences Audiences access 19h Virna Sacchi double "Demain nous appartient" Audiences Audiences Quel score pour le lancement du jeu "Les traĂźtres" avec Eric Antoine... Leader de l'info, Gilles Bouleau est en recul sur TF1. Il conserve toutefois une avance de prĂšs d'1 million de tĂ©lĂ©spectateurs avec France 2. Les magazines "Mes 100 premiers jours - 10 minutes pour convaincre" TF1 4,90 millions 21,6%."20h22, le compte Ă  rebours" France 2 3,72 millions 16,4%."Tout le sport" France 3 1,40 million 6,2%. La tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ© "Les Marseillais au Mexique" W9 2,1%. Les talks "Quotidien" TMC 1,75 million 7,7%."Touche pas Ă  mon poste" C8 1,60 million 7,0%."TPMP - 1Ăšre partie" C8 1,16 million 5,3%."C Ă  vous, la suite" France 5 4,0%."28 minutes" Arte 3,1%. "En apartĂ©" Canal+ 0,8%. AprĂšs une grosse performance mercredi, "Quotidien" est en recul sur TMC."TPMP" P1 est en progression sur C8 et Ă©gale son plus haut en PDA de la saison."C Ă  vous, la suite" est en grande forme sur France 5. Les fictions d'aprĂšs-20 heures "ScĂšnes de mĂ©nages" M6 3,44 millions 15,1%."Plus belle la vie" France 3 2,41 millions 10,6%. Chiffres MĂ©diamĂ©trie
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Avecdes spĂ©cificitĂ©s d’écoute selon les publics bien sĂ»r. C’est notamment le mĂ©dia en affinitĂ© avec des cibles d’influence, les 35-59 ans et les CSP + en particulier, et un mĂ©dia de proximitĂ© trĂšs Ă©coutĂ© jusque dans les communes rurales. Un autre constat, plus qualitatif celui-lĂ , tient Ă  l’image positive que vĂ©hicule le

RĂ©sumĂ© Index Plan Texte Bibliographie Notes Citation Auteur RĂ©sumĂ©s À quoi correspond l’étude des publics de tĂ©lĂ©vision en sciences de l’information et de la communication ? Dans ce domaine disciplinaire, les terminologies audience », rĂ©ception », influence », publics » voire tĂ©lĂ©spectateurs » sont utilisĂ©es pour qualifier les recherches sur ceux qui regardent la tĂ©lĂ©vision ». Elles correspondent Ă  des approches voisines, complĂ©mentaires, mais toujours diffĂ©renciĂ©es. À l’heure actuelle, l’usage de la terminologie publics » tend Ă  dĂ©finir les contours d’une mĂ©thode d’approche relativement prĂ©cise, celle qui s’intĂ©resse Ă  des collectifs identifiĂ©s, actifs, plus ou moins circonscrits. Nous nous intĂ©ressons dans cet article Ă  la maniĂšre dont cette acception est devenue consensuelle en SIC, et Ă  ses Ă©volutions possibles. Il s’agit de se demander comment la prise en charge de l’objet par une discipline, en l’occurrence les SIC, influence le concept mĂȘme de public ». Autrement dit, le positionnement acadĂ©mique et scientifique d’un objet de recherche est analysĂ©. What mean television audience researches for communication studies ? Communication and reception studies researchers can use the words audience », reception », influence », publics », even tv viewers » to designate studies about those who watch television ». That is to say close, complementary but different approaches. Today, when one speaks about publics », it denotes quite precisely known, actives, more or less defined groups. We are interested here in how this definition became common in communication studies and its possible evolutions. It means questionning the effects of an academic disciplin appropriation on a publics » concept. We analyse the academic and scientific positioning of that research de page EntrĂ©es d’index Haut de page Texte intĂ©gral 1 Dans la lignĂ©e des cinĂ©-clubs », les tĂ©lĂ©s-clubs dĂ©signent une pratique de rĂ©ception collective d ... 1En France, c’est Ă  partir des annĂ©es 1950 que les milieux intellectuels et politiques s’accordent pour enquĂȘter sur les publics de tĂ©lĂ©vision. En 1954, l’UNESCO, le gouvernement et la RTF mettent en Ɠuvre un projet commun consistant en la rĂ©alisation d’une sĂ©rie expĂ©rimentale d’émissions d’éducation populaire État d’urgence » et de leurs effets sur le public. Dans ce cadre, il est demandĂ© Ă  Joffre Dumazedier, alors attachĂ© de recherches et prĂ©sident du mouvement d’éducation populaire Peuple et culture », de conduire une grande enquĂȘte sociologique sur le phĂ©nomĂšne des tĂ©lĂ©s-clubs1 et sur les rĂ©actions des gens face Ă  la tĂ©lĂ©vision naissante et particuliĂšrement au programme État d’urgence » Dumazedier, 1955. Il est intĂ©ressant de noter que les interrogations sur la composition sociologique des publics, sur l’influence des images, sur les attentes des tĂ©lĂ©spectateurs se posent alors mĂȘme que le mĂ©dia commence Ă  peine Ă  s’installer dans les pratiques. Puis, dans les annĂ©es 60, les universitaires prennent en charge l’objet. Ainsi plusieurs chapitres du manuel de la collection Que sais-je » Sociologie de la radio-tĂ©lĂ©vision, rĂ©digĂ© par le sociologue Jean Cazeneuve 1962, sont dĂ©jĂ  consacrĂ©s au public chapitre IV et Ă  la question de l’influence chapitres V Effets d’ordre intellectuel » et VI Effets moraux sociaux ». Au mĂȘme moment, sous l’impulsion de Georges Friedmann et Edgar Morin, le Centre d’étude des communications de masse Cecmas et la revue Communications reprĂ©sentent le cadre original du dĂ©veloppement des recherches en communication et sur les mĂ©dias. Ils favorisent, pour un temps au moins, les interrogations sur les publics avec notamment la publication d’articles La tĂ©lĂ©vision vĂ©cue » Friedmann, 1964, Communications, 3, Les effets des scĂšnes de violence au cinĂ©ma et Ă  la tĂ©lĂ©vision » Glucksmann, 1966, Communications, 7, TĂ©lĂ©vision et dĂ©mocratie culturelle » Friedmann, 1967, Communications, 10 ; L’attente du public l’exemple de la tĂ©lĂ©vision israĂ©lienne » Gurevitch, 1969, Communications, 14 ; Publics et culture en tĂ©lĂ©vision » WangermĂ©e, 1969, Communications, 14. AprĂšs quelques annĂ©es d’ ajournement acadĂ©mique » SĂ©gur, 2010 50, le dĂ©veloppement des sciences de l’information et de la communication a fortement contribuĂ© Ă  favoriser la mise en Ɠuvre de recherches sur les publics de tĂ©lĂ©vision ainsi que la diffusion des savoirs français et Ă©trangers sur le sujet. 2 D’emblĂ©e, il est Ă  noter que la notion d’usagers n’est pas mobilisĂ©e par les SIC lorsqu’il s’agit d ... 2Aujourd’hui, Ă  quoi correspond l’étude des publics de tĂ©lĂ©vision en SIC ? Dans ce domaine disciplinaire, les terminologies audience », rĂ©ception », influence », publics » voire tĂ©lĂ©spectateurs » sont corrĂ©lĂ©es pour qualifier les recherches sur ceux qui regardent la tĂ©lĂ©vision »2. Elles correspondent Ă  des approches voisines, complĂ©mentaires, mais diffĂ©renciĂ©es. L’étude de l’audience porte principalement sur les pratiques du mĂ©dia et sur les reprĂ©sentations quantitatives des tĂ©lĂ©spectateurs produites par les dispositifs de mesure de l’audience cf. Bourdon, Meadel, 2014. Les facteurs d’influence contenus dans les messages mĂ©diatiques ainsi que les conditions psychosociales de leur rĂ©ception sont les objets privilĂ©giĂ©s d’un autre axe de recherche cf. Courbet, Fourquet-Courbet, 2003. À l’heure actuelle, l’usage de la terminologie publics » tend Ă  dĂ©finir les contours d’une approche prĂ©cise, celle qui s’intĂ©resse Ă  des collectifs identifiĂ©s, actifs, et circonscrits. Nous nous intĂ©ressons ici Ă  la maniĂšre dont cette dĂ©finition est devenue consensuelle en Sciences de l’information et de la communication et Ă  ses Ă©volutions. Il s’agit de se demander comment la prise en charge de l’objet par une discipline en l’occurrence les SIC, a contribuĂ© Ă  construire le concept mĂȘme de public » par cette discipline. Autrement dit, le positionnement acadĂ©mique et scientifique d’un objet de recherche est ici analysĂ© dans sa dimension historique et Ă©pistĂ©mologique. Si les racines du concept de public comme objet scientifique peuvent ĂȘtre situĂ©es dans des Ă©crits datĂ©s du xxe siĂšcle Dewey, 1927 ; Tarde, 1901, nous situons notre propos dans une prĂ©sentation actualisĂ©e de cette thĂ©matique de recherche. La montĂ©e en lĂ©gitimitĂ© des tĂ©lĂ©spectateurs comme objet de recherche acadĂ©mique 3 En tant que directeur du programme de recherche Communication CNRS, du LCP et de la revue HermĂšs, D ... 4 Dans l’article Les mystĂšres de la rĂ©ception, D. Dayan 1992 159-161 propose explicitement ce dĂ©p ... 3Dans les annĂ©es 1980, l’institutionnalisation des Sciences de l’information et de la communication participe Ă©galement d’un mouvement de rĂ©habilitation de la tĂ©lĂ©vision et de ses tĂ©lĂ©spectateurs comme objet d’étude scientifique. En effet, un engouement gĂ©nĂ©ral pour la problĂ©matique de la communication – Claude Baltz 1985 Ă©voque la nĂ©buleuse inforcom » – a favorisĂ© le dĂ©veloppement d’enquĂȘtes et la diffusion des connaissances. Entre 1985 et 1997, le CNRS met en place un programme Communication » dirigĂ© par Dominique Wolton. Ce dernier vient alors de publier, avec Jean-Louis Missika alors conseiller du PrĂ©sident-directeur-gĂ©nĂ©ral d’Antenne 2 l’ouvrage La folle du logis. La tĂ©lĂ©vision dans les sociĂ©tĂ©s dĂ©mocratiques 1983 ils y affirmaient le rĂŽle dĂ©mocratique et socio-Ă©ducatif de la tĂ©lĂ©vision. Dominique Wolton poursuit cette dĂ©marche en publiant en 1990 un Éloge du grand public, un plaidoyer explicite en faveur des tĂ©lĂ©spectateurs il explique que son objectif est de montrer l’importance » de la tĂ©lĂ©vision, d’un point de vue dĂ©mocratique », en raison du quasi dĂ©sert de rĂ©flexion dont il [le mĂ©dia] est l’objet » ibid. 3. Il dĂ©nonce les lieux communs sur son pouvoir, son influence, la bĂȘtise du public, la passivitĂ© du spectateur, l’aliĂ©nation de l’image » id. 11. Le ton est donnĂ© ; l’étude de la rĂ©ception mĂ©diatique est un thĂšme rĂ©current des appels d’offres alors lancĂ©s par le CNRS dans le cadre de ce programme de recherche sur la communication ». Ainsi, les Recherches mĂ©thodologiques sur les conditions de rĂ©ception et d’appropriation de l’image dans diffĂ©rents contextes culturels » et l’ethnographie des publics des Ă©missions de fiction et des Ă©missions d’information constitution du sens par les publics » sont deux axes d’un appel sur le traitement de l’image fixe et animĂ©e proposĂ© en 1986 ; celui de communication politique 1988 comporte un volet PluralitĂ© des publics et diffĂ©renciation du langage politique ». Dans ce cadre, Dominique Wolton crĂ©e le laboratoire Communication et Politique LCP, CNRS ainsi que la revue HermĂšs en 1988. Parmi les premiĂšres problĂ©matiques traitĂ©es et diffusĂ©es, figure celle des publics en 1989, les membres du LCP ont organisĂ© un colloque intitulĂ© Public et rĂ©ception » au centre Georges Pompidou Ă  Paris, premiĂšre manifestation scientifique d’envergure sur cet objet en France. L’objet du colloque est de faire le point et faire connaĂźtre l’état des savoirs disponibles sur les publics mĂ©diatiques en France, mais aussi Ă  l’étranger. Il rĂ©unit notamment des sociologues de l’EHESS et chargĂ©s de recherche CNRS JĂ©rome Bourdon, Daniel Dayan, Dominique Pasquier
, ainsi que des chercheurs Ă©trangers plutĂŽt reconnus comme spĂ©cialiste de la question de la rĂ©ception mĂ©diatique Ien Ang, John Corner, James Curran, Elihu Katz, Sonia Livingstone, David Morley
. Cette manifestation sera suivie de la publication d’un dossier pluridisciplinaire À la recherche du public » dirigĂ© par Daniel Dayan dans la revue HermĂšs, considĂ©rĂ© depuis lors comme une rĂ©fĂ©rence dans ce domaine de recherche3. Ces deux Ă©lĂ©ments marquent le dĂ©but d’une approche sociologique » des publics qui devient alors dominante dans ce champ d’étude. Celle-ci est notamment incarnĂ©e par Daniel Dayan et son article Les mystĂšres de la rĂ©ception » – considĂ©rĂ© comme une rĂ©fĂ©rence dans ce domaine4. Elle consiste Ă  ne plus solliciter l’expression des tĂ©lĂ©spectateurs, mais Ă  l’observer lĂ  oĂč elle se manifeste spontanĂ©ment. Ce qui conduit Ă  s’intĂ©resser aux processus de constitution d’un public. Chez Daniel Dayan, cela se traduit par l’étude des performances de tĂ©lĂ©spectateurs. 4Quelques annĂ©es plus tĂŽt, toujours dans le cadre du Programme de recherche en communication » du CNRS, et en partenariat avec le Centre national d’étude des tĂ©lĂ©communications, l’appel d’offres La tĂ©lĂ©vision dans l’espace public tĂ©lĂ© cultures et tĂ©lĂ©-Ă©vĂ©nements » inscrit l’écoute de la tĂ©lĂ©vision en tant que pratique culturelle et sociale. Il est remportĂ© par Dominique Boullier, alors docteur en anthropologie familiarisĂ© aux travaux nord-amĂ©ricains sur la rĂ©ception sociale des messages mĂ©diatiques cf. Katz, 1956, ainsi qu’à une perspective ethnomĂ©thodologique. Le projet d’enquĂȘte portait sur les conversations tĂ©lĂ© », c’est-Ă -dire les discussions sur ce mĂ©dia tenues spontanĂ©ment sur le lieu du travail. Il s’agissait de considĂ©rer la rĂ©ception de la tĂ©lĂ©vision comme une activitĂ© interprĂ©tative partagĂ©e ; pour Dominique Boullier, les publics de tĂ©lĂ©vision se constituent au cours d’interactions sociales quotidiennes, en dehors du moment strict de rĂ©ception voir Boullier, 1987, 2003 Ce n’est donc plus la situation de prĂ©sence devant la tĂ©lĂ©vision ou la lecture effective du journal qui permettent de comprendre la rĂ©ception. [
] La tĂ©lĂ©vision se parle au cours d’autres activitĂ©s ou mĂȘme comme activitĂ© centrale de conversation. [
 Les individus] manifestent aux autres membres de la sociĂ©tĂ© ce qu’ils font de la tĂ©lĂ©vision. [
] Ce sont ces discours qu’il faut prendre au sĂ©rieux, non pour ce qu’ils nous disent ce qui s’est passĂ© dans la tĂȘte des gens durant leur exposition au message en question, mais pour ce qu’ils sont, c’est-Ă -dire des activitĂ©s de comptes rendus en tant que telles, qui sont la rĂ©ception elle-mĂȘme ». 5Ainsi, deux idĂ©es principales soit une dĂ©finition performative des publics et la pratique de la tĂ©lĂ©vision comme expĂ©rience sociale, constituent un programme de recherche qui devient dominant dans les annĂ©es 1990-2000 dans le champ acadĂ©mique. Cette perspective est surtout appropriĂ©e par des sociologues des mĂ©dias, mais elle influence la conduite de travaux en sciences de l’information et de la communication. Vers une dĂ©finition consensuelle les publics performants » 5 Comme cela n’est pas le propos principal de cet article, nous ne proposons que quelques illustratio ... 6 Pour Ă©tudier la rĂ©ception d’une sitcom populaire Ă  succĂšs HĂ©lĂšne et les garçons, la sociologue des ... 7 Quelques exemples I. Ang Culture et communication. Pour une critique ethnographique de la conso ... 8 Quelques exemples P. Chambat, A. Ehrenberg TĂ©lĂ©vision, terminal moral », 1993, RĂ©seaux, hors sĂ© ... 6Nous avions pu observer comment l’étude des publics performants s’est principalement dĂ©veloppĂ©e de maniĂšre rĂ©ticulaire autour de chercheurs comme JĂ©rĂŽme Bourdon, Sabine Chalvon, Daniel Dayan, Dominique Pasquier, etc. et de foyers de production et de diffusion des savoirs l’EHESS, le CNRS, le Centre d’étude des mouvements sociaux, l’universitĂ© Paris 3, les revues Les dossiers de l’audiovisuel, HermĂšs, MĂ©diaspouvoirs, RĂ©seaux. La conduite d’enquĂȘtes, de sĂ©minaires ainsi que leur publicisation ont favorisĂ© le dĂ©veloppement de cette approche. L’on peut citer5 l’étude importante menĂ©e par Dominique Pasquier sur la rĂ©ception des adolescents de la sitcom HĂ©lĂšne et les garçons6 ; le rĂŽle important jouĂ© par les revues dans la traduction d’auteurs anglo-saxons considĂ©rĂ©s comme importants pour cette perspective de recherche7 ; ainsi que la publication de textes qui privilĂ©gient l’étude de la rĂ©ception d’une tĂ©lĂ©vision comme objet social et culturel, domestique et quotidien, oĂč l’on s’intĂ©resse aux modes d’appropriations socioculturelle et socioaffective du mĂ©dia par les publics8. Se dĂ©veloppe une approche qui s’intĂ©resse aux modes de constitution des publics, qui s’interroge sur la nature des publics et sur le sentiment d’appartenance ou non Ă  un collectif, et qui s’attache, enfin, Ă  observer les manifestations de la rĂ©ception lĂ  oĂč celle-ci se donne Ă  voir. 9 Notons que P. Sorlin a une bonne connaissance des rĂ©flexions proposĂ©es par D. Dayan, puisqu’il avai ... 10 H. Romeyer, L’autoreflexivitĂ© tĂ©lĂ©visuelle en France, entre communication mĂ©diatique et espace pu ... 11 G. Le Saulnier G., La police nationale dans une sociĂ©tĂ© mĂ©diatisĂ©e. Des stratĂ©gies mĂ©diatiques de l ... 12 G. GoasdouĂ© G., La construction des pratiques informationnelles par les publics des mĂ©dias », ... 13 P. BialĂšs P., Les mĂ©canismes de reconnaissance et la mobilisation de publics dans la mĂ©diatisatio ... 7En SIC, le dĂ©veloppement de cette approche se fait depuis lors Ă  diffĂ©rents niveaux. Par la conduite de doctorats notamment. En 1996, StĂ©phane Calbo, doctorant en SIC Ă  l’universitĂ© Paris 3, soutient une thĂšse intitulĂ©e Six rituels de la consommation tĂ©lĂ©visuelle une approche ethnographique de la rĂ©ception en tant que processus affectif conditionnĂ© par l’appartenance sociale, la logique sĂ©rielle de l’institution tĂ©lĂ©visuelle et le monde du programme » publiĂ©e en 1998. DirigĂ© par Pierre Sorlin9, ce travail a consistĂ© Ă  Ă©tudier les rituels affectifs reproduction d’habitudes, mises en scĂšne de la pratique d’un public actif qui se plie au jeu collectif de la rĂ©ception via l’adoption de certaines conduites spectatorielles. Selon StĂ©phane Calbo, c’est dans le moment de la rĂ©ception, me semble-t-il, qu’un public “prend corps” effectivement et qu’il acquiĂšre une expĂ©rience en tant que telle » Calbo, 2000 214. Cette dĂ©finition fait Ă©cho Ă  celle proposĂ©e de maniĂšre plus dĂ©taillĂ©e quelques annĂ©es plus tard par Dominique Pasquier et Daniel CefaĂŻ 2003 14 en introduction de l’ouvrage collectif Les sens du public Le public n’est pas un donnĂ© en soi, en antĂ©cĂ©dence ou en extĂ©rioritĂ© aux performances qui le visent ; il “se publicise” Ă  travers la ”publicisation” d’un problĂšme social ou d’une mesure politique, d’une Ɠuvre théùtrale ou d’un programme tĂ©lĂ©visuel ». Plus rĂ©cemment, l’on peut citer plusieurs autres travaux, qui traduisent l’installation en Sic de questionnements lĂ©gitimes sur les modes de constitution des publics et leurs manifestations. HĂ©lĂšne Romeyer10 a ainsi Ă©tudiĂ© comment le mĂ©canisme d’autorĂ©flexivitĂ© propre Ă  un certain type de programmes tĂ©lĂ©visuels amĂšne des tĂ©lĂ©spectateurs Ă  se constituer en un public capable de prise de parole. Guillaume Le Saulnier11 a enquĂȘtĂ© sur des modes d’appropriation des sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es policiĂšres par des policiers c’est-Ă -dire des publics particuliĂšrement concernĂ©s » pour reprendre la dĂ©marche initiĂ©e par la sociologue des mĂ©dias Sabine Chalvon Demersay, 2003 et sur la maniĂšre dont celles-ci influencent la constitution de leurs identitĂ©s professionnelles. Il y a aussi la thĂšse de Guillaume GoasdouĂ©12 sur les pratiques informationnelles, ainsi que celle de Pierre BialĂšs13 sur les mĂ©canismes de reconnaissance et la mobilisation de publics dans la mĂ©diatisation du don humanitaire. 14 Dans ce dossier, l’audience n’est pas tant envisagĂ©e du point de vue des techniques de mesure des a ... 8En 2004, la notion de public devient centrale, en tĂ©moigne la publication simultanĂ©e de trois dossiers de revues scientifiques consacrĂ©s Ă  cet objet L’audience. Presse, radio, tĂ©lĂ©vision et internet » HermĂšs, 37, publiĂ© en 200314 ; Figures du public » RĂ©seaux, 126 ; Public, cher inconnu » Le temps des mĂ©dias, 3. C’est Ă  un laboratoire de recherche en sciences de l’information et de la communication, le Centre d’analyse et de recherche interdisciplinaire sur les mĂ©dias Carism de l’Institut français de presse IFP que l’on doit l’initiative de l’organisation d’une JournĂ©e d’étude Questionnements croisĂ©s sur le public et l’audience » autour de ces publications. Avec pour projet de mettre Ă  l’honneur le public, devenu point nodal des interrogations ». Ainsi le 1er avril 2005 ont Ă©tĂ© rĂ©unis Ă  l’universitĂ© Paris 2 des chercheurs de plusieurs disciplines Sic et sociologie principalement pour aborder les problĂ©matiques Parler du public », Parler au public » et Le public parle ». Ainsi observe-t-on qu’une forme de consensus caractĂ©rise la dĂ©finition performative de la notion de public de tĂ©lĂ©vision » dans les annĂ©es 2000 un public qui n’existe pas en soi, mais se constitue de la rencontre avec un dispositif mĂ©diatique. 9En parallĂšle, une autre perspective s’impose peu Ă  peu les enquĂȘtes sur des types spĂ©cifiques de public et sur des phĂ©nomĂšnes dĂ© dĂ©signation, de rĂ©ception, de constitution, d’appropriation ou encore de manifestation de soi. Ainsi en 2002, Philippe Le Guern dirige une publication collective consacrĂ©e aux cultes mĂ©diatiques. S’il parle des publics du culte » dĂšs les premiĂšres lignes de son propos introductif, il prĂ©cise ensuite que, dans le domaine des mĂ©dias – notamment du cinĂ©ma et de la tĂ©lĂ©vision –, des individus se constituent en publics d’Ɠuvres dites cultes par des phĂ©nomĂšnes de rĂ©ception et d’appropriation L’Ɠuvre culte peut ĂȘtre le prĂ©texte autour duquel se construisent des communautĂ©s spectatorielles, avec leurs valeurs, leurs usages, leurs rituels, etc. » Le Guern, 2002 17. Mais, l’auteur explique aussi que cette notion de culte est Ă©galement utilisĂ©e par les chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision, Ă  des fins performatives, dans le cadre de stratĂ©gies publicitaires il s’agit de s’adresser Ă  un public spĂ©cifique au sens d’audience ici, c’est-Ă -dire un public qui a intĂ©riorisĂ© la signification culturelle et sociale » de ce label culte ». DĂšs lors ĂȘtre de ceux qui regardent le programme culte » en question peut devenir valorisant voire un signe de distinction. La troisiĂšme partie de l’ouvrage est particuliĂšrement consacrĂ©e Ă  la tĂ©lĂ©vision avec le cas des publics de sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es cultes » l’on y retrouve un chapitre rĂ©digĂ© par Dominique Pasquier voir infra et d’autres proposĂ©s par des chercheurs en information-communication tels Éric Maigret et Jean-Pierre Esquenazi. Un intĂ©rĂȘt particulier portĂ© aux publics de fans est Ă©galement manifestĂ© par MĂ©lanie Bourdaa 2012, qui a créé en 2014 un groupe de recherche et d’étude sur les fans GREF, extension de travaux menĂ©s au sein de l’unitĂ© SIC MICA universitĂ© Bordeaux Montaigne, ou encore sur les publics festivaliers » [voir l’article consacrĂ© Ă  cet objet dans ce mĂȘme numĂ©ro de la RFSIC], Ă  partir des travaux menĂ©s au sein de l’équipe SIC Culture & Communication du Centre Norbert Elias UMR CNRS-EHESS-UniversitĂ© d’Avignon. Notons que la perspective de recherche sur des types spĂ©cifiques de publics s’enrichit au fur et Ă  mesure, avec l’organisation de manifestations scientifiques tel le colloque À la recherche des publics populaires » organisĂ© Ă  l’UniversitĂ© de Lorraine en 2011 et 2012, oĂč l’on retrouve ce principe de la performance » puisque les thĂ©matiques principales du colloque sont Faire peuple » et Être peuple ». Dans le mĂȘme temps, des appropriations se manifestent, lorsque des chercheurs en Sic prolongent et augmentent cette dĂ©finition en mobilisant des propositions thĂ©oriques et mĂ©thodologiques alternatives. Le public vu par les pratiques socioculturelles 15 Signalons que G. Soulez a une bonne connaissance des travaux de D. Dayan, les deux chercheurs se so ... 10À l’heure actuelle, trois perspectives, au moins, peuvent caractĂ©riser l’appropriation, par les SIC, de la problĂ©matique des publics mĂ©diatiques. Une premiĂšre se caractĂ©riserait par la rencontre de cette approche performative et consensuelle du public avec des dĂ©marches hĂ©ritĂ©es de la sĂ©miologie, du pragmatisme, de l’analyse de contenus ou encore de la rhĂ©torique. C’est le cas de cette enquĂȘte de 2004, de Guillaume Soulez, “Nous sommes le public” Apports de la rhĂ©torique Ă  l’analyse des publics » RĂ©seaux, 126. Le projet consistait Ă  observer des tĂ©lĂ©spectateurs qui manifestent leur activitĂ© de rĂ©ception, en l’occurrence par la rĂ©daction de courriers adressĂ©s Ă  un hebdomadaire culturel spĂ©cialisĂ© notamment dans la tĂ©lĂ©vision et le cinĂ©ma TĂ©lĂ©rama. On y retrouve deux Ă©lĂ©ments principaux de l’approche sociologique des publics type Dayan »15 l’idĂ©e de publicisation, c’est-Ă -dire un public constituĂ© en rĂ©ponse Ă  » Nous proposons d’étudier un niveau intermĂ©diaire [
] l’auditoire, que nous pouvons dĂ©finir en une premiĂšre approximation comme un collectif ponctuel construit par les tĂ©lĂ©spectateurs en rĂ©ponse Ă  un collectif visĂ© par un programme donnĂ© » ibid. 116 ; celle de la performance des publics L’hypothĂšse de l’auditoire est de partir de rĂ©actions attestĂ©es [
] formulĂ©es par les tĂ©lĂ©spectateurs eux-mĂȘmes, pour observer quelles sont les voies habituelles par lesquelles ils construisent le collectif qui donne sens pour eux au programme » id.. L’apport de la rhĂ©torique, selon l’auteur, permet de saisir une des Ă©tapes » de la rĂ©ception, c’est-Ă -dire une forme d’action qui se situe entre la rĂ©action et l’appropriation, nommĂ©e rĂ©activitĂ© » face au programme de tĂ©lĂ©vision. Une des conclusions de l’étude, au sujet de la nature des publics consiste Ă  dĂ©finir l’acte de regarder la tĂ©lĂ©vision comme Une activitĂ© par laquelle on s’expose au moment mĂȘme oĂč l’on veut faire partie d’un ensemble » id. 140. En effet, Guillaume Soulez propose d’utiliser la notion de rĂ©pertoire pour qualifier le registre de rĂ©activitĂ© auquel a recours le tĂ©lĂ©spectateur dans son acte performatif ; elle permet de prendre en compte une conscience du collectif qui caractĂ©rise la rĂ©ception tĂ©lĂ©visuelle Ă©tudiĂ©e sous l’angle des publics. 11En 1994, Jean-Pierre Esquenazi organisait un colloque intitulĂ© La tĂ©lĂ©vision et ses tĂ©lĂ©spectateurs » Ă  l’universitĂ© de Metz. Par la suite, dans la publication Les cultes mĂ©diatiques citĂ© prĂ©cĂ©demment, il prĂ©sentait les rĂ©sultats d’une enquĂȘte menĂ©e sur le public d’une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e considĂ©rĂ©e comme culte Friends il Ă©voquait dĂšs les premiĂšres lignes la sĂ©rie et son » public. Ici, le public de la sĂ©rie Ă©tudiĂ© est celui qui se manifeste comme tel Ă  travers les rĂ©ponses donnĂ©es par de jeunes individus Ă  un questionnaire lycĂ©ens et Ă©tudiants. L’analyse du chercheur repose sur la notion de communautĂ© interprĂ©tative, soit un public, qui, Ă  un moment donnĂ©, se reconnaĂźt et adopte le langage de ce produit » Esquenazi, 2002a 233. La mĂȘme annĂ©e, Jean-Pierre Esquenazi publie l’article Les non-publics de la tĂ©lĂ©vision » dans la revue RĂ©seaux. Il y propose une rĂ©flexion Ă©pistĂ©mologique autour des notions employĂ©es pour qualifier les spectateurs audience, rĂ©ception et public. Ce qui l’amĂšne Ă  rappeler qu’un public est d’abord un rassemblement de personnes qui ont quelque chose en commun » Esquenazi, 2002b 318, ainsi qu’à oser une dĂ©finition des non-publics de tĂ©lĂ©vision ce sont les communautĂ©s dont les pratiques et les goĂ»ts ne sont pas conformes aux pratiques et aux goĂ»ts lĂ©gitimes » ibid. 322. Ceux qui savent inscrire leurs choix ou leurs jugements Ă  l’intĂ©rieur d’une norme sociale du bon goĂ»t parviennent Ă  faire partie d’un public ; mais ceux qui n’ont que des goĂ»ts jugĂ©s “vagues” ou “mĂ©diocres” sont rapidement inclus, qu’ils le veuillent ou non, Ă  l’intĂ©rieur d’une foule, d’une masse ou d’une audience » id. 323. S’inscrivant dans la continuitĂ© de la proposition thĂ©orique de Daniel Dayan, il prĂ©cise en effet que pour ĂȘtre remarquĂ©, un public doit en effet se manifester concrĂštement dans l’espace public » ; cependant, la rĂ©ception domestique des programmes tĂ©lĂ©visuels ne facilite pas de telles rĂ©actions collectives. DĂšs lors, selon le chercheur, les classes dominantes qui manifestent leur dĂ©sapprobation des contenus tĂ©lĂ©visuels sont un premier emblĂšme de constitution d’un public de
 tĂ©lĂ©vision » id. 331. Ce faisant, Jean-Pierre Esquenazi appelait Ă  un dĂ©veloppement des recherches sur la formation des non-publics ; appel qui peut aujourd’hui ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un Ă©lĂ©ment de rĂ©fĂ©rence dans le domaine de l’étude des publics, Ă  la faveur notamment de cette enquĂȘte, de la rĂ©flexion sur les non-publics » qui l’accompagne, et de la publication, en 2003, du manuel Sociologie des publics collection RepĂšres » des Ă©ditions La DĂ©couverte. Notons Ă©galement que Jean-Pierre Esquenazi est l’auteur de la contribution Les mĂ©dias et leurs publics », publiĂ©e dans le chapitre consacrĂ© aux Objets » dans le manuel Sciences de l’information et de la communication. Objets, savoirs, discipline, dirigĂ© par StĂ©phane Olivesi 2006. À ce sujet, il est intĂ©ressant de relever l’évolution de la perception et de la dĂ©finition de la notion de public dans le champ de la communication lorsque Lucien Sfez coordonne en 1993 le Dictionnaire critique de la communication, il fait appel Ă  Michel Souchon, sociologue de formation et praticien de la mesure d’audience il fut successivement directeur des Ă©tudes de TF1, puis d’Antenne 2 et enfin de la PrĂ©sidence de France TĂ©lĂ©visions, pour la rĂ©daction de la notice Public/publics de tĂ©lĂ©vision ». Il s’agit alors de dĂ©crire la diversitĂ© des comportements tĂ©lĂ©spectatoriels Ă  l’aune des donnĂ©es quantitatives proposĂ©es par les mesures d’audience Il est possible, en se basant sur les banques de donnĂ©es construites par les instituts qui mesurent l’audience, de dresser une sorte de cartographie des comportements des tĂ©lĂ©spectateurs » Souchon, 1993 1045. Mais Michel Souchon y rĂ©habilite surtout le grand public » en expliquant que, contrairement aux idĂ©es reçues, ceux qui regardent beaucoup la tĂ©lĂ©vision sont aussi ceux qui regardent une plus grande variĂ©tĂ© de genres de programmes notamment les informations et les documentaires tandis que les petits spectateurs » ne sont pas si sĂ©lectifs et exigeants qu’on l’imagine. Une vingtaine d’annĂ©es plus tard, lorsque Jean-Pierre Esquenazi 2006 fait le point sur Les mĂ©dias et leurs publics », on comprend l’évolution des problĂ©matiques la connaissance des publics doit se faire Ă  partir des publics eux-mĂȘmes et de leurs capacitĂ©s d’interprĂ©tation et d’appropriation, de restructuration, etc. 16 Citons, pour exemple, la publication collective Les publics de la culture, coordonnĂ©e par O. Donnat ... 12La promotion tardive – pour ne pas dire la rĂ©habilitation – en France des Cultural Studies par le chercheur en information-communication Éric Maigret a Ă©galement eu pour effet de placer l’étude des publics au premier plan. Et de mettre en avant la variĂ©tĂ© des compĂ©tences que les publics mettent en Ɠuvre dans l’activitĂ© de rĂ©ception de messages tĂ©lĂ©visĂ©s L’analyse des publics des mĂ©dias et de la façon dont ils recevaient leurs messages a tout de suite montrĂ© que les individus n’étaient pas des ĂȘtres passifs soumis au pouvoir des mĂ©dias. Ils manifestent au contraire des facultĂ©s diffĂ©rentes d’attention, de comprĂ©hension, d’interprĂ©tation, d’acceptation ou de refus dans lesquelles leur situation personnelle et sociale joue un grand rĂŽle » Maigret, 2003 50. L’importation de ce renversement d’approche des Cultural Studies s’accompagne d’une volontĂ© de dĂ©passement du modĂšle sociologique de la domination et de la thĂ©orie critique classique qui, non seulement, hiĂ©rarchisent les pratiques culturelles, mais excluent de celles-ci la tĂ©lĂ©vision, mĂ©dia de l’aliĂ©nation par excellence, des masses, et de l’illĂ©gitime distraction facile16. Les chercheurs en SIC qui travaillent sur les Ă©tudes culturelles mobilisent les enquĂȘtes sur la culture de masse, sur les milieux populaires, les contre-cultures », les publics marginalisĂ©s, ainsi que les Ă©tudes sur les capacitĂ©s d’interprĂ©tation des publics et sur les pratiques quotidiennes. Les thĂ©ories sur la lĂ©gitimitĂ© culturelle envisagent le rapport au mĂ©dia sur les modes de la manipulation et de la domination. Éric Maigret et Éric MacĂ© proposent de penser de maniĂšre combinĂ©e mĂ©dias et culture, et de ne pas considĂ©rer les pratiques mĂ©diatiques comme des actes indĂ©pendants, isolĂ©s, mais comme des Ă©lĂ©ments constitutifs des rapports sociaux. Éric MacĂ© explique que les mĂ©dias et les reprĂ©sentations mĂ©diatiques sont indissociables de la sphĂšre publique notion qu’il prĂ©fĂšre ici Ă  celle d’espace public, dont ils peuvent ĂȘtre des scĂšnes des lieux d’exposition et/ou des acteurs. DĂšs lors, les publics ne sont plus des objets de recherche sur lesquels se focaliser en tant que tels les membres des publics sont des individus qui peuvent manifester leur sensibilitĂ© Ă  une cause, un Ă©vĂ©nement, etc. qui se mĂ©diatise Ă  un moment donnĂ©. Le public est une manifestation des rapports sociaux, il est un Ă©lĂ©ment de construction de la rĂ©alitĂ© Qu’on s’intĂ©resse aux controverses publiques, aux reprĂ©sentations mĂ©diatiques ou Ă  l’expĂ©rience des ”publics”, c’est au fond la mĂȘme chose qu’on Ă©tudie la maniĂšre dont les mouvements culturels qu’ils soient conservateurs, rĂ©actionnaires ou transgressifs construisent conflictuellement la rĂ©alitĂ© Ă  travers cette forme spĂ©cifique de mĂ©diation qu’est la mĂ©diation mĂ©diatique » MacĂ©, 2005 42. Ainsi, Penser les mĂ©diacultures Maigret, MacĂ©, 2005 consiste Ă  ne plus considĂ©rer les mĂ©dias comme objet central dans les activitĂ©s de rĂ©ception des individus. DĂšs lors, il s’agit de s’intĂ©resser aux expĂ©riences publiques plutĂŽt qu’aux publics Une sociologie des publics est condamnĂ©e Ă  disparaĂźtre pour rĂ©ussir pleinement et se transforme alors en sociologie de l’espace public et de l’expĂ©rience, qui ne considĂšre pas les spectateurs ou les auditeurs comme isolĂ©s dans leur acte de rĂ©ception, mĂȘme s’ils sont vus comme psychologiquement capables et socialisĂ©s, mais comme actifs au sein d’un espace de prises de position oĂč il s’agit de se faire entendre » Maigret, 2003 53. Conclusion 13Les SIC ont accompagnĂ© un mouvement de rĂ©habilitation des publics de tĂ©lĂ©vision sur la scĂšne acadĂ©mique. Puis, elles ont participĂ© du mouvement de stabilisation de la dĂ©finition des publics collectifs ne prĂ©existant pas au produit mĂ©diatique. Le mouvement le plus rĂ©cent est celui de l’appropriation qui se caractĂ©rise par la proposition de dĂ©finitions, non pas alternatives, mais prolongĂ©es, augmentĂ©es, qui devraient permettre de saisir davantage la complexitĂ© de l’activitĂ© de rĂ©ception mĂ©diatique comme Ă©lĂ©ment constitutif des rapports des individus au monde qui les entoure. 14L’on pourrait penser que les recherches sur les publics en sciences de l’information et de la communication relĂšvent d’un rendez-vous pas totalement rĂ©ussi » Boure, 2007 258, car elles ne sont pas si nombreuses et restent encore dĂ©connectĂ©es de recherches connexes en sociologie des publics de la culture musĂ©es, festivals, en sociologie de la consommation culturelle sociologie du loisir et des pratiques de sortie, notamment, en marketing ou en psychologie des publics, soit d’un ensemble de champs et terrains dont les apports croisĂ©s pourraient ĂȘtre beaucoup plus frĂ©quents. Les manifestations scientifiques consacrĂ©es Ă  cet objet restent encore assez rares dans le champ disciplinaire des SIC, ainsi que les interventions sur l’objet lors des congrĂšs comme ceux de la SFSIC, par exemple. Pour autant, l’on peut affirmer que les publics sont un objet aujourd’hui totalement lĂ©gitime en sciences humaines et sociales, et en SIC en particulier, ce dont tĂ©moigne la publication de ce numĂ©ro thĂ©matique de la Revue Française des sciences de l’information et de la communication. Haut de page Bibliographie Baltz Claude, La nĂ©buleuse Inforcom », RĂ©seaux, 1985, 13, p. 7-13. Bourdon JĂ©rĂŽme, Meadel CĂ©cile, dirs, Television audiences aroud the world, Palgrave MacMillan, 2014 Boullier Dominique, La conversation tĂ©lĂ©, Rennes, Lares, 1987. Boullier Dominique, La tĂ©lĂ©vision telle qu’on la parle, Paris, Éd. L’Harmattan, 2003. Bourdaa MĂ©lanie, Keep calm and join the fandom. 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Haut de page Notes 1 Dans la lignĂ©e des cinĂ©-clubs », les tĂ©lĂ©s-clubs dĂ©signent une pratique de rĂ©ception collective de la tĂ©lĂ©vision, favorisĂ©e par les mouvements d’éducation populaire en association avec la Radio diffusion tĂ©lĂ©vision française. Il s’agissait d’organiser des souscriptions dans des villages permettant l’acquisition d’un poste ; puis de mettre en place des sĂ©ances de visionnage collectives, suivies de discussions autour des rĂ©actions et ressentis des individus, souvent orchestrĂ©es par l’instituteur du village voir Dumazedier, 1955 ; Levy, 1999. 2 D’emblĂ©e, il est Ă  noter que la notion d’usagers n’est pas mobilisĂ©e par les SIC lorsqu’il s’agit des recherches sur les publics de tĂ©lĂ©vision ; elle semble d’avantage rĂ©servĂ©e aux recherches sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication NTIC. 3 En tant que directeur du programme de recherche Communication CNRS, du LCP et de la revue HermĂšs, D. Wolton a favorisĂ© le traitement de la problĂ©matique des publics ; en ce qui concerne particuliĂšrement le colloque Public et rĂ©ception » et le dossier À la recherche des publics », il est important de souligner le rĂŽle de passeur et de thĂ©oricien alors jouĂ© par D. Dayan, considĂ©rĂ© comme l’introducteur de la problĂ©matique de la rĂ©ception en France cf. l’article maintes fois citĂ© Les mystĂšres de la rĂ©ception », 1992 pour une analyse plus dĂ©taillĂ©e de ce rĂŽle, voir SĂ©gur, 2010. 4 Dans l’article Les mystĂšres de la rĂ©ception, D. Dayan 1992 159-161 propose explicitement ce dĂ©placement L’un des objectifs des Ă©tudes de rĂ©ception est alors de passer Ă  l’étude de cette quatriĂšme fiction de proposer une ethnographie des modes d’autoreconnaissance des publics. [
] Il leur Ă©choit de savoir comment se constituent les publics [
] et de rĂ©flĂ©chir sur les consĂ©quences d’une telle constitution ». Ce programme est unanimement considĂ©rĂ© comme un tournant pour les recherches sur les tĂ©lĂ©spectateurs Un important travail de dĂ©construction de la notion de “public” » Breton, Proulx, 2002 245 ; Ce renversement de point de vue s’accompagne d’un “tournant” mĂ©thodologique visant Ă  repenser les outils et les modes de saisie des donnĂ©es, et aboutit, le plus souvent dans une perspective ethnographique, Ă  des observations, entretiens, voire des sĂ©jours au sein de ce groupe exotique et mystĂ©rieux que constitue dĂ©sormais le public de tĂ©lĂ©vision » Le Grignou, 2003 3. 5 Comme cela n’est pas le propos principal de cet article, nous ne proposons que quelques illustrations du dĂ©veloppement de cette approche ; nous nous permettons de renvoyer le lecteur vers une autre publication pour une Ă©tude plus dĂ©taillĂ©e de la constitution rĂ©ticulaire de cette perspective de recherche SĂ©gur, 2010. 6 Pour Ă©tudier la rĂ©ception d’une sitcom populaire Ă  succĂšs HĂ©lĂšne et les garçons, la sociologue des mĂ©dias D. Pasquier 1999 a dĂ©veloppĂ© trois dispositifs qui ont consistĂ© Ă  envisager l’acte de rĂ©ception comme un acte du quotidien et comme un processus d’interprĂ©tation et d’utilisation des images dans sa comprĂ©hension de la rĂ©alitĂ© l’observation des comportements de jeunes tĂ©lĂ©spectatrices Ă  domicile au moment de la diffusion du programme, la distribution d’un questionnaire Ă  700 collĂ©giens et lycĂ©ens sur les goĂ»ts en terme de sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es, ainsi que l’analyse du courrier adressĂ© aux acteurs, reçu Ă  la sociĂ©tĂ© de production, dans lequel les tĂ©lĂ©spectateurs manifestent leur appartenance au public des fans de la sĂ©rie. D. Pasquier a ainsi mis Ă  jour le rĂŽle de cette sĂ©rie comme ressource identitaire, parmi d’autres, pour ces publics. Cette enquĂȘte a donnĂ© lieu Ă  la publication d’un ouvrage, mais aussi de nombreux articles et chapitres d’ouvrages collectifs plusieurs annĂ©es aprĂšs sa rĂ©alisation. 7 Quelques exemples I. Ang Culture et communication. Pour une critique ethnographique de la consommation des mĂ©dias », 1993, HermĂšs, 11-12 ; T. Liebes À propos de la participation des tĂ©lĂ©spectateurs », 1997, RĂ©seaux, hors sĂ©rie Sociologie de la communication » ; S. Livingstone Du rapport entre audiences et publics », 2004, RĂ©seaux, 126. 8 Quelques exemples P. Chambat, A. Ehrenberg TĂ©lĂ©vision, terminal moral », 1993, RĂ©seaux, hors sĂ©rie Sociologie de la tĂ©lĂ©vision » ; S. Proulx, Laberge Vie quotidienne, culture tĂ©lĂ©visuelle et construction de l’identitĂ© familiale », 1995, RĂ©seaux, 70 ; S. Calbo Les manifestations de l’affectivitĂ© en situation de rĂ©ception tĂ©lĂ©visuelle », 1998, RĂ©seaux, 90. 9 Notons que P. Sorlin a une bonne connaissance des rĂ©flexions proposĂ©es par D. Dayan, puisqu’il avait Ă©tĂ© membre de son jury de thĂšse dans les annĂ©es 80 et a notamment contribuĂ© – par la rĂ©daction d’un compte rendu de lecture – Ă  faire connaĂźtre en France l’ouvrage Media Events 1992, coĂ©crit par Daniel Dayan et Elihu Katz enquĂȘte sur les publics des cĂ©rĂ©monies tĂ©lĂ©visĂ©es. 10 H. Romeyer, L’autoreflexivitĂ© tĂ©lĂ©visuelle en France, entre communication mĂ©diatique et espace public de dĂ©bat les cas ArrĂȘts sur images et L’hebdo du mĂ©diateur », ThĂšse de doctorat en sciences de l’information et de la communication, UniversitĂ© Stendhal, Grenoble 3, 2004. 11 G. Le Saulnier G., La police nationale dans une sociĂ©tĂ© mĂ©diatisĂ©e. Des stratĂ©gies mĂ©diatiques de l’organisation aux usages et rĂ©ceptions des mĂ©dias par la profession, ThĂšse de doctorat en sciences de l’information et de la communication, UniversitĂ© PanthĂ©on Assas, Paris, 2010. 12 G. GoasdouĂ© G., La construction des pratiques informationnelles par les publics des mĂ©dias », ThĂšse de doctorat en sciences de l’information et de la communication, UniversitĂ© PanthĂ©on Assas, Paris, 2012. 13 P. BialĂšs P., Les mĂ©canismes de reconnaissance et la mobilisation de publics dans la mĂ©diatisation du don humanitaire », ThĂšse de doctorat en sciences de l’information et de la communication, UniversitĂ© PanthĂ©on Assas, Paris, 2013. 14 Dans ce dossier, l’audience n’est pas tant envisagĂ©e du point de vue des techniques de mesure des auditoires et lectorats, mais elle est plutĂŽt mise en perspective par l’entremise de la question de la connaissance des publics. 15 Signalons que G. Soulez a une bonne connaissance des travaux de D. Dayan, les deux chercheurs se sont cĂŽtoyĂ©s lors de manifestations scientifiques et se citent mutuellement cf. Dayan, 2002. 16 Citons, pour exemple, la publication collective Les publics de la culture, coordonnĂ©e par O. Donnat et P. Tolila en 2003, au sein de laquelle les papiers sur les publics des mĂ©dias peinent Ă  trouver leur place, et se limitent » Ă  deux textes sur une cinquantaine au total signĂ©s H. Glevarec et D. Pasquier dans un chapitre Culture jeune et publics juvĂ©niles ».Haut de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique CĂ©line SĂ©gur, L’étude des publics de tĂ©lĂ©vision en SIC. Quelle Ă©volution conceptuelle ? », Revue française des sciences de l’information et de la communication [En ligne], 7 2015, mis en ligne le 30 septembre 2015, consultĂ© le 18 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page Auteur CĂ©line SĂ©gurCĂ©line SĂ©gur est maĂźtre de confĂ©rences en Sciences de l’information et de la communication et chercheuse au Centre de recherche sur les mĂ©diations UniversitĂ© de Lorraine. Ses travaux portent sur les figures de publics construites par les discours scientifiques, institutionnels et mĂ©diatiques ainsi que leurs enjeux sur les pratiques effectives. Elle a publiĂ© en 2010 l’ouvrage Les recherches sur les tĂ©lĂ©spectateurs. Trajectoires acadĂ©miques aux Ă©ditions HermĂšs/ de page Ilest possible de trouver les mĂ©dias citĂ©s ci-dessus (journaux, magazines, chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision et radios) sur internet. Mais sur internet, il y a aussi les mĂ©dias sociaux . Ce sont
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