Dansle laboratoire de l'Ăcole de biologie marine et d'aquaculture de l'UniversitĂ© James Cook, les naissains d'huĂźtres perliĂšres sont gĂ©nĂ©ralement rĂ©partis en classes de taille dĂšs l'Ăąge de 3 mois et demi. Les individus Ă croissance rapide (hauteur de la coquille supĂ©rieure Ă 10 mm) sont alors sĂ©parĂ©s de ceux qui se dĂ©veloppent normalement (hauteur de la coquille
Par David patsourisPubliĂ© le 10/05/2010 Ă 10h21 Entre espoir et angoisse, les professionnels prĂ©parent le captage du naissain. AssommĂ©s par les surmortalitĂ©s sur les jeunes huĂźtres, sans stock ou presque, ils ont un besoin vital d'une grosse rĂ©colte 2010. Sur les ports de Gujan, les paquets de tuiles s'empilent sur les palettes, le long des cabanes. Dans les cabanes, le moral n'est pas bon les stocks sont bas Ă faire pleurer. La faute Ă un manque de naissain depuis quelques temps et Ă d'impitoyables surmortalitĂ©s dues depuis deux ans Ă l'herpĂšs-virus OsHV-1 qui s'attaque aux cellules de l'huĂźtre et les conduit Ă s'autodĂ©truire en pĂ©riode de reproduction, quand elles sont affaiblies. Depuis trois semaines, les nouvelles venues de MĂ©diterranĂ©e font peur Ă tout le monde les premiĂšres mortalitĂ©s de l'annĂ©e 2010 se sont dĂ©clarĂ©es en Corse et dans le golfe du Lion. Ici, rien. L'herpĂšs ne tuerait que dans des eaux Ă 16 ou 17 degrĂ©s. Au port de Meyran, SĂ©bastien Condom, du Gaec du banc d'Arguin, se rappelle L'an dernier, les mortalitĂ©s avaient frappĂ© le 2 mai. LĂ , on n'a encore rien vu. On espĂšre que cette mortalitĂ© ne viendra pas. On attend⊠» Un virus plus virulent ?Les eaux sont aujourd'hui encore trop froides. Et l'angoisse monte lĂ©gitimement on a pu observer jusqu'Ă 80 ou 90 % de casse. Dans notre Ă©dition charentaise-maritime du 5 mai, Nathalie Cochennec-Laureau, responsable du projet national surmortalitĂ©s du naissain d'huĂźtres creuses, expliquait qu'en 2009, un variant de l'herpĂšs virus a Ă©tĂ© identifiĂ© Et il s'est trĂšs vite adaptĂ© au milieu. » Sera-t-il plus virulent ? Dans ce contexte, il faut du naissain cet Ă©tĂ©, absolument, explique Ludovic Vigier, de la cabane du Routioutiou au port de Larros. Nous, on va passer l'Ă©tĂ©, et NoĂ«l, difficilement. Mais sans naissain, nous aurons de gros problĂšmes pour la suite. » Tous disent la mĂȘme chose. Les deux ou trois mois qui viennent vont ĂȘtre dĂ©cisifs, assure Cyril Lafon, de Gujan. S'il n'y a pas d'huĂźtres cet Ă©tĂ©, je ne sais pas comment on va faire. » Oui, moi j'y crois trĂšs fort »Dans sa petite cabane Ă Gujan, Laurent Labat a gardĂ© deux tuiles qu'il expose prĂšs de la fenĂȘtre Sur celle-ci, vous avez les traces du gros captage 2008 et sur celle-ci, celui de 2009. Il n'y a plus rien. Sur la cĂŽte du Ferret, ça a un peu captĂ©, mais dans les Hauts du Bassin, c'Ă©tait minable, vraiment minable. » SĂ©bastien Condom rĂ©sume bien les choses Comment voulez-vous faire de l'ostrĂ©iculture sans huĂźtre ? »Les ostrĂ©iculteurs essaient de se dĂ©brouiller face Ă cette situation dramatique ». Au bout d'un des chenaux de Gujan, Mireille Mazurier raconte qu'elle a beaucoup ramassĂ© dans ses parcs, toutes les huĂźtres tombĂ©es, tout ce qu'on trouvait, mais maintenant, les parcs sont propres. » Mireille Mazurier ne vend plus de naissain depuis 2008 On garde ce qui reste pour nous. On a de quoi faire une petite saison. » Danielle Lengeron est dans la mĂȘme situation Le naissain a reprĂ©sentĂ© parfois 40 % de mon chiffre d'affaires. Mais maintenant, je ne vends plus rien. »Certains sont prĂȘts Ă s'adresser aux Ă©closeries. Oui, avoue Cyril Lafon. Alors que je ne leur ai jamais achetĂ© de ma vie. » SĂ©bastien Condom aussi a contactĂ© des Ă©closeurs. S'il n'y a que ce moyen, je le ferai⊠»Et puis il faut bien prĂ©parer le captage 2010. Tout le monde va poser » Ă bloc, c'est-Ă -dire mettre dans l'eau le plus de collecteurs possibles. Je poserai mĂȘme les vĂ©los de mes enfants », sourit SĂ©bastien Condom. Un bon captage, mĂȘme avec de grosses mortalitĂ©s assurerait un minimum de dans trois moisLaurent Labat est plein d'espoirs Cette annĂ©e, le milieu est nickel. J'avais pas vu autant de crabes et d'Ă©toiles de mer depuis longtemps. Ăa veut dire qu'elles ont Ă manger. Et puis les huĂźtres poussent Ă mort. On a touchĂ© le fond et maintenant, nous allons remonter. Oui moi j'y crois vraiment trĂšs fort. » Comme le dit Cyril Lafon, dans deux ou trois mois, on saura. » "Le test souris, c'est du passĂ©" Les souris peuvent bien mourir, elles ne changeront rien Ă l'affaire cette annĂ©e, le test chimique prĂ©domine. L'Ă©tĂ© 2010 ne devrait pas ressembler Ă l'Ă©tĂ© 2009 et sa succession d'interdiction Ă la vente des huĂźtres d'Arcachon. L'an dernier, on allait chercher les huĂźtres, on prĂ©parait notre marchĂ©, et on attendait le SMS de la section rĂ©gionale pour savoir si nous aurions ou non le droit de vendre, raconte Cyril Lafon. C'Ă©tait compliquĂ©. Ăa touchait notre trĂ©sorerie, mais aussi la confiance des consommateurs. » Mireille Mazurier avoue que l'annĂ©e 2010, de ce point de vue, est plus rassurante La disparition du test souris nous apporte plus de sĂ©rĂ©nitĂ©, c'est Ă©vident. C'est un souci de moins, voilà ⊠» Et Ă cĂŽtĂ© du gouffre d'angoisse que reprĂ©sente le captage 2010 et l'herpĂšs qui dĂ©cime les stocks, le test souris pĂšse bien peuâŠ
Ainsi il est impĂ©ratif de rĂ©aliser des suivis de contrĂŽle sur plusieurs annĂ©es aprĂšs la fin des travaux pour vĂ©rifier la prĂ©sence de naissains dâhuĂźtres sur les coquilles restantes. Le suivi post-travaux de la macrofaune benthique et des sĂ©diments rĂ©alisĂ© en 2021 nous permettra dâĂ©valuer la recolonisation de la macrofaune benthique sur les zones oĂč les gisements ont Ă©tĂ©
Ala pĂ©riode des fĂȘtes, les commandes viennent du monde entier, des meilleurs restaurants et des connaisseurs qui font livrer par tous les moyens les huĂźtres depuis Riec-sur-BĂ©lon. Les ostrĂ©iculteurs connaissent alors une pĂ©riode dâintense activitĂ©, lâhuĂźtre Ă©tant le mets incontournable des repas de NoĂ«l et de la Saint-Sylvestre.
Unefois fécondés, ces oeufs deviennent des larves d'hußtres : les naissains. Les professionnels procÚdent alors au captage, ils déposent
Del'Antiquité à nos jours, découvrez les origines de l'hußtre, l'évolution de son élevage et de sa consommation, avec un focus sur les différentes espÚces d'hußtres. La présentation de son anatomie et de son cycle de vie vous permettront aussi de discerner les différentes parties qui composent l'hußtre creuse. L'hußtre à travers l'histoire
naissainsviennent de Charente-Maritime. Les matĂ©riaux en PVC sont les principaux collecteurs utili- sĂ©s. Huit fois sur dix, les huĂźtres sont placĂ©es sur des tables dâĂ©levage dans des parcs de grossissement. Une huĂźtre creuse sur dix produite sur le littoral ligĂ©rien Agreste Pays de la Loire LâostrĂ©iculture dans les Pays de la Loire Source : Agreste - Recensement de la
Pour les huĂźtres, câest notre vision occidentale đ Au Vietnam par exemple on peut ĂȘtre choquĂ© par le nombre dâemballages plastiques dans la nature. Les gens ne sont pour lâinstant pas sensibles Ă cela. Ca viendra
Lesmeilleurs rendements sont retrouvĂ©s, comme les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, sur les sites les plus proches de lâembouchure, Arguin avec 49,3 kg pour 2 000 naissains, BĂ©lisaire avec 54,9 kg pour 2000 naissains et Grand banc avec 48,9 kg pour 2000 naissains. Les sites des Grahudes et des Jalles se distinguent par leurs faibles rendements sur ce lot dâhuĂźtres.
Leconchyliculteur Ă Courry intervient dĂšs la ponte, en captant les naissains ou larves immergĂ©s dans des enceintes dâeau de mer ou produites dans des bassins artificiels (Ă©closeries).. Pour rĂ©aliser cette opĂ©ration, il pose des supports solides, comme des cordages en plastique, sur lesquels les larves viennent sâagglutiner.
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d ou viennent les naissains d huitres