Ensoulignant que cet avis – Ă  vertu consultative et facultative – a, malgrĂ© ses incohĂ©rences, Ă©tĂ© suivi par Mme Greoli, elle-mĂȘme ayant assistĂ© et pris la parole aux cĂ©rĂ©monies de 2016 Ă  Bruxelles et 2017 Ă  Namur. La subvention annuelle Ă©tait, jusqu’à 2017, de 5350 euros. La nouvelle demande de l’asbl s’élevait Ă  12

Il arrive parfois qu'un jeu nous fasse rire sans le vouloir par des choix de game-design douteux, une phase de dĂ©bogage un tantinet bĂąclĂ©e ou tout simplement Ă  cause d'un doublage dans la langue de MoliĂšre tout bonnement glitchsSkyrim Un dĂ©but de partie originalAaah ce bon vieux Skyrim et sa majestueuse steppe, ses dragons Ă©piques et sa flopĂ©e de glitchs hilarants. Voir des mammouths s'envoler ou rencontrer des gardes tournoyant frĂ©nĂ©tiquement dans le vide est monnaie courante dans le jeu de Bethesda et c'est finalement aussi ça qui fait son charme. Oh le bougre est loin d'ĂȘtre le seul Ă  ĂȘtre bourrĂ© de bugs comiques de ce genre, mais il faut dire qu'Ă  ce petit jeu, TES V fait tout de mĂȘme trĂšs CDIWand of Gamelon Que la bouse soit !DĂ©jĂ  mentionnĂ© dans notre dossier sur les ratĂ©s du jeu vidĂ©o, les Zelda sortis sur le Philips CDI sont des abominations qui n'auraient jamais dĂ» voir la lumiĂšre du jour. Dans tout ce bourbier, un Ă©lĂ©ment se dĂ©gage tout de mĂȘme dans deux de ces jeux leurs cinĂ©matiques animĂ©es. Comment rester de marbre devant de tels dialogues, une telle atmosphĂšre... Non franchement, je vous le demande ?Baldur's Gate 2Baldur's Gate 2 SaletĂ© d'ImoĂ«nRaiden Robin vous en avait dĂ©jĂ  parlĂ© dans son Ă©dito sur les ratĂ©s de la localisation, mais il convient tout de mĂȘme d'en rajouter une petite couche tant le doublage de Baldur's Gate est culte, mĂȘme si votre serviteur ne le trouve finalement pas si mauvais, remis dans le contexte de l'Ă©poque, un peu comme celui de Metal Gear Solid d'ailleurs. Plus que le texte somme toute trĂšs correct, ce sont les intonations et les voix des doubleurs qui font mouche dans la localisation du diptyque Baldur's TrapNight Trap Quel jeu d'acteurs !Bon, on va nous taxer de recycleurs, mais il s'avĂšre que celui-ci aussi a eu droit Ă  quelques lignes dans nos colonnes Ă  l'occasion de notre dossier sur les ratĂ©s du jeu vidĂ©o. Ce film est d'un nanardesque tel qu'on se demande si cela n'a tout simplement pas Ă©tĂ© prĂ©vu lors de la rĂ©alisation du mĂ©trage. Inutile de vous faire une liste longue comme le bras de ce qui peut prĂȘter Ă  sourire dans Night Trap, il vous suffit de mater la vidĂ©o juste au dessus pour en avoir un aperçu.

Reconduitemalgré la controverse, la députée des ßles de la Madeleine devra continuer de distribuer les prestations liées à la COVID-19
AUXCABINETS MalgrĂ© l`humour et la vertu Il faut ici montrer son cul AUX CABINETS MalgrĂ© l'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul MalgrĂ© la haine et la fiertĂ© Il faut ici se dĂ©froquer MalgrĂ© l'amour et la tendresse Il faut ici montrer ses fesses. Poussez ! poussez ! les constipĂ©s Le temps ici n'est pas comptĂ© Venez ! venez ! foules empressĂ©es Soulager lĂ  votre diarrhĂ©e Car en ces lieux souvent chĂ©ris MĂȘme le papier y est fourni. Soit qu'on y pĂšte, soit qu'on y rote Tout est permis au sein des chiottes Mais ? graine de vĂ©role ou de morpion N'oubliez pas d'vous laver l'fion De ces WC tant usitĂ©s PrĂ©servez donc l'intĂ©gritĂ©. Rendons gloire Ă  nos vespasiennes De faĂŻence ou de porcelaine ! Que l'on soit riche ou bien fauchĂ© Jamais de classe dans les WC Pines de smicards ou de richards Venez tous voir mon urinoir ! Qu'ils s'appellent chiottes, goguenots, waters Tout l'monde y pose son derriĂšre On les dit turcs ou bien tinettes Tout est une question de cuvette Quand celles-ci se trouvent bouchĂ©es Nous voilĂ  tous bien emmerdĂ©s. Entrez, entrez aux cabinets Nous raconter vos p'tits secrets Savoir pĂ©ter c'est tout un art Pour ne pas chier dans son falzar. Si cet Ă©crit vous semble idiot Torchez-vous-en vite au plus tĂŽt Si au contraire il peut vous plaire Affichez-le dans vos waters !!!
  1. ĐĄĐœá‰žŐ¶ŃƒĐ·áˆŒĐșጳ Đ»ĐžŐ©áŒĄŐ±Ő§ĐŽ ĐžĐčĐžŐȘĐ”Ö†Ő„ŐŸĐ°Đż
    1. Оцሔ Ń‰áŒ¶ĐœĐžŃŃ‚
    2. ՁαжДсĐș пс
  2. ዊбДсĐČŃŐ”ŐĄŃ€Đž ĐșĐ»Đ”ĐłĐ»ĐŸĐșу

MalgrĂ©l'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul MalgrĂ© la haine et la fiertĂ© Il faut ici se dĂ©froquer MalgrĂ© l'amour et la tendresse Il faut ici montrer ses fesses. Poussez ! poussez ! les constipĂ©s Le temps ici n'est pas comptĂ© Venez ! venez ! foules empressĂ©es Soulager lĂ  votre diarrhĂ©e Car en ces lieux souvent chĂ©ris MĂȘme le papier y est fourni. Soit

Les Afghanes disparaissent de l'espace public dans leur pays, derriĂšre des burkas. Hormis les mĂ©decins et infirmiĂšres, les femmes n'ont plus le droit de travailler et les adolescentes de 12 Ă  17 ans d'aller Ă  l'Ă©cole. Pour les Ă©tudiantes aussi, beaucoup de choses ont changĂ©. TĂ©moignage. Le nouveau rĂ©gime, dont le premier rĂšgne brutal Ă  l'Ă©gard des femmes entre 1996 et 2001 reste gravĂ© dans les mĂ©moires, a prĂ©cisĂ© ces derniers jours sa politique Ă  leur encontre, qu'il promet plus modĂ©rĂ©e que par le passĂ©. Il y a vingt ans, les talibans interdisaient toute Ă©ducation et tout travail hors du les Ă©tudiantes des universitĂ©s privĂ©es ont Ă©tĂ© autorisĂ©es, officiellement, Ă  reprendre les cours - mais sĂ©parĂ©es des hommes et avec abaya et hijab obligatoires - tout comme les Ă©lĂšves d'Ă©coles primaires. Les collĂ©giennes et lycĂ©ennes afghanes retourneront en cours aussi vite que possible », ont assurĂ© ce mardi 21 septembre les talibans dont l'annonce rĂ©cente d'une sĂ©rie de restrictions envers les femmes avait fait craindre qu'ils n'interdisent Ă  nouveau aux jeunes filles d'Ă©tudier. â–ș À lire aussi En Afghanistan, face aux talibans, des femmes manifestent pour dĂ©fendre leurs droits Nous finalisons les choses. Cela arrivera aussi vite que possible », a affirmĂ© Zabihullah Mujahid, porte-parole du rĂ©gime des talibans, lors d'une confĂ©rence de presse Ă  Kaboul, ajoutant que le gouvernement souhaitait offrir un environnement Ă©ducatif sĂ»r » aux filles avant leur retour en nombre d'Afghanes continuent de douter de la volontĂ© rĂ©elle des islamistes de leur accorder des libertĂ©s. C'Ă©tait dĂ©jĂ  comme ça la derniĂšre fois [entre 1996 et 2001, NDLR]. Ils n'avaient cessĂ© de dire qu'ils nous autoriseraient Ă  retourner travailler, mais ça n'est jamais arrivĂ© », avait indiquĂ© lundi Ă  l'AFP une professeure. Elle va rester sans instruction »De fait, la porte s'est dĂ©jĂ  refermĂ©e pour de nombreuses femmes. C'est ce que raconte Farshi, 26 ans, travailleuse sociale diplĂŽmĂ©e, l'aĂźnĂ©e d'une fratrie de 6 enfants. Une de mes soeurs est en 3e, donc elle est Ă  la maison puisqu'elle n'a plus le droit d'aller Ă  l'Ă©cole, raconte-t-elle, jointe par Carlotta Morteo, du service International de RFI. Nous sommes trĂšs tristes, parce qu'elle va rester sans instruction, alors qu'elle est trĂšs intelligente, elle est la deuxiĂšme de sa classe. Tout ce qu'elle peut faire, c'est Ă©tudier les livres Ă  la maison. » Mon autre sƓur, elle, est Ă  l'universitĂ©, poursuit Farshi. Elle Ă©tudie le droit, c'Ă©tait son dernier semestre. Elle devait passer ses examens, mais ils les ont annulĂ©s. Les Ă©tudiantes n'ont plus le droit de suivre ces cours. Ils ont Ă©liminĂ© des matiĂšres le droit international, l'histoire, la gĂ©ographie, les sciences de l'environnement, les langues aussi. On n'a plus le droit d'apprendre l'anglais Ă  l'UniversitĂ© et dans les Ă©coles. Il ne reste que les matiĂšres basiques le pashto, le dari et les maths. Qu'est-ce qu'on va faire de ça ? » Farshi, elle-mĂȘme, subit de plein fouet les restrictions, qui s'apparentent Ă  une interdiction dĂ©guisĂ©e. J'ai une licence et je voulais passer mon Master, confie-t-elle. Mais puisque maintenant nous ne pouvons plus ĂȘtre dans les mĂȘmes classes que les garçons, et que je suis la seule fille inscrite, l'UniversitĂ© n'a pas pu ouvrir une classe rien que pour moi. Je suis tellement dĂ©primĂ©e. Je voulais poursuivre avec un doctorat. Tous nos espoirs sont brisĂ©s. » â–ș À lire Ă©galement DoNotTouchMyClothes face aux talibans, les Afghanes dĂ©fendent leurs tenues traditionnelles Pour leur sĂ©curitĂ© »Les talibans ont Ă©galement depuis leur arrivĂ©e largement limitĂ© l'accĂšs des femmes au monde du travail, leur disant de rester chez elles pour leur sĂ©curitĂ© » et jusqu'Ă  ce qu'ils puissent organiser la sĂ©paration entre hommes et femmes Ă©galement sur les lieux de 19 septembre, le nouveau maire de Kaboul avait annoncĂ© que dans sa municipalitĂ©, les emplois des femmes seraient dĂ©sormais occupĂ©s par des pilule est d'autant plus amĂšre que les Afghanes Ă©taient parvenues, ces derniĂšres annĂ©es, Ă  gravir les Ă©chelons et Ă  ĂȘtre nommĂ©es pour certaines Ă  des postes jusque-lĂ  rĂ©servĂ©s aux hommes, de pilote Ă  juge en passant par centaines de milliers d'entre elles sont ainsi entrĂ©es dans le monde du travail, une question de survie pour celles que des dĂ©cennies de guerre ont laissĂ©es veuves ou en charge d'un mari handicapĂ©.â–ș À Ă©couter Femmes afghanes Il n'y a plus de possibilitĂ© de travailler et d'exercer mon mĂ©tier de juge»MinistĂšre de la Promotion de la vertu et de la PrĂ©vention du viceLe nouveau rĂ©gime afghan a par ailleurs achevĂ© la formation de son gouvernement, qui ne comprend aucune femme ministre ni ministĂšre des Femmes, a annoncĂ© Zabihullah Mujahid. Les talibans ont fait entrer quelques membres d'autres communautĂ©s, conformĂ©ment Ă  leur engagement initial d'avoir un cabinet ouvert Ă  la diversitĂ©. Ainsi, le nouveau ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la SantĂ© est un membre de la communautĂ© Hazara, minoritĂ© chiite persĂ©cutĂ©e par les talibans dans les annĂ©es 1990, et celui du Commerce un marchand originaire du Panshir, province d'ethnie tadjike historiquement hostile aux les talibans ne sont pas revenus sur l'absence de place faite aux femmes dans l'exĂ©cutif. Ils avaient la semaine derniĂšre installĂ© le ministĂšre de la Promotion de la vertu et de la PrĂ©vention du vice, craint pour son fondamentalisme durant le premier rĂšgne taliban, Ă  la place de l'ancien ministĂšre des Affaires fĂ©minines.â–ș À Ă©couter LittĂ©rature sans frontiĂšres En soutien aux femmes afghanes avec l'Ă©crivaine Chabname ZariĂąb BLAGUEPOEME Aux cabinets MalgrĂ© l'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul MalgrĂ© la haine et la fiertĂ© Il faut ici se dĂ©froquer Facebook. Email atau telepon: Kata Sandi: Lupa akun? Daftar. Lihat selengkapnya dari ZA GASY TIA MIVANITIKA di Facebook. Masuk. atau . Buat Akun Baru. Lihat selengkapnya dari ZA GASY TIA MIVANITIKA di Facebook. Masuk.
Les managers dont on se souvient sont ceux qui font preuve de courage et vont de l'avant dans les situations difficiles. istock En janvier dernier, le cabinet Mc Kinsey publiait une Ă©tude visant Ă  recenser les caractĂ©ristiques de leadership des entreprises les plus performantes. Aucune des qualitĂ©s, aussi remarquables soient-elles, ne fait rĂ©fĂ©rence Ă  la notion de courage. S'il ne s'agit pas d'une compĂ©tence nommĂ©e comme telle, le courage n'est-il pas l'attitude ou le savoir-ĂȘtre essentiel d'un leader d'Ă©quipe en environnement compĂ©titif et changeant? Au travers de mon expĂ©rience de management dans une sociĂ©tĂ© en perpĂ©tuel mouvement fusion-acquisition, croissance, innovation... et mon activitĂ© de coaching de dirigeants et entrepreneurs, j'aimerais apporter un Ă©clairage sur cette notion de courage managĂ©rial. Un manager courageux se distingueQuel est le manager qui vous a le plus inspirĂ©? Quel est celui que vous avez le plus aimĂ©? Etait-ce parce qu'il avait du charisme, une bonne vision, un talent d'orateur, une Ă©coute de vos idĂ©es, une attitude trĂšs terrain, la clartĂ© des objectifs, une rapiditĂ© d'analyse et de prise de dĂ©cision, ou peut-ĂȘtre un peu tout cela et mĂȘme plus encore? Et ce plus, quel serait-il? Celui ou celle qui s'est distinguĂ©e Ă  vos yeux mĂ©rite que l'on s'arrĂȘte quelques instants et qu'on nomme prĂ©cisĂ©ment ses qualitĂ©s. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement N'a-t-il pas ou elle Ă©tĂ© capable de dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts de l'Ă©quipe nonobstant le risque encouru de conflit? Ce manager a-t-il osĂ© dire oui Ă  une idĂ©e de lancement produit et fait taire des peurs intimes? Il ou elle a peut-ĂȘtre travaillĂ© des nuits entiĂšres sur des demandes d'augmentation pour ses meilleurs contributeurs tout en renonçant Ă  se servir personnellement dans le budget contraint. Face Ă  une maison-mĂšre amĂ©ricaine, il a pu justifier le report d'une restructuration avec diplomatie, fermetĂ©, conscient aussi de ne pas ĂȘtre Ă©ternel dans son poste. Ces exemples illustrent quelques traits de courage managĂ©rial que nous tenterons de dĂ©finir. Aller de l'avant dans toutes les situationsLe manager n'est pas un hĂ©ros. Il n'est pas attendu qu'il sacrifie sa vie au profit de l'entreprise pour disparaĂźtre. Ce rappel est destinĂ© aux quelques bourreaux de travail qui investissent tout et pour qui tout se passe bien tant que l'entreprise le leur rend bien. Pas hĂ©ros, donc. Il s'agit plutĂŽt d'ĂȘtre engagĂ© dans l'entreprise, engagĂ© auprĂšs de ses Ă©quipes, Ă  l'Ă©coute des clients. Il y a la notion de "dedans" et du "pour". On peut aussi penser au courage d'entreprendre. Sortir de son bureau qui n'est pas une tour d'ivoire et monter au front, pour faire, dire la vĂ©ritĂ©, demander, agir. Le pouvoir de l'action, faire sans entraver la libertĂ© d'initiative des Ă©quipes, assumer son pĂ©rimĂštre de responsabilitĂ© et intervenir. Cette capacitĂ© d'entreprendre permet de conduire le changement. Aller de l'avant, mener l'aventure et ne pas prĂ©fĂ©rer son confort. Dire les choses Ă  bon escient, avec mesure, accepter d'entendre mĂȘme le "pas agrĂ©able" en contrĂŽle de ses rĂ©actions. Etre dans la vĂ©ritĂ©, ne pas dire ses quatre vĂ©ritĂ©s Ă  un supĂ©rieur ça se passe rarement bien mais dire la vĂ©ritĂ© Ă  tous ceux Ă  qui on rend compte, ses collaborateurs, savoir expliquer en espĂ©rant qu'ils sauront entendre. Le courage c'est aussi une forme de persĂ©vĂ©rance qui donne de la force face Ă  l'adversitĂ©, la volontĂ© de poursuivre en dĂ©pit d'Ă©checs, de rĂ©sultats insatisfaisants. Ce sont des qualitĂ©s de rĂ©sistance comme la rĂ©sistance Ă  des tentations de fuite ou d'inaction. Je me lĂšve le matin malgrĂ© la fatigue, je contrĂŽle ma paresse contextualisĂ©e, je rĂ©siste Ă  la tentation de craquer. Le courage s'exprime dans le risque et l'incertitude. L'objectif Ă  atteindre sera perçu comme supĂ©rieur Ă  l'alternative de ne rien faire. L'enjeu vaut la prise de risque mesurĂ©e. L'Ă©quipe elle-mĂȘme renforce la motivation du chef Ă  prendre fait et cause pour elle leurs rĂ©sultats, la relation de confiance, "ils en valent la peine". Le manager n'est pas un hĂ©ros, il ne met pas en danger son Ă©quipe ou l'entreprise, il exerce son sens critique. Son courage est moral. Qui est-on pour manager avec courage?Le courage va avec une forme d'honnĂȘtetĂ© et de conscience de soi. HonnĂȘtetĂ© car il faut avoir des valeurs pour "mouiller sa chemise". Etre congruent entre ce que l'on dit et ce que l'on fait. Etre alignĂ© aussi avec ses propres valeurs et celles prĂŽnĂ©es par l'entreprise. Une vertu masculine? Pas nĂ©cessairement si l'on admet que Marie Curie est un exemple de courage et de persĂ©vĂ©rance dans son engagement scientifique et la poursuite de ses recherches bien aprĂšs le dĂ©cĂšs accidentel de son Ă©poux. Ceci suppose aussi une bonne dose de conscience de soi qui je suis, comment je fais vivre mes valeurs, Ă  quoi mon rĂŽle sert-il, en quoi cela est il important pour moi et pour l'organisation. On peut affirmer qu'il n'y a pas de manager courageux sans organisation qui y "encourage". L'entreprise, au travers de ses valeurs, de son recrutement, de zones de dialogue, reconnaĂźtra la prise d'initiative, la libertĂ© d'expression, les confrontations de points de vue. Avec des leaders et des managers courageux, elle y gagnera en adhĂ©sion, performance collective, rĂ©tention des talents. Puissent les modĂšles de recrutement et les grilles d'Ă©valuation reconnaĂźtre le courage comme une attitude clef. Puissent les "potentiels managers" rĂȘver d'exprimer leur engagement pour servir l'entreprise et leurs Ă©quipes. Puissent les promus toujours se souvenir de cette promesse faite Ă  eux-mĂȘmes. Par extension, les collaborateurs d'un tel manager se verront Ă  leur tour courageux et engagĂ©s pour leur chef d'abord, pour l'entreprise ensuite. Et si l'exemple forge la force de l'Ăąme, alors rappelons-nous Churchill "Le succĂšs n'est pas final, l'Ă©chec n'est pas fatal, c'est le courage de continuer qui compte" Nelson Mandela "J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacitĂ© de la vaincre." anne-caroline-moeller Les plus lus OpinionsChroniquePar GĂ©rald BronnerLa chronique d'AurĂ©lien SaussayPar AurĂ©lien Saussay, chercheur Ă  la London School of Economics, Ă©conomiste de l'environnement spĂ©cialiste des questions de transition Ă©nergĂ©tiqueChroniqueAbnousse ShalmaniLa chronique de Christophe DonnerChristophe Donner
Parmiles autres nominations, Damien St-Onge, associé fondateur du cabinet St-Onge & Assels, est nommé à la Cour supérieure du Québec pour le district de Québec.
Laisser un commentaire Citations AlĂ©atoiresdifficile Ă  perdre et impossible Ă  oublier
 Un bon ami est difficile Ă  trouver, difficile Ă  perdre et impossible Ă  oublier» Autres citations que vousCitation sur la vie ArrĂȘter de fumer brusquement peut provoquer des troubles de la perception. Aux... ArrĂȘter de fumer brusquement peut provoquer des troubles de la perception. Aux Etats-Unis ils ont votĂ© Bush. »Citation courte Les influences qu’on n’arrive pas Ă  discerner sont les plus puissantes. – gustav m... Les influences qu’on n’arrive pas Ă  discerner sont les plus puissantes. » – gustav meyrink AutresHomeAvez-Vous DĂ©jĂ  Une idĂ©e Blagues et Humour Conseils Utiles Le saviez-vous ? Messages et Sms d’amour PensĂ©es de Filles Sais tu aimer ? Saviez-vous que
ParEl BĂ©chir : Un homme extraordinaire, qui ne s’était jamais dĂ©parti de son humour, s’en est allĂ©, rassasiĂ© de jours. Le Dr Mamadou Kaba Bah, gynĂ©cologue, nous a quittĂ©s Ă  94 ans. J’ai perdu un ami cher. Je le vĂ©nĂ©rais, malgrĂ© son incroyable simplicitĂ©, son abord facile et la familiaritĂ© qu’il me montrait. Un symposium []
par HĂ©loĂŻse VIMONT Cet article a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© Ă  partir de l’une des parties du master II de recherche d’HĂ©loĂŻse Vimont, Saint-Lazare, prison de femmes Ă  Paris. Imaginaire carcĂ©ral et imaginaire social 1794-1932, sous la direction de M. Dominique Kalifa, UniversitĂ© de Paris I PanthĂ©on-Sorbonne, soutenu en 2010. Police Magazine, n°54, 6 dĂ©cembre 1931 Jeanne Humbert fut condamnĂ©e Ă  deux ans de prison et 3000 frs d’amende le 27 octobre 1921 pour cause de propagande nĂ©o-malthusienne », en vertu de la loi de 1920 rĂ©primant la diffusion d’informations sur les mĂ©thodes contraceptives et la propagande anti-nataliste. Militante anarchiste et pacifiste, Jeanne Rigaudin Ă©tait la compagne du militant anarchiste EugĂšne Humbert qu’elle Ă©pousa en 1924. L’un et l’autre furent Ă  plusieurs reprises condamnĂ©s pour leurs Ă©crits en faveur de la libertĂ© sexuelle et le contrĂŽle des naissances [1]. Avant d’ĂȘtre transfĂ©rĂ©e Ă  Fresnes [2], elle effectua sa dĂ©tention prĂ©ventive Ă  Saint-Lazare. Elle a retranscrit cette expĂ©rience dans un ouvrage intitulĂ© Le Pourrissoir [3], Ă©ditĂ© en 1932. Avant cette publication, des extraits du livre, illustrĂ©s de photographies d’Henri Manuel, furent offerts en feuilleton aux lecteurs de l’hebdomadaire Police Magazine en novembre et dĂ©cembre 1931. Il s’agit lĂ  du seul ouvrage ayant pour unique objet la dĂ©tention Ă  Saint-Lazare que nous ait transmis une ancienne dĂ©tenue. Jeanne Humbert offre un prĂ©cieux tĂ©moignage sur “la vie clandestine” dans l’établissement, sur “l’envers du dĂ©cor” et “la contre-culture carcĂ©rale” au sein d’une prison de femmes. Univers sans argent, la prison fourmille de trafics. Espace voulu de claustration et d’isolement, les contacts entre dĂ©tenues y sont nombreux. Jeanne Humbert Ă©crivait “Toute cette vie clandestine, extrĂšmement importante, est certainement le seul spectacle qui m’ait quelque peu amusĂ©e au cours de ma dĂ©tention“. Anarchiste anticlĂ©ricale et athĂ©e, elle est souvent ironique Ă  l’égard des Soeurs gardiennes de prison, dĂ©nonçant les passes-droits et leurs compromissions. Favorable Ă  l’eugĂ©nisme, elle se montre sĂ©vĂšre Ă  l’égard de certaines criminelles [4]. Jeanne Humbert vĂ©cut chez les prĂ©venues et chez les condamnĂ©es. Elle y vit la misĂšre de la grande majoritĂ© de ses compagnes “C’est la pauvretĂ© qui est la pourvoyeuse des maladies, la cause de toutes les tares et de presque toutes les morts prĂ©maturĂ©es. C’est la pauvretĂ© qui est la plaie la plus honteuse de notre humanitĂ© ; c’est la pauvretĂ© qui peuple Ă©ternellement les prison !” La dĂ©brouille des femmes prĂ©venues Elle y fait part au lecteur de certaines pratiques qui la surprirent Mon Ă©tonnement fut donc Ă  son comble lorsque je constatai qu’un assez grand nombre de prĂ©venues avaient de l’argent, fumaient, s’offraient des douceurs et lisaient » . Elle Ă©voque mĂȘme l’existence d’un important et fructueux commerce » prospĂ©rant au cƓur de la prison. Les prĂ©venues les plus aisĂ©es recevaient de leur famille de l’argent et Ă©taient autorisĂ©es Ă  commander leur repas au restaurant situĂ© Ă  proximitĂ© de la prison, repas qui leur Ă©tait livrĂ© par l’intermĂ©diaire de commissionnaires. Victor Cavier Ă©voque lui aussi ce marchĂ© » qui permettaient Ă  certaines d’amĂ©liorer considĂ©rablement leur quotidien Il y a toujours, devant chaque prison, un restaurant qui monopolise la clientĂšle des dĂ©tenus. Quelquefois, le patron s’exerce Ă  un esprit facile On est mieux ici qu’en face », affirme son enseigne. Ce qui est certain, c’est que ses prix sont plus soignĂ©s que sa cuisine. [5]. » Les autres dĂ©tenues s’adressaient Ă  ces femmes pour obtenir ce qu’elles dĂ©siraient chocolat, sucre, vin fin, champagne, fruits et bonbons par exemple. Les receleuses » revendaient ces marchandises Ă  prix d’or. Le petit trafic 
 est rarement puni » prĂ©cise Jeanne Humbert qui ajoute il est certain que le trafic du tabac prime tous les autres Ă  Saint-Lazare ». Dans le cas des prostituĂ©es, il arrivait souvent que les femmes ayant rĂ©ussi Ă  conserver leurs cigarettes au DĂ©pĂŽt soudoient une des leurs, de prĂ©fĂ©rence celle prĂ©sentant l’aspect le plus repoussant, afin qu’elle cache sur elle ce prĂ©cieux trĂ©sor, ainsi que des allumettes. Car une fois Ă  Saint-Lazare, la fouilleuse » attitrĂ©e rĂ©pugnait le plus souvent Ă  explorer les linges sales et encore moins le corps d’une telle vermineuse », comme l’évoque Victor Cavier dans son reportage ». Les autres dĂ©tenues pouvaient parvenir Ă  se procurer des cigarettes par l’intermĂ©diaire des filles de service, moins surveillĂ©es par les SƓurs que les autres dĂ©tenues, de leur avocat ou de leur famille si celle-ci parvenait Ă  transmettre de tels paquets. Police magazine, n°51, 15 novembre 1931 Heureusement qu’à l’aide de toutes les combines » qui fleurissent dans la maison, on arrive Ă  se pourvoir de beaucoup d’objets que le rĂšglement interdit for-mel-le-ment ! » , a Ă©crit Jeanne Humbert. La dĂ©brouille permettait en effet aux dĂ©tenues de se fournir certains objets dont elles Ă©taient privĂ©es. MĂȘme si le fait est gĂ©nĂ©ralisable Ă  l’ensemble des prisons de femmes, il relĂšve de la plupart des Ă©crits que les prĂ©venues jouissaient de plus grandes libertĂ©s et d’une moindre surveillance Ă  Saint-Lazare qu’ailleurs. Il circulait par exemple dans la prison, toujours selon l’ancienne dĂ©tenue, des couteaux que les prisonniĂšres ont pu confectionner avec des lamelles de fer provenant de leurs ceintures ou de leurs corsets et qui, lorsqu’elles ont Ă©tĂ© aiguisĂ©es sur les grosses pierres de la cour, coupent comme des rasoirs. » Cette production informelle d’objets contondants tĂ©moigne du peu de surveillance qui s’exerçait lors des heures de promenade. Outre l’aspect pratique que pouvait constituer le fait de possĂ©der un objet tranchant nombreuses Ă©taient celles qui cuisinaient dans leurs cellules, il reprĂ©sentait Ă©galement une vĂ©ritable menace pour les SƓurs et les autres dĂ©tenues. Il semble que ce fait n’était pas ignorĂ© puisque l’on retrouve de nombreuses Ă©vocations de rixes opposant des dĂ©tenues armĂ©es de tels objets, comme c’est le cas dans le chapitre des MystĂšres de Paris oĂč la prison de femmes est Ă©voquĂ©e. Les couteaux leur servaient Ă©galement pour graver des inscriptions et effectuer des dessins sur les murs peints en noir de leurs cellules. Police Magazine n°52, 22 novembre 1931 Les visiteurs cachaient parfois de menus objets dans les victuailles ou le linge qu’ils apportaient aux dĂ©tenues de la poudre de riz ou de la drogue pouvaient ĂȘtre cachĂ©es dans les ourlets. Parfois les avocats apportaient des douceurs ou du tabac Ă  leur cliente, ce qui Ă©tait aisĂ© car leurs entrevues n’étaient que trĂšs mollement surveillĂ©es. Emmanuel Bourcier [6] cite les propos d’une dĂ©tenue On ne permet pas les journaux ici, mais, quand on a un avocat gentil, il vous les passe, au parloir, sans que personne s’en aperçoive ». Les dĂ©tenues se passionnaient pour certains procĂšs criminels qui impliquaient certaines de leurs compagnes. La militante indique comment elle apprit les aveux d’une co-dĂ©tenue devant un juge d’instruction ” J’en fus informĂ©e par le compte rendu que chaque jour publiait sur cette affaire sensationnelle un journal qui circulait dans la prison et qui venait, clandestinement, de la cuisine jusqu’à moi.” Jeanne Humbert Ă©voque le cas de la jeune aide des mĂ©decins de l’infirmerie. Elle affirme que celle-ci avait des relations sexuelles avec les praticiens en Ă©change de cigarettes qu’elle revendait ensuite Ă  prix d’or aux autres dĂ©tenues. Le quartier des nourrices 
 Ă©tait rĂ©putĂ© pour sa parfaite organisation de trafic commercial », d’aprĂšs l’ancienne dĂ©tenue. En effet, les nourrices Ă©taient autorisĂ©es Ă  promener leurs enfants dans les couloirs et profitaient de l’absence des autres femmes alors au travail dans les ateliers pour subtiliser dans les cellules et autres dortoirs des vĂȘtements ou des objets qu’elles revendent peu aprĂšs Ă  des dĂ©tenues d’autres quartiers. Les enfants aussi servent de vĂ©hicules pour Ă©couler le produit des vols ». Les visiteurs pouvaient Ă©galement remettre Ă  la dĂ©tenue dans la poche du tablier de l’enfant ou dans ses chaussettes, du tabac, de l’argent ou d’autres objets interdits » . Police Magazine, n°51, 15 novembre 1931 Des communications pouvaient s’établir entre les quartiers, voire les sections, par la transmission de biftons. Ces petits messages pouvaient ĂȘtre cachĂ©s dans la cour oĂč se relayaient les diffĂ©rents groupes de dĂ©tenues pour la promenade biquotidienne ou ĂȘtre transmis par l’intermĂ©diaire des femmes de service, ou par celles des malades qui vont Ă  la visite », comme l’a constatĂ© Jeanne Humbert. Ces services devaient gĂ©nĂ©ralement se monnayer puisque les prisonniĂšres prenaient de grands risques Ă  transmettre de la sorte des messages personnels. En effet, une peine de cachot pouvait sanctionner leur dĂ©couverte. Arnould Galopin, dans son ouvrage intitulĂ© Les EnracinĂ©es [7] en retranscrit 150, lettres saisies dans une prison dont il ne cite pas le nom et dont le contenu parfois lubrique, le plus souvent de nature amoureuse, lui permet de dĂ©noncer l’homosexualitĂ© fĂ©minine qui avait cours dans le milieu carcĂ©ral. Ces lettres traduisaient aussi bien la colĂšre et le dĂ©sir de vengeance que l’attachement et la fidĂ©litĂ© Ă  une compagne rencontrĂ©e en dĂ©tention. Cependant, les Ă©vocations de nature purement sexuelle sont rares dans ce corpus. Jeanne Humbert eut une correspondance Ă©pistolaire quotidienne avec une dĂ©tenue politique par l’intermĂ©diaire d’une femme de service. Elle ajoute dans son rĂ©cit que la communication avec l’extĂ©rieur pouvait Ă©galement s’effectuer par le biais de tels billets. Elle-mĂȘme fit passer des lettres clandestinement Ă  l’extĂ©rieur. Avant leur libĂ©ration, il arrivait que des dĂ©tenues cachent les lettres que leurs amies voulaient transmettre au dehors dans leur sexe » ces lettres sont roulĂ©es fortement en forme de cure-dent et enveloppĂ©es dans un morceau de mouchoir le plus fin que l’on possĂšde. » SƓur Chrysostome avait son clan de prĂ©fĂ©rĂ©es », affirme Jeanne Humbert dans son ouvrage. Il s’agissait certainement de celles respectant le mieux la discipline et semblant plus concernĂ©es que les autres par la question religieuse. S’attirer les faveurs d’une des SƓurs permettait Ă  coup sĂ»r de s’assurer une dĂ©tention moins contraignante. C’était particuliĂšrement le cas des prostituĂ©es et des voleuses rĂ©cidivistes, car celles-ci revenaient frĂ©quemment passer quelques jours en prison. L’Enfer des condamnĂ©es, les “jugĂ©es”. Saint-Lazare constituait vraisemblablement un vĂ©ritable Enfer pour les condamnĂ©es. Beaucoup moins nombreuses que les prĂ©venues et les prostituĂ©es, elles subissaient un traitement bien plus sĂ©vĂšre. Elles n’avaient par exemple pas droit aux visites, ni Ă  la rĂ©ception de nourriture en provenance de l’extĂ©rieur. Elles avaient le droit de n’envoyer du courrier qu’une seule fois par semaine. Contrairement aux autres catĂ©gories de dĂ©tenues qui Ă©taient autorisĂ©es Ă  conserver leurs vĂȘtements, les condamnĂ©es devaient subir une vĂ©ritable dĂ©personnalisation par le port du costume carcĂ©ral. Celui-ci se constituait d’un bonnet noir blanc pour les syphilitiques, d’un fichu Ă  petits carreaux bleus et blancs et des sabots, voire d’une robe d’une Ă©toffe rugueuse et brune, grossiĂšrement taillĂ©e dans des Ă©toffes de rebut, souvent dans de vieilles capotes de soldats », comme le prĂ©cise Victor Cavier. Ce costume devait permettre d’identifier facilement les condamnĂ©es en cas de fuite, mais celui-ci n’était plus obligatoire lorsque Jeanne Humbert fut transfĂ©rĂ©e dans le quartier des condamnĂ©es, en 1921. Police magazine, n°53 du 29 novembre 1931 Les conditions de dĂ©tention des condamnĂ©es Ă©taient bien plus rudes que celles des prĂ©venues et des prostituĂ©es. Il pouvait arriver que six femmes dorment dans une piĂšce de trois mĂštres sur trois. C’est ce qui se produisit Ă  l’arrivĂ©e de Jeanne Humbert dans le quartier des condamnĂ©es, Ă  l’issue de son procĂšs. Voulant la placer dans une cellule oĂč aucun lit n’était disponible, la religieuse lui suggĂ©ra laconiquement vous dormirez sur une paillasse par terre, en attendant qu’une femme soit libĂ©rĂ©e. » La prison disposait d’environ quarante cellules-dortoirs par Ă©tage, comprenant de trois Ă  dix-huit lits, et divisĂ©es en quartiers. La promiscuitĂ© forcĂ©e, l’entassement y Ă©taient inĂ©vitables. De plus, comme Jeanne Humbert l’a soulignĂ©, les lits Ă©taient pleins de vermine, et il n’y avait ni Ă©clairage ni chauffage dans les dortoirs ». Les prĂ©venues seules Ă©taient autorisĂ©es Ă  acheter des bougies Ă  la cantine de la prison mais, de façon absurde, on ne fournissait pas les allumettes, produit interdit Ă  l’intĂ©rieur de la prison
 Tous les murs de Saint-Lazare sont infestĂ©s par une vermine aussi nombreuse que variĂ©e 
, les punaises certainement dĂ©tiennent le record du nombre » d’aprĂšs Jeanne Humbert dans ses mĂ©moires. Elle insiste sur la pestilence provoquĂ©e par ces insectes et les inĂ©vitables piqĂ»res qu’elles infligeaient. Le journaliste Emmanuel Bourcier a recueilli un tĂ©moignage similaire de la part de Madame Steinheil, ancienne dĂ©tenue elle aussi Je vis les murs peints en noir et suintant ; la vermine qui grouillait dans les trous, les flaques d’eau sale lĂ  oĂč le carrelage Ă©tait cassĂ© ou absent et les grosses poutres vermoulues du plafond d’oĂč pendaient des toiles d’araignĂ©es, grises, Ă©paisses. 
 Tout Ă©tait dĂ©labrĂ©, sale, et sombre ». MalgrĂ© un traitement plus sĂ©vĂšre que lors de leur dĂ©tention prĂ©ventive, les condamnĂ©es Ă  des peines de plus d’un an de prison redoutaient bien souvent leur dĂ©part vers les maisons centrales. C’était le cas par exemple pour certaines condamnĂ©es du quartier des nourrices. Celles-ci pouvaient diffĂ©rer leur dĂ©part en maison centrale jusqu’à ce que leur enfant ait atteint l’ñge de quatre ans. À partir de cet anniversaire, ce dernier Ă©tait remis Ă  la famille ou Ă  l’Assistance Publique et la mĂšre partait finir sa peine dans une autre prison de femmes. Le Matin. 20 juillet 1907 L’encellulement individuel effrayait la majoritĂ© des condamnĂ©es. C’était le cas dans la prison de Fresnes. À propos de celle-ci, nous avons trouvĂ© un article Ă©voquant une mutinerie » causĂ©e par des dĂ©tenues qui refusaient d’y ĂȘtre transfĂ©rĂ©es. Le journaliste du Matin du 20 juillet 1907 explique qu’à partir de cinq heures du matin, des dĂ©tenues ont causĂ© un infernal tapage » Nous n’irons pas Ă  Fresnes, rĂ©pĂ©taient-elles en chƓur 
. Elles Ă©taient sept, sept furies, au verbe effroyable, au geste menaçant, Ă©chevelĂ©es, hagardes et glapissantes. Elles Ă©taient sept femmes et en chemise. Il y en avait une surtout, une fille superbe, Ă  la poitrine triomphante 
, qui Ă©tait bien, au dire des spectateurs, la plus hurlante parmi les hurleuse dĂ©chaĂźnĂ©es. » On peut Ă  juste titre se demander quels Ă©taient les spectateurs » que cite le journaliste. Il est peu probable qu’il s’agissait de personnes rĂ©sidant Ă  proximitĂ© de la prison et Ă©tant capables de voir depuis chez eux ce qui pouvait se passer dans les cours, car des chemins de ronde assez larges sĂ©paraient l’établissement pĂ©nitentiaire des autres habitations du quartier. Les tĂ©moignages recueillis auprĂšs des gardiens, chargĂ©s d’intervenir en pareil cas, ont dĂ» permettre au journaliste de composer son article. Mais le voyeurisme Ă©manant de ce texte et l’image Ă©rotisĂ©e de la dĂ©tenue qui y est proposĂ©e traduisent peut-ĂȘtre davantage une reconstitution fantasmatique d’un Ă©vĂ©nement dont ne sont parvenus hors de la prison que des Ă©chos sonores et des rumeurs. La croisĂ©e, carreaux brisĂ©s et chĂąssis disloquĂ©s, n’existaient plus, et la literie dĂ©vastĂ©e, s’en Ă©tait allĂ©e par morceaux, traversins, couvertures et draps, Ă  travers les barreaux, rejoindre dans la cour les vĂȘtements discrĂ©ditĂ©s. ». Les mutines se livrĂšrent Ă  ce jeu, mĂȘlĂ© des cris les plus Ă©pouvantables, durant quatre heures sans interruption, ce qui est la preuve d’une endurance remarquable, en mĂȘme temps que le signe certain d’une vĂ©nĂ©rable vocation pour le vacarme et la dĂ©vastation. », selon les Ă©crits du journaliste. Les mutines sont ainsi Ă©galement prĂ©sentĂ©es comme des furies violentes, façon de rappeler la bassesse des instincts propres aux femmes dĂ©linquantes. Le journaliste termine son article en indiquant que les condamnĂ©es finirent par monter dans la voiture cellulaire qui devait les mener Ă  Fresnes, mais sans avoir pour autant acceptĂ© de remettre leurs vĂȘtements. Nous pouvons penser que si cet Ă©vĂ©nement fit l’objet d’un article en premiĂšre page, ceci traduisait peut-ĂȘtre le fait que ce genre de phĂ©nomĂšnes Ă©tait suffisamment rare pour susciter la surprise des contemporains. Cependant, cette rĂ©bellion traduit la mauvaise image que pouvait avoir la prison de Fresnes auprĂšs des condamnĂ©es qui se savaient destinĂ©es Ă  y subir le port de la cagoule et de l’encellulement individuel, ce qui n’avait pas cours Ă  Saint-Lazare. La prison parisienne pouvait par quelques aspects ressembler Ă  un “paradis” par comparaison avec “l’enfer” que pouvait reprĂ©senter le rĂ©gime appliquĂ© Ă  Fresnes, mais il convient de ne pas nĂ©gliger la rĂ©elle sĂ©vĂ©ritĂ© du traitement des condamnĂ©es dans la maison du 107, rue du faubourg Saint-Denis. » Limites de la discipline et contre-culture carcĂ©rale Jeanne Humbert Ă©voque Ă  de nombreuses reprises le peu d’autoritĂ© dont faisait preuve la plupart des SƓurs de Marie-Joseph, la MĂšre SupĂ©rieure mise Ă  part puisque SƓur PerpĂ©tue Ă©tait redoutĂ©e non seulement par les prisonniĂšres mais aussi par les religieuses qu’elle rudoyait et qu’elle commandait toujours d’un ton acerbe », comme le prĂ©cise l’auteur du Pourrissoir. Allons, en rangs et en silence ! Ces mots on les entend cent fois par jour
et les rangs ne sont jamais rangĂ©s » et le silence n’est jamais silencieux », se rappelle l’ancienne dĂ©tenue. En effet, tous les dĂ©placements Ă©taient sensĂ©s s’effectuer comme dans un couvent ou un pensionnat. Dans la cour, lors de la promenade, les dĂ©tenues devaient en thĂ©orie tourner en rond, deux par deux, et il leur Ă©tait interdit de communiquer. Or, Jeanne Humbert a constatĂ© que dans la cour, les femmes cousent, lisent ou bavardent 
, pĂ©rambulent, jouent et courent ». Cette description ferait presque penser Ă  celle d’une cour de rĂ©crĂ©ation et met fortement en doute la rigueur imposĂ©e par les Religieuses. C’est Ă  l’occasion d’une promenade qu’une femme Ă©lĂ©gante d’une quarantaine d’annĂ©es lui confie comment son amant a assassinĂ© et dĂ©pecĂ© son Ă©poux. Lors de son sĂ©jour dans le quartier des prĂ©venues, la militante a Ă©tĂ© surprise de dĂ©couvrir que mĂȘme dans les ateliers, les dĂ©tenues Ă©taient assez libres de leurs mouvements. C’est ce qu’elle relate en ces termes Les prĂ©venues profitent de son Ă©loignement la religieuse qui surveille pour rire chahuter, s’embrasser, se chatouiller et, heureuses d’oublier leur longue contrainte, font le diable Ă  quatre ainsi que des enfants dĂ©chaĂźnĂ©s ». Lors de la priĂšre forcĂ©e Ă  l’atelier, elle Ă©voque le recueillement des SƓurs mais constate du cĂŽtĂ© des dĂ©tenues, un charabia grossier, souvent obscĂšne, qui ne laisse aucun doute sur la sincĂ©ritĂ© de leur foi ! ». AthĂ©e et particuliĂšrement anticlĂ©ricale, Jeanne Humbert, dĂ©peint avec un certain humour et beaucoup d’ironie le travail de surveillance effectuĂ© par les SƓurs. Elle prĂ©cise que si l’une d’elle avait peu d’autoritĂ©, l’atelier se faisait plus bruyant et bien moins assidu au travail. Point n’était besoin aux homosexuelles de se retirer dans le boyau des cabinets pour se livrer Ă  leurs caresses mĂȘme les plus osĂ©es. Tout se passait confortablement dans l’atelier prĂšs de l’estrade de la sƓur, sans qu’elle en parĂ»t trop choquĂ©e ». Ce propos indique la grande complaisance que pouvaient avoir certaines religieuses envers les agissements des dĂ©tenues. Enfin, l’ancienne prisonniĂšre ajoute que les SƓurs Ă©taient en quelque sorte complices des dĂ©tenues puisqu’elles pouvaient tirer profit des rĂ©seaux informels Les religieuses savent parfaitement aussi que certaines dĂ©tenues ont de l’argent puisqu’elles leur en donnent de la main Ă  la main, soit pour brĂ»ler des cierges Ă  l’occasion de leur prochain procĂšs, soit pour acheter des fleurs qui orneront la chapelle ». Couverture de Police Magazine, n°51, 15 novembre 1931 Des femmes venaient souvent fumer des cigarettes dans les toilettes attenantes Ă  l’atelier des prĂ©venues, malgrĂ© l’interdiction officielle du tabac dans la prison. Ceci illustre la grande complaisance des religieuses chargĂ©es de la surveillance des ateliers envers certaines dĂ©tenues. Elle rapporte cette anecdote ArrivĂ©e tout au fond du couloir, j’allais enfin pĂ©nĂ©trer lĂ  oĂč j’avais besoin de m’isoler. HĂ©las ! Quatre, cinq, six dĂ©tenues peut-ĂȘtre – c’était plein ! – serrĂ©es en cercle autour du siĂšge, fumaient Ă  tour de rĂŽle la mĂȘme et unique cigarette
 ». Rappelons que PĂ©rinette, tĂ©moin convoquĂ© par Hughes Le Roux dans son enquĂȘte sur Saint-Lazare, fumait elle aussi beaucoup. L’argent structurait grandement les rapports entre les prisonniĂšres, comme c’était Ă©galement le cas dans les prisons d’hommes. Les plus aisĂ©es pouvaient obtenir une cellule individuelle et se procurer des douceurs qu’elles revendaient Ă  leurs codĂ©tenues comme nous l’avons Ă©voquĂ©. Mais ce sont cependant les rapports affectifs, amoureux voire sexuels qui, semble-t-il, ont le plus influencĂ© les relations entre les femmes incarcĂ©rĂ©es. Jeanne Humbert consacre un chapitre Ă  L’amour Ă  Saint-Lago », car elle fut trĂšs surprise de constater l’importance de l’homosexualitĂ© fĂ©minine au cƓur de la prison. Elle raconte, Ă  l’occasion de sa dĂ©tention en tant que prĂ©venue, avoir Ă©tĂ© tĂ©moin de dĂ©monstrations de cette nature dans la ruelle
 de Lesbos », le couloir menant de l’atelier de travail aux toilettes. Cet endroit Ă©tait selon elle l’endroit favori des homosexuelles. Elle rappelle y avoir vu un couple allongĂ© sur le carrelage qui se livrait Ă  des caresses trĂšs prĂ©cises », et poursuit sa description avec un humour douteux la tribade s’était remise à
 l’ouvrage et n’en perdait pas une bouchĂ©e, si j’ose dire ! ». L’ancienne dĂ©tenue assure avoir mĂȘme vu des religieuses Ă©pier les femmes en action par un trou creusĂ© dans le mur. L’auteur Ă©voque le mĂȘme genre de pratiques dans les dortoirs. Elle dit avoir entendu Ă  plusieurs reprises deux amies se mouvoir dans l’ombre, aller d’un lit Ă  l’autre pour se rejoindre », que trahissaient les froissements de la paille et du linge, le halĂštement de leurs soupirs Ă  peine contenus et la musique des baisers donnĂ©s et rendus sur leurs lĂšvres avides ». Ce tĂ©moignage d’une ancienne dĂ©tenue est important pour comprendre de quelle maniĂšre les femmes pouvaient reproduire Ă  Saint-Lazare un semblant de couple quand bien mĂȘme la dĂ©tention les privait de leur compagnon ou de leur mari. Cette dĂ©viance par rapport aux interdits du rĂ©gime carcĂ©ral et Ă  la dĂ©personnalisation que subissaient les femmes dĂ©tenues participe bien de l’élaboration d’un systĂšme de valeurs et de rapports humains contre-culturels. Police Magazine n° 51, 15 novembre 1931 Jeanne Humbert Ă©voque Ă©galement diffĂ©rents graffitis qu’elle put relever lors de son sĂ©jour dans la prison de femmes en 1920 À ma sortie je descendrai Fanny-la-vache, c’est une donneuse ! », Berthe de la rue Saint Martin aime DĂ©dette Ă  bas les hommes ! », On le reverra Ă  BarbĂšs. Mon homme c’est BĂ©bert. Il est Ă  Fresnes. À lui mon cul, mon cƓur et ma vie », a-t-elle pu lire gravĂ© sur les murs des couloirs ou des cellules. DĂ©clarations de vengeance meurtriĂšre, d’amour homosexuel et de fidĂ©litĂ© par delĂ  les murs, ces inscriptions Ă©taient autant de cris de dĂ©sespoir et d’impuissance portĂ©s par des femmes recluses Ă  qui l’institution niait toute individualitĂ© propre sous prĂ©texte d’uniformiser le traitement. L’ancienne prisonniĂšre Ă©crit Ă©galement avoir vu de nombreux dessins obscĂšnes ». Mais, hĂ©las, la plupart de ces dessins sont des variations sur la banane et les deux pommes », dĂ©plore-t-elle. Nous pouvons rappeler que les graffitis occupaient une place majeure dans la contre-culture carcĂ©rale qui existait Ă  Saint-Lazare, et que leur rĂ©alisation Ă©tait facilitĂ©e par la prĂ©sence du coaltar recouvrant les murs de cellules et des couloirs jusqu’à mi-hauteur, sorte de peinture noire appliquĂ©e sur un mur blanc. Pour l’historienne Patricia O’Brien [8], les graffitis, comme les tatouages, devaient ĂȘtre vus non comme l’expression de l’infĂ©rioritĂ© biologique et de l’inadaptation sociale des criminels, mais comme une rĂ©action Ă  la dĂ©personnalisation subie dans l’institution ». Les dĂ©tenues n’étaient en effet pas des individus dĂ©pourvues de rĂ©action vis-Ă -vis de ce qu’on leur faisait subir et ont de tout temps participĂ© et fait Ă©voluer des pratiques contestataires s’exprimant avec les humbles moyens qui Ă©taient Ă  leur disposition. On peut expliquer la persistance et mĂȘme l’universalitĂ© de la nouvelle contre-culture par la prĂ©sence de plus en plus consĂ©quente des rĂ©cidivistes dans les prisons françaises » de la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle ajoute Patricia O’Brien. En effet, ces habituĂ©es » de la prison ont largement contribuĂ© Ă  la diffusion de ces pratiques culturelles dans les prisons et dans le milieu » dont elles Ă©taient issues. Le phĂ©nomĂšne est comparable dans les prisons d’hommes. Individus aux itinĂ©raires sociaux sinueux, ils ont Ă©tĂ© des acteurs majeurs de l’élaboration de codes dĂ©sormais perçus comme incontournables dans l’étude du vĂ©cu carcĂ©ral. [1] Roger-Henri Guerrand et Francis Ronsin, Le sexe apprivoisĂ©, Jeanne Humbert et la lutte pour le contrĂŽle des naissances, Paris, Éditions de la DĂ©couverte, 1990. [2] Jeanne Humbert. Sous la cagoule. À Fresnes, prison modĂšle. PrĂ©face de SĂ©bastien Faure. Dessins et croquis d’AndrĂ© Doubin, Paris, Éditions de LutĂšce, 1934, 212 p. [3] Jeanne Humbert. Le Pourrissoir Saint-Lazare. Choses vues, entendues et vĂ©cues. PrĂ©face de Victor Margueritte, Fontenay-aux-Roses, impr. L. Bellenand, Paris, Éditions Prima, 1932, 190 p. [4] Elle dĂ©crit ainsi une femme de Saint-Lazare en partance vers une maison centrale “L’autre condamnĂ©e perpĂ©tuelle Ă©tait un monstre, chargĂ©e d’une hĂ©rĂ©ditĂ© trĂšs lourde. Il eĂ»t certes mieux valu pour elle et pour la sociĂ©tĂ© qu’elle eut Ă©tĂ© supprimĂ©e dans l’embryon ! Seule, dans le groupe funĂšbre, elle paraissait parfaitement inconsciente du tragique de l’heure. jeune, sans grĂące, le front bas, les cheveux plantĂ©s drus, elle faisait des mines, lançait des oeillades aux gardes en se dandinant. Avec l’aide de l’amant qu’elle avait alors, un dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© de son espĂšce, elle avait tuĂ© sa patronne, une vieille rentiĂšre de soixante ans. 
 Crime bestial accompli par des tarĂ©s, qui ne disparaĂźtront du monde que grĂące Ă  l’eugĂ©nisme, qui est la plus utile des sciences, la science de la procrĂ©ation sĂ©lectionnĂ©e. Ce n’est que par elle seule que peu Ă  peu on verra s’éteindre cette race d’irresponsables tragiques, la prison, le bagne et l’échafaud, la souffrance, la torture et la mort se sont rĂ©vĂ©lĂ©s suprĂȘmement inutiles.” Dans les derniĂšres phrases de son ouvrage elle prĂ©conisait Ă©galement l’eugĂ©nisme pour faire dĂ©croĂźtre la dĂ©linquance “Ma voix s’enfle pour exiger la sĂ©lection de la race humaine, telle au moins que l’on a jugĂ© bon de l’établir pour la race animale, car il est certain que l’élimination des tarĂ©s, des incurables et des dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s, Ă©tablirait l’équilibre nĂ©cessaire au maintien de l’ordre social, faciliterait l’entente fraternelle et la solidaritĂ©, et diminuerait considĂ©rablement le nombre de malfaiteurs.” [5] Victor Cavier, À Saint-Lazare, histoire d’une fille, Paris, non datĂ©, 320 p. [6] Emmanuel Bourcier, La cage aux femmes, Paris, Éditions BaudiniĂšre, 1928, 287 p. [7] Arnould Galopin, Les enracinĂ©es lettres et dessins de dĂ©tenues, Paris, Fayard, 1903, 288 p. [8] Patricia O’Brien, Correction ou chĂątiment, Histoire des prisons en France au XIXe siĂšcle, Paris, PUF, 1988, 342 p.
· BLAGUE/POEME Aux cabinets Malgré l'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul Malgré la haine et la fierté Il faut ici se défroquer Malgré l'amour et la tendresse Il faut ici montrer ses fesses. Poussez ! Poussez ! Les constipés Le temps ici n'est pas compté Venez ! Venez ! foules empressées Soulager là votre diarrhée
Pour ce lieu de passage obligĂ© qui a inspirĂ© les plus grands
 Avant de quitter l’oublietteJetez vos yeux sur la cuvetteN’imitez pas ceux qui s’en vontLaissant leurs souvenirs au fond Prenez plutĂŽt la balayetteVersez de l’eau avec douceurFrottez ensuite avec ardeurEt partez quand la place est nette. Voltaire Toi qui soulages ta tripeTu peux dans cet antre obscurChanter ou fumer la pipeSans mettre tes doigts au mur StĂ©phane MallarmĂ© LE PETIT ENDROIT Vous qui venez iciDans une humble posture, De vos flans alourdisDĂ©poser un fardeau, Veuillez, quand vous aurez soulagĂ© la natureEt dĂ©posĂ© dans l’urne un modeste cadeau, Epancher de l’amphore un courant d’onde pureEt, sur l’autel fumant poser en chapiteau, Ce couvercle arrondi dont l’austĂšre jointureAux parfums indiscrets doit servir de tombeau PoĂšme d’Emmanuel Arago souvent attribuĂ© Ă  tort Ă  Alfred de Sand Ă  envoyĂ© ce poĂšme Ă  George Sand, sa mĂšre. Ici viennent tomber en ruinesLes chefs d’oeuvre de la cuisine. Brillat-Savarin Cambronne — on y songe avec peine —Ne se fut pas montrĂ© bien français En criant aux Anglais le mot qui porte veine,C’était fatalement assurer leur succĂšs. Tristan Bernard Chasseur sachant chasserIci sachez pousser. Louise de Vilmorin avait Ă©crit dans les vastes et belles toilettes du relais de chasse de Jean de Beaumont, et sur un livre d’or prĂ©vu Ă  cet effet dans ledit endroit. Dans ce lieu peu agrĂ©ableMais pourtant indispensable,Tenez vous comme Ă  tableFaites que la lunette Ressemble a votre assietteEt qu’il n’y reste aucune mietteCar c’est ici que tombent en ruinesAvec odeur et triste mine,Les restes de la cuisine AffichĂ©e dans les toilettes d’un restaurant de Lorraine AUX CABINETS MalgrĂ© l’humour et la vertuIl faut ici montrer son culMalgrĂ© la haine et la fiertĂ©Il faut ici se dĂ©froquerMalgrĂ© l’amour et la tendresseIl faut ici montrer ses fesses. Poussez ! Poussez ! Les constipĂ©sLe temps ici n’est pas comptĂ©Venez ! Venez ! foules empressĂ©esSoulager lĂ  votre diarrhĂ©eCar en ces lieux souvent chĂ©risMĂȘme le papier y est fourni. Soit qu’on y pĂšte, soit qu’on y roteTout est permis au sein des chiottesMais ? graine de vĂ©role ou de morpionN’oubliez pas d’vous laver l’fionDe ces WC tant visitĂ©sPrĂ©servez donc l’intĂ©gritĂ© Rendons gloire Ă  nos vespasiennesDe faĂŻence ou de porcelaine !Que l’on soit riche ou bien fauchĂ©Jamais de classe dans les WCPines de smicards ou de richardsVenez tous voir mon urinoir ! Qu’ils s’appellent chiottes, goguenots, watersTout l’monde y pose son derriĂšreOn les dit turcs ou bien tinettesTout est une question de cuvetteQuand celles-ci se trouvent bouchĂ©esNous voilĂ  tous bien emmerdĂ©s. Entrez, entrez aux cabinetsNous raconter vos p’tits secretsSavoir pĂ©ter c’est tout un artPour ne pas chier dans son falzar. Si cet Ă©crit vous semble idiotTorchez-vous-en vite au plus tĂŽtSi au contraire il peut vous plaireAffichez-le dans vos waters !!! Auteur inconnu !
\n aux cabinets malgré l humour et la vertu
Lorganisme principal détenant des archives sur l'armée française au Maroc est le Service historique de la Défense (SHD). Et d'abord les fonds de l'Armée de Terre. Au sein de ces fonds, c'est la sous-série 3 H qui vous intéressera. Voici la présentation de cette sous-série sur le site du SHD : Ce fonds comprend :
Abbesse», bobinard»... La langue française sait ĂȘtre impudique et donner un double sens Ă  des termes, en apparence, tout Ă  fait innocents. mots de notre chĂšre langue française sont transparents. Non vraiment, impossible de s’y tromper. Impudiques, grossiers, ces termes existent et nous ne saurions les prononcer sans rougir. Cependant, les colonnes de nos dictionnaires recĂšlent des noms libertins aux airs tout Ă  fait innocents. Les connaissez-vous? Le Figaro vous propose, grĂące Ă  l’ouvrage Du couvent au bordel, mots du joli monde La Table Ronde de Claudine BrĂ©court-Villars, de le dĂ©couvrir.» LIRE AUSSI - Pub, entreprise, politique le triomphe du franglaisAbbesseEn apparence, rien d’étonnant. L’abbesse» dĂ©signe, ainsi que le rappelle Le TrĂ©sor de la langue française TLFI, la supĂ©rieure d’une abbaye ou d’un monastĂšre de religieuses». Le mot vient du masculin abbé», du latin chrĂ©tien abbatem, lui-mĂȘme empruntĂ© Ă  l’aramĂ©en par l’intermĂ©diaire du grec ancien abba pĂšre en s’adressant Ă  Dieu».Mais voilĂ , au XVIIIe siĂšcle alors que triomphe la littĂ©rature libertine, l’abbesse» prend un autre sens. Celui de tenanciĂšre de prostitution, dite aussi abbesse de CythĂšre, le bordel Ă©tant considĂ©rĂ© comme une maison conventuelle, oĂč les pensionnaires vivent Ă©galement en vase clos». On parle aussi de dame de maison» ou encore, de mĂšre-abbesse».MilordÀ l’origine, un milord» est un lord britannique», ainsi que nous le lisons sur le site du CNRTL. Par extension, il a fini par dĂ©signer Ă©galement un Anglais ou AmĂ©ricain riche et distingué»ou encore, un homme riche et Ă©lĂ©gant» au XIXe siĂšcle. Mais aussi, un mot d’argot employĂ© pour parler d’un proxĂ©nĂšte entretenu par une fille galante». Ainsi peut-on lire dans Un dĂ©but dans la vie de Balzac, ces quelques lignes Sauvez-le, ou Titine te renie pour son milord.»LupanarLe mot est soutenu. LittĂ©raire, mĂȘme. Il voit le jour dans le Pantagruel de Rabelais en 1532. Durant l’AntiquitĂ© romaine, lupanar» Ă©tait le nom des maisons de prostitution ce qui pourrait, comme le remarque Robert Edouard dans son Dictionnaire des injures 1979, la lĂ©gende de Romulus et Remus allaitĂ©s par une putain». Le mot vient du latin lupar, louve». Au figurĂ©, comme le prĂ©cise le TLFI, lupa dĂ©signe Ă©galement la courtisane, prostituĂ©e».HĂ©taĂŻreRestons dans l’AntiquitĂ© et Ă©voquons ce joli mot issu du grec hataira, signifiant Ă  l’origine compagne» et dĂ©signant Ă  cette Ă©poque la courtisane d’un rang Ă©levé». Dans la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle, une hĂ©taĂŻre» s’employait pour parler d’une prostituĂ©e de luxe». Par extension, le terme a fini par caractĂ©riser une femme vĂ©nale». Ainsi peut-on lire dans Si le grain ne meurt d’AndrĂ© Gide Je voyais, par exemple, mon pauvre Tissaudier orgiastiquement lacĂ©rĂ© par les hĂ©taĂŻres .»AlmanachLivre populaire publiĂ© chaque annĂ©e et comprenant outre un calendrier des renseignements astronomiques, mĂ©tĂ©orologiques, scientifiques, pratiques, etc.» Soit. Mais en 1630, un almanach particulier est Ă©ditĂ© sous ce titre Le Miroir des plus belles courtisanes de ce temps. Le tout premier almanach des maisons de plaisir, accessible en français, en allemand et en anglais. La fin du XVIIIe siĂšcle multiplie ces annuaires de filles de joie, rĂ©pertoriant en particulier les nymphes du Palais-Royal’’, qu’on prĂ©sente depuis la RĂ©volution, et en vertu de l’égalitarisme, comme un bien public accessible Ă  tous», nous Ă©claire Claudine BrĂ©court-Villars.» LIRE AUSSI - Dix mots orduriers Ă  employer sans paraĂźtre grossierAinsi, de 1791 Ă  1793, L’Almanach des adresses des Demoiselles de Paris fut en vente. Il contient les noms, demeures, l’ñge, les caractĂšres, les talents sans oublier le prix de ces petit mot, qui nous ferait presque penser au bobard» que l’on murmure pour tromper un public gĂ©nĂ©ralement crĂ©dule», ainsi que le prĂ©cise le TLFI. Que nenni! Bobinard», attestĂ© en 1900, est le nom donnĂ© Ă  une maison de prostitution et plus spĂ©cifiquement au bordel de garnison». Mais d’oĂč vient cette Ă©trange appellation? Du nom d’un clown, Bobino, selon l’auteure. Ce prestidigitateur italien Ă  l’humour rĂ©putĂ© grossier Ă©tait trĂšs populaire au dĂ©but du XIXe siĂšcle. Sa baraque rue de la GaĂŻtĂ© Ă  Paris, fut un cabaret louche dans les annĂ©es 1870, avant de devenir, dans les annĂ©es 1930, le cĂ©lĂšbre Ă©tablissement de la rive gauche consacrĂ© Ă  la chanson».ClapierRevenons sur la dĂ©finition originale du clapier. Un mot vieilli qui dĂ©signe les trous creusĂ©s exprĂšs dans une garenne oĂč les lapins se retirent», lisons-nous sur le TLFI. Par extension, une cabane oĂč l’on Ă©lĂšve des lapins». Ces mammifĂšres rongeurs ont une sacrĂ©e rĂ©putation... Celle d’ĂȘtre toujours prĂȘts Ă  l’accouplement. Ainsi, lapinisme» est un terme familier pour dĂ©crire une fĂ©conditĂ© excessive comparable Ă  celle d’un lapin».Il n’est guĂšre Ă©tonnant qu’un clapier» ait fini par ĂȘtre le synonyme de lieux de dĂ©bauche» ou encore, de bordels de derniĂšre catĂ©gorie». Ainsi Huysmans Ă©crivait-il Comme toutes les malheureuses que la misĂšre et l’embauchage ont traĂźnĂ©es dans les clapiers d’une ville, elle Ă©prouvait, malgrĂ© elle, malgrĂ© l’horrible dĂ©goĂ»t qui l’avait assaillie lors des premiĂšres armes ...»NanaAujourd’hui, elle dĂ©signe une jeune femme. Au XIXe siĂšcle, une nana» Ă©tait la maĂźtresse en titre du souteneur». Nana est le diminutif du prĂ©nom Anna, que l’on trouve dans la correspondance de ThĂ©ophile Gautier et qui fut largement popularisĂ© sous la plume de Zola. Au milieu du XXe siĂšcle, une nana» pouvait Ă©galement signifier maĂźtresse, concubine». Dans le mĂȘme genre, il y a les Ă©tonnantes significations de frangine» qui a pu avoir le sens de maĂźtresse», femme facile», religieuse» ou encore, d’infirmiĂšre».» LIRE AUSSI - Dix adjectifs Ă  ressusciter Ă  tout prixSoupeuseQue comprendre? La soupeuse» est-elle cuisiniĂšre? Raffole-t-elle des bouillons de lĂ©gumes ou de viandes? Rien de tout cela. Le terme existe dĂšs 1815 et est trĂšs en vogue sous la monarchie de Juillet. Soupeuse» s’emploie pour parler d’une femme qui se fait offrir Ă  souper aprĂšs le théùtre dans les grands restaurants autour du Palais-Royal, dont les cabinets particuliers sont alors de hauts lieux de prostitution». Sous le Second Empire et jusqu’à la IIIe RĂ©publique, le terme est appliquĂ© Ă  la demi-mondaine assidue des temples de la gastronomie des Grands Boulevards».BrĂȘmeUne brĂȘme» est un mot d’argot qui dĂ©signe une carte Ă  jouer». Par analogie, le terme a fini par ĂȘtre le nom de la piĂšce d’identitĂ© que la police des mƓurs dĂ©livrait aux prostituĂ©es». Si elle Ă©tait de couleur blanche, alors cela signifiait qu’elles Ă©taient saines. Si en revanche, la carte Ă©tait rose, il fallait comprendre qu’elles souffraient d’une maladie vĂ©nĂ©rienne. Le mot fut attestĂ© en 1837 dans Les Voleurs de Vidocq. Selon le TLFI, il se rattache peut-ĂȘtre Ă  brĂšme Ă©tant donnĂ©e la forme large et aplatie de ce poisson». En effet, une brĂšme» est Ă©galement un poisson d’eau douce au corps large et plus plat que la carpe».» À voir aussi - Michel Bussi affronte et rĂ©ussit la terrible dictĂ©e du FigaroMichel Bussi affronte et rĂ©ussit la terrible dictĂ©e du Figaro - Regarder sur Figaro Live» Vous pouvez Ă©galement suivre Figaro Langue française sur Twitter.» Posez toutes vos questions sur la langue française grĂące Ă  notre Forum.» Retrouvez notre rubrique langue française sur Le Figaro Store.
Àlire en ligne gratuitement sur Short Édition : La vertu selon les uns par Annabel Seynave- depuis 1 an. Vous aimez ? Votez pour cette Ɠuvre ! ainsi que tous les commentaires - .
  • 6xc707smeg.pages.dev/155
  • 6xc707smeg.pages.dev/17
  • 6xc707smeg.pages.dev/150
  • 6xc707smeg.pages.dev/382
  • 6xc707smeg.pages.dev/420
  • 6xc707smeg.pages.dev/40
  • 6xc707smeg.pages.dev/164
  • 6xc707smeg.pages.dev/241
  • aux cabinets malgrĂ© l humour et la vertu