larticle l 1110-4-1 du code de la santé publique fait référence à ces référentiels « afin de garantir l'échange, le partage, la sécurité et la confidentialité des données de santé à

VĂ©rifiĂ© le 21 juillet 2022 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministreQuelles informations sont couvertes par le secret mĂ©dical ? Qui doit le respecter ? Peut-il ĂȘtre levĂ© ? Qu'est-ce que le secret mĂ©dical partagĂ© ? Nous vous indiquons ce qu'il faut savoir sur le secret mĂ©dical secret professionnel et comment porter plainte en cas de secret mĂ©dical couvre toutes les informations que le professionnel de santĂ© a sur vous votre Ă©tat de santĂ© diagnostic, traitement..., votre identitĂ©, ce que vous avez confiĂ©, ce que le professionnel a vu, entendu, compris....Chaque professionnel qui connaĂźt ou suit votre Ă©tat de santĂ© doit respecter le secret mĂ©decin, infirmier, kinĂ©sithĂ©rapeute, psychologue, assistant un professionnel qui a des informations sur vous ne doit pas les communiquer Ă  d'autres professionnels qui vous suivent peuvent Ă©changer entre eux les informations nĂ©cessaires pour vous soigner secret mĂ©dical partagĂ©.Toutefois, vous pouvez vous y opposer Ă  tout loi prĂ©voit des situations dans lesquelles le mĂ©decin doit communiquer certaines le mĂ©decin doit notamment DĂ©clarer les naissancesDĂ©clarer les dĂ©cĂšsDĂ©clarer aux autoritĂ©s sanitaires certaines maladies graves ou contagieuses qui nĂ©cessitent une intervention urgenteÉtablir des certificats mĂ©dicaux pour les soins psychiatriques sans consentementFaire une dĂ©claration mĂ©dicale au procureur de la RĂ©publique titleContent lors de la mise en place d'une sauvegarde de justiceÉtablir des certificats pour les accidents du travail et les maladies professionnellesFournir des informations Ă  l'administration pour les dossiers de pension militaire et civile d'invaliditĂ© ou de retraiteTransmettre Ă  l'expert les documents qu'il dĂ©tient sur la personne s'estimant victime d'un dommage liĂ© Ă  une activitĂ© de prĂ©vention, de diagnostic ou de soins accidents mĂ©dicaux, VIH, amiante...La loi prĂ©voit des situations dans lesquelles le mĂ©decin est autorisĂ© Ă  communiquer certaines le mĂ©decin peut notamment Signaler au procureur de la RĂ©publique titleContent les sĂ©vices ou privations infligĂ©s Ă  une personne majeure, avec son accordSignaler au procureur de la RĂ©publique titleContent les sĂ©vices ou privations infligĂ©s Ă  une personne majeure, sans son accord, dans certaines situations personne qui n'est pas en Ă©tat de se protĂ©ger, victime de violences conjugalesSignaler au procureur de la RĂ©publique titleContent les sĂ©vices ou privations infligĂ©s Ă  un mineurTransmettre des informations relatives Ă  la situation d'un mineur en danger ou en risque de danger Ă  la Cellule de recueil, de traitement et d'Ă©valuation des informations prĂ©occupantes CRIPSignaler au prĂ©fet Ă  Paris, au prĂ©fet de police le caractĂšre dangereux d'une personne dont il sait qu'elle dĂ©tient une arme ou qu'elle a l'intention d'acquĂ©rir une armeLe mĂ©decin doit respecter le secret mĂ©dical d'un mineur vis-Ă -vis de ses lorsque l'intĂ©rĂȘt du mineur l'exige ou qu'une dĂ©cision importante doit ĂȘtre prise, le mĂ©decin doit essayer de convaincre le mineur de tenir ses parents au le mineur maintient son refus, le mĂ©decin peut mettre en Ɠuvre le traitement ou l'intervention Ă  condition que le mineur soit accompagnĂ© d'une personne majeure de son cas de diagnostic ou de pronostic grave, votre famille, vos proches ou votre personne de confiance peuvent ĂȘtre informĂ©s de votre Ă©tat de santĂ© pour vous vous pouvez vous y mĂ©decin ne doit pas donner d'informations vous concernant Ă  une compagnie d' assureur ne peut pas demander au mĂ©decin des informations ou des documents mĂ©dicaux vous ne peut pas exiger de vous des informations sur votre Ă©tat de mĂ©decin du travail ne doit pas communiquer Ă  l'employeur les informations qu'il recueille au cours d'une visite dossier mĂ©dical est Ă©galement couvert par le secret mĂ©dical et ne doit pas ĂȘtre communiquĂ© Ă  l' cas de dĂ©cĂšs, le conjoint titleContent et les ayants-droits titleContent peuvent obtenir des informations mĂ©dicales pour connaĂźtre les causes de la mort du dĂ©funt, dĂ©fendre sa mĂ©moire ou faire reconnaĂźtre ses le dĂ©funt ne doit pas s'y ĂȘtre opposĂ© de son noter en cas de dĂ©cĂšs de votre enfant mineur, vous avez accĂšs Ă  toutes les informations le concernant. Toutefois, vous n'avez pas accĂšs aux dĂ©cisions mĂ©dicales pour lesquelles votre enfant a refusĂ© de vous pouvez porter plainte si vous estimez qu'un professionnel a violĂ© son obligation de secret placeVous devez vous adresser Ă  un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre s’adresser ?La rĂ©ception de la plainte ne peut pas vous ĂȘtre plainte est ensuite transmise au procureur de la RĂ©publique par la police ou la courrierVous pouvez porter plainte auprĂšs du procureur de la faut envoyer une lettre sur papier libre au tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l' lettre doit prĂ©ciser les Ă©lĂ©ments suivants Votre Ă©tat civil et vos coordonnĂ©es complĂštes adresse et numĂ©ro de tĂ©lĂ©phoneRĂ©cit dĂ©taillĂ© des faits, date et lieu de l'infractionNom de l'auteur supposĂ© si vous le connaissez sinon, la plainte sera dĂ©posĂ©e contre XNoms et adresses des Ă©ventuels tĂ©moins de l'infractionDescription et estimation provisoire ou dĂ©finitive du prĂ©judiceDocuments de preuve certificats mĂ©dicaux, arrĂȘts de travail, factures diverses, constats ...VolontĂ© de se constituer partie civilePorter plainte auprĂšs du procureur de la RĂ©publiqueVous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, par lettre simple ou par lettre pouvez aussi dĂ©poser votre plainte directement Ă  l'accueil du tous les cas, un rĂ©cĂ©pissĂ© vous est remis dĂšs que les services du procureur de la RĂ©publique ont enregistrĂ© votre pouvez aussi envoyer un courrier au conseil dĂ©partemental de l'ordre des lettre doit prĂ©ciser que vous formulez une obtenir la rĂ©paration du prĂ©judice subi, vous pouvez assigner le professionnel de santĂ© devant la justice violation du secret mĂ©dical, sauf dans les cas autorisĂ©s, est sanctionnĂ©e par une peine maximale d'1 an de prison et de 15 000 € d' peut m'aider ?Trouvez les acteurs qui peuvent rĂ©pondre Ă  vos questions dans votre rĂ©gionCode de la santĂ© publique articles L1110-1 Ă  L1110-13Droit du patient au secret mĂ©dical article L1110-4Code de la santĂ© publique articles L1111-1 Ă  L1111-9Secret mĂ©dical et mineurs articles L1111-5 et L1111-5 -1Code de la santĂ© publique articles R4127-1 Ă  R4127-31Secret professionnel mĂ©dical du mĂ©decin article R4127-4Code de la santĂ© publique articles R4127-32 Ă  R4127-55Obligation d'information du patient article R4127-35Code de la santĂ© publique articles R4127-69 Ă  R4127-84Exercice du secret professionnel par le mĂ©decin articles R4127-72 et R4127-73Code de la sĂ©curitĂ© sociale articles L162-2 Ă  L162-5-19Principe dĂ©ontologique du secret professionnel du mĂ©decin article L162-2Code pĂ©nal articles 226-13 Ă  226-14Sanction et principales dĂ©rogations au secret professionnelCode civil articles 55 Ă  59DĂ©rogation au secret mĂ©dical dĂ©claration de naissance par le mĂ©decin article 56Code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales articles L2223-38 Ă  L2223-42DĂ©rogation au secret mĂ©dical dĂ©claration de dĂ©cĂšs par le mĂ©decin article L2223-42Code de la santĂ© publique article L3113-1DĂ©rogation au secret mĂ©dical obligation de signalement des maladies contagieusesCode de la santĂ© publique article L3211-1 Ă  L3211-6DĂ©rogation au secret mĂ©dical placement sous sauvegarde de justice article L3211-6Code de la santĂ© publique articles L3212-1 Ă  L3212-12DĂ©rogation au secret mĂ©dical admission en soins psychiatriquesCode du sport articles L232-1 Ă  L232-4DĂ©rogation au secret mĂ©dical signalement des pratiques de dopage article L232-3Code de l'action sociale et des familles article L226-1 Ă  L226-12-1DĂ©rogation au secret mĂ©dical protection des mineurs en danger article L226-2-2Code de l'action sociale et des familles article L241-5 Ă  L241-12DĂ©rogation au secret mĂ©dical Ă©valuation et plan personnalisĂ© de compensation du handicapLoi n°78-17 du 6 janvier 1978 - Informatique et libertĂ©sDĂ©rogation au secret mĂ©dical recherches dans le domaine de la santĂ© article 55ArrĂȘt du Conseil d'État N°407856 du 26 septembre 2018 relatif Ă  l'Ă©tendue du secret mĂ©dical identitĂ© des patientsQuestions ? 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Droitnational en vigueur. Constitution. Constitution du 4 octobre 1958; Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789; Préambule de la Constitution
Primum non nocere » / En premier, ne pas nuire » ~ Serment d’Hippocrate ~ C’est le premier principe de prudence appris aux Ă©tudiants en mĂ©decine et en pharmacie. On en parle beaucoup depuis un moment dans le contexte de cette injection OGM forcĂ©e sur le public, mais bien peu l’ont sans doute lu, voici donc cet article L-1111-4 du Code de la SantĂ© Publique dans son intĂ©gralitĂ©. Article L-1111-4 du Code de la SantĂ© Publique Version en vigueur au 18 juin 2021 ModifiĂ© par ordonnance No 2020-232 du 11 mars 2020 – Toute personne prend, avec le professionnel de santĂ© et compte tenu des informations et des prĂ©conisations qu’il lui fournit, les dĂ©cisions concernant sa santĂ©. Toute personne a le droit de refuser ou de ne pas recevoir un traitement. Le suivi du malade reste cependant assurĂ© par le mĂ©decin, notamment son accompagnement palliatif. Le mĂ©decin a l’obligation de respecter la volontĂ© de la personne aprĂšs l’avoir informĂ©e des consĂ©quences de ses choix et de leur gravitĂ©. Si, par sa volontĂ© de refuser ou d’interrompre tout traitement, la personne met sa vie en danger, elle doit rĂ©itĂ©rer sa dĂ©cision dans un dĂ©lai raisonnable. Elle peut faire appel Ă  un autre membre du corps mĂ©dical. L’ensemble de la procĂ©dure est inscrite dans le dossier mĂ©dical du patient. Le mĂ©decin sauvegarde la dignitĂ© du mourant et assure la qualitĂ© de sa fin de vie en dispensant les soins palliatifs mentionnĂ©s Ă  l’article L. 1110-10. Aucun acte mĂ©dical ni aucun traitement ne peut ĂȘtre pratiquĂ© sans le consentement libre et Ă©clairĂ© de la personne et ce consentement peut ĂȘtre retirĂ© Ă  tout moment. Lorsque la personne est hors d’état d’exprimer sa volontĂ©, aucune intervention ou investigation ne peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e, sauf urgence ou impossibilitĂ©, sans que la personne de confiance prĂ©vue Ă  l’article L. 1111-6, ou la famille, ou Ă  dĂ©faut, un de ses proches ait Ă©tĂ© consultĂ©. Lorsque la personne est hors d’état d’exprimer sa volontĂ©, la limitation ou l’arrĂȘt de traitement susceptible d’entraĂźner son dĂ©cĂšs ne peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© sans avoir respectĂ© la procĂ©dure collĂ©giale mentionnĂ©e Ă  l’article L. 1110-5-1 et les directives anticipĂ©es ou, Ă  dĂ©faut, sans que la personne de confiance prĂ©vue Ă  l’article L. 1111-6 ou, Ă  dĂ©faut la famille ou les proches, aient Ă©tĂ© consultĂ©s. La dĂ©cision motivĂ©e de limitation ou d’arrĂȘt de traitement est inscrite dans le dossier mĂ©dical. Le consentement, mentionnĂ© au quatriĂšme alinĂ©a du mineur, le cas Ă©chĂ©ant sous tutelle doit ĂȘtre systĂ©matiquement recherchĂ© s’il est apte Ă  exprimer sa volontĂ© et Ă  participer Ă  la dĂ©cision. Le consentement, mentionnĂ© au quatriĂšme alinĂ©a, de la personne majeure faisant l’objet d’une mesure de protection juridique avec reprĂ©sentation relative Ă  la personne doit ĂȘtre obtenu si elle est apte Ă  exprimer sa volontĂ©, au besoin avec l’assistance de la personne chargĂ©e de sa protection. Lorsque cette condition n’est pas remplie, il appartient Ă  la personne chargĂ©e de la mesure de protection juridique avec reprĂ©sentation relative Ă  la personne de donner son autorisation en tenant compte de l’avis exprimĂ© par la personne protĂ©gĂ©e. Sauf urgence, en cas de dĂ©saccord entre le majeur protĂ©gĂ© et la personne chargĂ©e de sa protection, le juge autorise l’un ou l’autre Ă  prendre la dĂ©cision. Dans le cas oĂč le refus d’un traitement par la personne titulaire de l’autoritĂ© parentale ou par le tuteur si le patient est un mineur, ou par la personne chargĂ©e de la mesure de protection juridique s’il s’agit d’un majeur faisant l’objet d’une mesure de protection juridique avec reprĂ©sentation relative Ă  la personne, risque d’entraĂźner des consĂ©quences graves pour la santĂ© du mineur ou du majeur protĂ©gĂ©, le mĂ©decin dĂ©livre les soins indispensables. L’examen d’une personne malade dans le cadre d’un enseignement clinique requiert son consentement prĂ©alable. Les Ă©tudiants qui reçoivent cet enseignement doivent ĂȘtre au prĂ©alable informĂ©s de la nĂ©cessitĂ© de respecter les droits des malades Ă©noncĂ©s au prĂ©sent titre. Les dispositions du prĂ©sent article s’appliquent sans prĂ©judice des dispositions particuliĂšres relatives au consentement de la personne pour certaines catĂ©gories de soins ou d’interventions. Nota – ConformĂ©ment Ă  l’article 46 de l’ordonnance n° 2020-232 du 11 mars 2020, ces dispositions entrent en vigueur Ă  une date fixĂ©e par dĂ©cret en Conseil d’Etat et au plus tard le 1er octobre 2020. – Elle est applicable aux mesures de protection juridique en cours au jour de son entrĂ©e en vigueur et aux situations dans lesquelles aucune dĂ©cision n’a Ă©tĂ© prise au jour de son entrĂ©e en vigueur. Source Article Resistance71 Note Les emphases de texte sont ajoutĂ©es par nos soins RĂ©sistance 71. L’article a aussi Ă©tĂ© modifiĂ© par ordonnance en pleine crise pandĂ©mique » du Covid-19 en mars 2020, il serait intĂ©ressant de voir le libellĂ© de l’article avant l’amendement
 Photo Pour illustration Codede la santĂ© publique Partie lĂ©gislative PremiĂšre partie : Protection gĂ©nĂ©rale de la santĂ© Livre Ier : Protection des personnes en matiĂšre de santĂ© Titre Ier : Droits des personnes malades et des usagers du systĂšme de santĂ© Chapitre Ier : Information des usagers du systĂšme de santĂ© et expression de leur volontĂ© Section 1 : Principes gĂ©nĂ©raux Article

Le 26 septembre 2005, le Conseil d’Etat, sur le fondement des articles L111-7 et L1110-4 du Code de la santĂ© Publique, validait la transmission d’un dossier mĂ©dical Ă  un mandataire de son patient, pourvu que ce mandataire justifie de son identitĂ© et d’un mandat exprĂšs dudit patient en ce sens CE, N°270234. Dans une dĂ©cision en date du 18 juillet 2018, le Conseil d’Etat a validĂ© la sanction disciplinaire prononcĂ©e Ă  l’encontre d’un mĂ©decin qui avait transmis directement le dossier mĂ©dical de son patient, dĂ©cĂ©dĂ©, Ă  l’avocat des ayants droits de celui-ci, sur simple demande de sa part. Il lui Ă©tait reprochĂ© de ne pas avoir sollicitĂ© pour lui mĂȘme, au prĂ©alable, un mandat exprĂšs des ayants droits pour procĂ©der Ă  cette communication, constituant ainsi une violation du secret mĂ©dical. Cette affaire ne portait cependant pas directement sur la question de la validitĂ© du mandat par l’avocat. Elle fut nĂ©anmoins l’occasion pour le Conseil National de l’Ordre des MĂ©decins de saisir la Commission d’accĂšs aux documents administratifs CADA afin de savoir si des informations mĂ©dicales peuvent ĂȘtre transmises Ă  l’avocat de l’ayant droit d’un patient dĂ©cĂ©dĂ©, en l’absence de mandat exprĂšs de cet ayant droit. Dans sa dĂ©cision du 24 janvier 2019, qu’il est important de reprendre in extenso, la CADA valide pleinement la transmission d’informations mĂ©dicales Ă  un avocat, en raison de la prĂ©somption qu’il tire, de par sa qualitĂ©, d’ĂȘtre investi d’un mandat. Il n’a donc pas Ă  justifier d’un mandat exprĂšs de ses clients La commission d’accĂšs aux documents administratifs a examinĂ© dans sa sĂ©ance du 24 janvier 2019 votre demande de conseil relative au caractĂšre communicable Ă  l’avocat de l’ayant droit d’un patient dĂ©cĂ©dĂ©, d’informations Ă  caractĂšre mĂ©dical relatives Ă  ce patient en l’absence de mandat exprĂšs de l’ayant droit. La commission rappelle que l’article L1111-7 du code de la santĂ© publique reconnaĂźt, d’une part, le droit Ă  toute personne d’accĂ©der aux informations concernant sa santĂ©, dĂ©tenues par des professionnels ou des Ă©tablissements de santĂ©, Ă  l’exception des informations mentionnant qu’elles ont Ă©tĂ© recueillies auprĂšs de tiers n’intervenant pas dans la prise en charge thĂ©rapeutique ou concernant un tel tiers. Le dernier alinĂ©a du V de l’article L1110-4 du code de la santĂ© publique, auquel renvoie l’article L1111-7 du mĂȘme code, prĂ©voit, d’autre part, que le secret mĂ©dical ne fait pas obstacle Ă  ce que les informations mĂ©dicales concernant une personne dĂ©cĂ©dĂ©e soient dĂ©livrĂ©es Ă  ses ayants droit, son concubin ou son partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, dans la mesure oĂč elles leur sont nĂ©cessaires pour leur permettre de connaĂźtre les causes de la mort, dĂ©fendre la mĂ©moire du dĂ©funt ou faire valoir leurs droits, sauf volontĂ© contraire exprimĂ©e par la personne avant son dĂ©cĂšs. La commission prĂ©cise que le Conseil d’État, dans sa dĂ©cision du 26 septembre 2005, Conseil national de l’ordre des mĂ©decins, n° 270234, a interprĂ©tĂ© les dispositions du code de la santĂ© publique comme ayant entendu autoriser la personne concernĂ©e Ă  accĂ©der aux informations mĂ©dicales relatives Ă  sa santĂ© dĂ©tenues par des professionnels et Ă©tablissements de santĂ© en recourant, dans les conditions de droit commun, Ă  un mandataire, dĂšs lors que ce dernier peut justifier de son identitĂ© et dispose d’un mandat exprĂšs, c’est-Ă -dire dĂ»ment justifiĂ©. La commission en dĂ©duit qu’il appartient Ă  l’administration, saisie d’une telle demande, de s’assurer tant de l’identitĂ© du mandant que, le cas Ă©chĂ©ant, de sa qualitĂ© d’ayant droit, ainsi que de la rĂ©gularitĂ© du mandat. Pour ce qui concerne toutefois la demande prĂ©sentĂ©e par un avocat, la commission relĂšve que, par une dĂ©cision du 5 juin 2002 n° 227373, le Conseil d’État a jugĂ© qu’il rĂ©sulte des dispositions des articles 4 et 6 de la loi du 31 dĂ©cembre 1971 portant rĂ©forme de certaines professions judiciaires et juridiques que, sous rĂ©serve des dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires l’excluant dans les cas particuliers qu’elles dĂ©terminent, les avocats ont qualitĂ© pour reprĂ©senter leurs clients devant les administrations publiques sans avoir Ă  justifier du mandat qu’ils sont rĂ©putĂ©s avoir reçu de ces derniers dĂšs lors qu’ils dĂ©clarent agir pour leur compte. Comme vous le soulignez, la commission estime de maniĂšre constante, depuis un avis n° 20081938 du 19 juin 2008, qu’il rĂ©sulte de la combinaison de ces jurisprudences que, lorsqu’ils demandent Ă  exercer pour le compte de leur client le droit d’accĂšs aux informations mĂ©dicales prĂ©vu par les articles L1110-4 et L1111-7 du code de la santĂ© publique, les avocats n’ont pas Ă  justifier du mandat qu’ils sont rĂ©putĂ©s avoir reçu de ces derniers dĂšs lors qu’ils dĂ©clarent agir pour leur compte. La commission constate que, dans la dĂ©cision du Conseil d’État du 18 juillet 2018 n° 406470 que vous citez, le mĂ©decin sanctionnĂ© par la chambre nationale disciplinaire de l’ordre des mĂ©decins avait Ă©tĂ© sollicitĂ© par les ayants droit d’une patiente dĂ©cĂ©dĂ©e pour une analyse de sa prise en charge mais n’avait pas reçu de mandat exprĂšs de leur part pour communiquer des informations mĂ©dicales concernant cette patiente Ă  un tiers, en l’espĂšce l’avocat desdits ayants droit. La commission relĂšve que dans cette dĂ©cision, le Conseil d’État n’a pas eu Ă  trancher la question du mandat qui aurait ou non Ă©tĂ© donnĂ© par les ayants droit Ă  leur avocat pour accĂ©der aux informations mĂ©dicales concernant la patiente dĂ©cĂ©dĂ©e, question qui n’est Ă  aucun moment Ă©voquĂ©e. La commission estime que, contrairement aux conclusions que vous semblez tirer de cette dĂ©cision, le fait que le mĂ©decin ne puisse pas, sans violer le secret professionnel ni le secret mĂ©dical, communiquer Ă  un tiers, fut-il avocat, des informations mĂ©dicales sans autorisation expresse de la personne ou de ses ayants-droits, ne remet pas, par lui-mĂȘme, en cause la prĂ©somption lĂ©gale dont bĂ©nĂ©ficie l’avocat lorsqu’il reprĂ©sente son client devant les administrations publiques d’agir avec l’accord de son client. Elle relĂšve Ă  cet Ă©gard, que les dispositions du code de la santĂ© publique relatives Ă  l’accĂšs aux informations mĂ©dicales ne prĂ©voient aucune rĂ©serve quant Ă  cette prĂ©somption dont bĂ©nĂ©ficient les avocats. La commission estime, par suite, que cette dĂ©cision n’infirme pas la doctrine de la commission selon laquelle un avocat qui formule une demande d’accĂšs Ă  des informations mĂ©dicales concernant un patient dans le cadre des dispositions des articles L1110-4 et L1111-7 du code de la santĂ© publique, n’a pas Ă  justifier du mandat qu’il est lĂ©galement rĂ©putĂ© avoir reçu de son client dĂšs lors qu’ils dĂ©clare agir pour son compte. En cas de doute sĂ©rieux, il est en revanche possible Ă  l’administration de s’assurer auprĂšs du client, dans le dĂ©lai qui lui est imparti pour rĂ©pondre Ă  la demande de communication, que l’avocat qui la saisit agit bien Ă  sa demande. » CADA, conseil n° 20185934, 24 janv. 2019.

ArticleL1111-4 du Code de SantĂ© publique : consentement libre et Ă©clairĂ©, respect de la volontĂ© du patient. 8 septembre 2021 Toute personne prend, avec le Le droit du malade au libre choix de son praticien et de son Ă©tablissement de santĂ© est un principe fondamental de la lĂ©gislation sanitaire. Les limitations apportĂ©es Ă  ce principe par les diffĂ©rents rĂ©gimes de protection sociale ne peuvent ĂȘtre introduites qu'en considĂ©ration des capacitĂ©s techniques des Ă©tablissements, de leur mode de tarification et des critĂšres de l'autorisation Ă  dispenser des soins remboursables aux assurĂ©s sociaux.
\n \n\n\n\n \narticle l1111 4 code de la santé publique
Codede la santé publique : articles L1110-1 à L1110-13 Droit du patient au secret médical (article L1110-4); Code de la santé publique : articles L1111-1 à L1111-9 Secret médical et mineurs
Code de la santé publiqueChronoLégi Article L4332-3 - Code de la santé publique »Version à la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur depuis le 22 juin 2000 Naviguer dans le sommaire du code Version en vigueur depuis le 22 juin 2000 Le diplÎme mentionné à l'article L. 4332-2 est le diplÎme d'Etat français de en haut de la page
ArticleL1111-1-1 du Code de la santĂ© publique : consulter gratuitement tous les Articles du Code de la santĂ© publique. Le Code de la santĂ© publique regroupe les lois relatives au ï»żActions sur le document Article L1111-14 Afin de favoriser la coordination, la qualitĂ© et la continuitĂ© des soins, gages d'un bon niveau de santĂ©, chaque bĂ©nĂ©ficiaire de l'assurance maladie dispose, dans les conditions et sous les garanties prĂ©vues Ă  l'article L. 1111-8 et dans le respect du secret mĂ©dical, d'un dossier mĂ©dical personnel constituĂ© de l'ensemble des donnĂ©es mentionnĂ©es Ă  l'article L. 1111-8, notamment des informations qui permettent le suivi des actes et prestations de soins et comportant la mention "a Ă©tĂ© informĂ© de la loi sur le don d'organes". Le dossier mĂ©dical personnel comporte Ă©galement un volet spĂ©cialement destinĂ© Ă  la prĂ©vention. Ce dossier mĂ©dical personnel est créé auprĂšs d'un hĂ©bergeur de donnĂ©es de santĂ© Ă  caractĂšre personnel agréé dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article L. 1111-8. L'adhĂ©sion aux conventions nationales rĂ©gissant les rapports entre les organismes d'assurance maladie et les professionnels de santĂ©, prĂ©vues Ă  l'article L. 162-5 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, et son maintien sont subordonnĂ©s Ă  la consultation ou Ă  la mise Ă  jour du dossier mĂ©dical personnel de la personne prise en charge par le mĂ©decin. Les dispositions de l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent sont applicables dĂšs que l'utilisation du dossier mĂ©dical personnel est possible sur l'ensemble des territoires auxquels s'applique la prĂ©sente section. DerniĂšre mise Ă  jour 4/02/2012 Codede SantĂ© Publique Article L1111-4 | mardi 17 mars 2015 Toute personne prend, avec le professionnel de santĂ© et compte tenu des informations et des Le Code de la santĂ© publique regroupe les lois relatives au droit de la santĂ© publique français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de la santĂ© publique ci-dessous Article L1111-3-4 EntrĂ©e en vigueur 2016-01-28 Les Ă©tablissements publics de santĂ© et les Ă©tablissements de santĂ© mentionnĂ©s aux b, c et d de l'article L. 162-22-6 du code de la sĂ©curitĂ© sociale ne peuvent facturer au patient que les frais correspondant aux prestations de soins dont il a bĂ©nĂ©ficiĂ© ainsi que, le cas Ă©chĂ©ant, les frais prĂ©vus au 2° des articles L. 162-22-1 et L. 162-22-6 du mĂȘme code correspondant aux exigences particuliĂšres qu'il a formulĂ©es. Les professionnels de santĂ© liĂ©s par l'une des conventions mentionnĂ©s Ă  l'article L. 162-14-1 dudit code et les services de santĂ© liĂ©s par une convention avec un organisme national ou local assurant la gestion des prestations maladie et maternitĂ© des rĂ©gimes obligatoires de base de sĂ©curitĂ© sociale ne peuvent facturer que les frais correspondant Ă  la prestation de soins assurĂ©e et ne peuvent exiger le paiement d'une prestation qui ne correspond pas directement Ă  une prestation de soins.
lesétablissements publics de santé et les établissements de santé mentionnés aux b, c et d de l'article l. 162-22-6 du code de la sécurité sociale ne peuvent
La loi de modernisation de notre systĂšme de santĂ© n°2016-41 vient d’ĂȘtre promulguĂ©e le 26 janvier 2016 et publiĂ©e au journal officiel le 27 janvier 2016. Rappelons que la procĂ©dure d’agrĂ©ment des hĂ©bergeurs de donnĂ©es de santĂ© Ă  caractĂšre personnel a Ă©tĂ© instaurĂ©e par la loi n°2002-303 du 4 mars 2002, dite "loi Kouchner". Elle vise Ă  assurer la sĂ©curitĂ©, la confidentialitĂ© et la disponibilitĂ© des donnĂ©es de santĂ© Ă  caractĂšre personnel, lorsque leur hĂ©bergement est externalisĂ©. de l'HĂ©bergement de donnĂ©es de santĂ© Ă  caractĂšre personnel PilotĂ©e par l’ASIP SantĂ©, elle s’impose dans les conditions suivantes "Les professionnels de santĂ© ou les Ă©tablissements de santĂ© ou la personne concernĂ©e peuvent dĂ©poser des donnĂ©es de santĂ© Ă  caractĂšre personnel, recueillies ou produites Ă  l'occasion des activitĂ©s de prĂ©vention, de diagnostic ou de soins, auprĂšs de personnes physiques ou morales agréées Ă  cet effet. Cet hĂ©bergement de donnĂ©es, quel qu'en soit le support, papier ou informatique, ne peut avoir lieu qu'avec le consentement exprĂšs de la personne concernĂ©e" art. Code de la SantĂ© Publique. Selon l’interprĂ©tation pragmatique de l’ASIP SantĂ©, la rĂ©glementation art. L1111-8 et R1111-9 Ă  14 CSP s’applique Ă  tout responsable de traitement, au sens de la loi Informatique et libertĂ©s n°78-17 du 6-1-1978 qui externalise l’hĂ©bergement des donnĂ©es de santĂ© Ă  caractĂšre personnel qu’il traite, incluant notamment les mutuelles et assurances. L'agrĂ©ment est dĂ©livrĂ© aprĂšs instruction 8 mois maximum d’un dossier remis par le candidat Ă  l’ASIP SantĂ©, s’articulant autour de 6 principaux formulaires dĂ©taillant les caractĂ©ristiques techniques, juridiques et Ă©conomiques de la prestation d’hĂ©bergement. D’aprĂšs l’ASIP SantĂ©, le candidat Ă  l’agrĂ©ment doit couvrir l’ensemble des obligations rĂ©glementaires, par lui-mĂȘme ou en en reportant expressĂ©ment certaines sur son client ou ses sous-traitants, dans le cadre du contrat d’hĂ©bergement ou du/des contrats de sous-traitance. Une Ă©valuation de conformitĂ© technique remplace l’agrĂ©ment La loi de janvier 2016 modifie substantiellement l’art. 1111-8 CSP. Son article 96 I 5° a prĂ©voit ainsi "Toute personne qui hĂ©berge des donnĂ©es de santĂ© Ă  caractĂšre personnel recueillies Ă  l'occasion d'activitĂ©s de prĂ©vention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et mĂ©dico-social, pour le compte de personnes physiques ou morales Ă  l'origine de la production ou du recueil desdites donnĂ©es ou pour le compte du patient lui-mĂȘme, doit ĂȘtre agréée Ă  cet effet. Cet hĂ©bergement, quel qu'en soit le support, papier ou Ă©lectronique, est rĂ©alisĂ© aprĂšs que la personne prise en charge en a Ă©tĂ© dĂ»ment informĂ©e et sauf opposition pour un motif lĂ©gitime". Cette nouvelle formulation Ă©tend le pĂ©rimĂštre de l’obligation, pour les responsables de traitement, en cas d’externalisation de l’hĂ©bergement, de recourir Ă  un hĂ©bergeur agréé, dĂšs lors qu’elle s’impose dorĂ©navant au secteur de la santĂ©, mais aussi Ă  celui du secteur social. Par ailleurs, le consentement de la personne concernĂ©e par les donnĂ©es - dĂ»ment informĂ©e - n’a plus Ă  ĂȘtre recueilli il est prĂ©sumĂ©. Enfin, l’article 204 I 5° c de la loi habilite le gouvernement, par voie d’ordonnance, dans un dĂ©lai d’1 an Ă  compter de la promulgation de la loi, Ă  remplacer l'agrĂ©ment par une "Ă©valuation de conformitĂ© technique". 3 types de certification Recommandations - Anticiper sur le pĂ©rimĂštre de certification concernĂ© par sa prestation d’hĂ©bergement - Mettre en conformitĂ© sa prestation d’hĂ©bergement avec la norme ISO27001, qui constituera le socle de la nouvelle certification - S’il Ă©tait confirmĂ© que les agrĂ©ments en vigueur Ă  la date de mise en place de la nouvelle certification le restaient jusqu’à leurs termes, anticiper sur le renouvellement des agrĂ©ments en cours. L’ASIP SantĂ© a anticipĂ© sur la procĂ©dure de certification et segmentĂ© les services des hĂ©bergeurs. Elle envisage 3 types de certification - HĂ©bergeur d’infrastructure, incluant la fourniture de l’hĂ©bergement physique ainsi que la mise en Ɠuvre des matĂ©riels informatiques, leur maintenance, et Ă©ventuellement l’activitĂ© de sauvegardes externalisĂ©es - InfogĂ©rance d’hĂ©bergement, incluant l’activitĂ© d’infogĂ©rance hors infogĂ©rance de l’application mĂ©tier, et Ă©ventuellement l’activitĂ© de sauvegardes externalisĂ©es - HĂ©bergeur de donnĂ©es de santĂ©, regroupant les deux premiĂšres certifications. Ainsi, tous les acteurs de la chaĂźne seraient dĂ©sormais certifiĂ©s pour leur pĂ©rimĂštre de responsabilitĂ©s, Ă  l’exclusion du pĂ©rimĂštre de son client ou de ses sous-traitants. De la sorte, les contrats d’hĂ©bergement et de sous-traitance n’auront plus Ă  intĂ©grer les reports d’obligations Ă  leur Ă©gard et s’en trouveront donc largement simplifiĂ©s. Certification pour 3 ans Les hĂ©bergeurs seraient dĂ©sormais certifiĂ©s pour 3 ans par un organisme certificateur, lui-mĂȘme accrĂ©ditĂ© par un organisme accrĂ©diteur pour 5 ans en France, le COFRAC. La nouvelle procĂ©dure de certification serait mise en place aprĂšs la publication de l’ordonnance du gouvernement et aussi de rĂ©fĂ©rentiels par l’ASIP SantĂ©, soit Ă  une Ă©chĂ©ance de 2 ans Ă  compter de la promulgation de la loi le 26 janvier 2016. Les agrĂ©ments en vigueur Ă  cette date devraient rester valables jusqu’à leur terme. Marguerite Brac de la PerriĂšre, Aude Latrive, avocats, cabinet Alain Bensoussan Avocats Trouveztous les textes juridiques, les codes de loi, les articles de loi grĂące Ă  Lexbase. Consultez Art. L1331-26-1, Code de la santĂ© publique dans notre moteur de recherche juridique.
Quand peut-on engager la responsabilitĂ© pĂ©nale du mĂ©decin ? Les consĂ©quences de certains actes de prĂ©vention, de diagnostic ou de soins sont susceptibles de recevoir une qualification pĂ©nale. Ainsi, la responsabilitĂ© pĂ©nale peut ĂȘtre recherchĂ©e et peut ĂȘtre retenue par les juridictions pĂ©nales. La responsabilitĂ© pĂ©nale est admise Ă  l’égard des professionnels de santĂ© et des Ă©tablissements, services et organismes de santĂ©. Pour pouvoir engager la responsabilitĂ© pĂ©nale du mĂ©decin, il faut rĂ©unir 3 Ă©lĂ©ments une faute ; le dĂ©cĂšs ou les blessures du patient ; un lien entre la faute et le dommage. Si vous remplissez ces 3 conditions, vous pouvez estimer ĂȘtre une victime et vous pouvez donc engager la responsabilitĂ© pĂ©nale du mĂ©decin. Il faut comprendre qu’un mĂ©decin doit assumer la responsabilitĂ© de ses dĂ©cisions et de ses actes. Il ne peut endosser la responsabilitĂ© des dĂ©cisions et des actes pris par un autre mĂ©decin lors d’une intervention collective. En effet, les interventions mĂ©dicales sont de plus en plus pratiquĂ©es collectivement. Si vous ĂȘtes victime d’une faute lors de ces interventions, il est convenu de rechercher quel mĂ©decin a commis la faute et doit ĂȘtre dĂ©clarĂ© pĂ©nalement responsable ce qui est souvent difficile Ă  rechercher. Toutefois, il vous sera tout de mĂȘme possible d’engager la responsabilitĂ© pĂ©nale du mĂ©decin malgrĂ© une intervention collective fautive oĂč vous ne savez pas lequel des mĂ©decins est responsable. Bien que la responsabilitĂ© pĂ©nale d’un mĂ©decin ne peut ĂȘtre engagĂ©e du fait d’actes commis par un autre professionnel de santĂ©, il est possible de cumuler les responsabilitĂ©s pĂ©nales mĂ©dicales ou encore de rĂ©partir les responsabilitĂ©s pĂ©nales entre les professionnels de santĂ©. Par exemple, il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© affirmĂ© par la Cour de Cassation, que l’existence d’une faute relevĂ©e Ă  l’encontre du mĂ©decin anesthĂ©siste n’exclut pas nĂ©cessairement l’éventualitĂ© de celle du chirurgien auquel a Ă©tĂ© confiĂ©e l’intervention . Quels sont les types de faute en matiĂšre mĂ©dicale ? Une faute mĂ©dicale est considĂ©rĂ©e comme tout acte, Ă©manant du soignant, ayant entraĂźnĂ© un dommage anormal au regard de l’évolution prĂ©visible de l’état de santĂ© du patient . Bon Ă  savoir il est possible d’engager la responsabilitĂ© pĂ©nale du mĂ©decin, que la faute ait Ă©tĂ© intentionnelle ou non. En effet, l’article 319 du Code PĂ©nal, rĂ©primant l’homicide involontaire, s’applique maintenant Ă  toutes les professions notamment aux mĂ©decins. Il existe plusieurs types de fautes mĂ©dicales Atteintes volontaires Ă  l’intĂ©gritĂ© de la personne art 221-6, art 222-19, art 222-20 CP ; Fautes lors de rĂ©alisation d’interventions alors que l’état de santĂ© du patient ne nĂ©cessite pas qualifiĂ©es de violences volontaires ; Assistance apportĂ©e Ă  un patient voulant mettre fin Ă  ses jours considĂ©rĂ©e comme un homicide volontaire ou un meurtre ; Omission de porter secours dĂ©lits ; Faute d’information Article L1111-2 du Code de la SantĂ© Publique ; Manquement Ă  l’obligation de recueillir le consentement du patient Article L1111-4 du Code de la SantĂ© Publique ; Faute de diagnostic ; Violation du secret professionnel art 226-13 et art 226-14 du Code PĂ©nal . Comment rapporter la preuve d’une faute mĂ©dicale ? En application de l’article L1142-1 du Code de la SantĂ© Publique, les professionnels de santĂ© sont responsables des consĂ©quences dommageables d’actes de prĂ©vention, de diagnostic ou de soins qu’en cas de faute. Si vous vous trouvez dans une des situations Ă©noncĂ©es prĂ©cĂ©demment, il vous sera alors demandĂ© de rapporter la preuve du prĂ©judice subi corporel, moral, etc. Les professionnels de santĂ© ne peuvent prendre l’engagement de guĂ©rir les patients ou encore de garantir le rĂ©sultat d’un traitement. Ils ne sont tenus que d’une obligation de moyens. Autrement dit, l’échec d’un traitement, l’absence de guĂ©rison ou mĂȘme la dĂ©gradation de l’état de santĂ© du patient, ne sont pas constitutifs d’une faute. Bon Ă  savoir il ne vous est pas demandĂ© de chiffrer le prĂ©judice que vous avez subi, juste d’en rapporter la preuve de celui-ci. La valeur du prĂ©judice pourra ĂȘtre dĂ©terminĂ©e Ă  l’issue d’une demande d’expertise mĂ©dicale. Quelle est la procĂ©dure Ă  suivre pour engager la responsabilitĂ© pĂ©nale du mĂ©decin ? Si vous estimez ĂȘtre victime d’une faute mĂ©dicale et que vous souhaitez engager la responsabilitĂ© pĂ©nale du mĂ©decin, vous pouvez dĂ©poser plainte. La plainte est le plus souvent dĂ©posĂ©e auprĂšs du commissariat de police ou de la brigade de gendarmerie. Toutefois, il est possible de porter plainte directement auprĂšs du Procureur de la RĂ©publique, reprĂ©sentant du MinistĂšre Public. Il faudra envoyer votre requĂȘte au greffe du Tribunal Judiciaire du lieu de l’infraction en respectant un certain nombre de mentions Ă©tat civil, nom de l’auteur, adresse, etc. Bon Ă  savoir le procureur de la RĂ©publique peut se saisir d’office de l’affaire quand il en a connaissance. Si vous avez dĂ©posĂ© plainte directement auprĂšs du Procureur de la RĂ©publique et que celui-ci n’a donnĂ© aucune suite Ă  votre plainte, vous pouvez saisir le juge d’instruction. AprĂšs avoir dĂ©posĂ© plainte, vous pouvez ĂȘtre convoquĂ© par le juge d’instruction qui s’occupera de l’affaire. Il pourra, s’il le souhaite, confronter les parties ou mĂȘme dĂ©signer des experts mĂ©dicaux. Les juridictions seront diffĂ©rentes en fonction du secteur professionnel du mĂ©decin Si la faute a Ă©tĂ© commise par un mĂ©decin du secteur privĂ© il faudra vous rapprocher auprĂšs du Tribunal Judiciaire ; Si la faute a Ă©tĂ© commise par un mĂ©decin du secteur public il faudra vous rapprocher auprĂšs du Tribunal Administratif. Bon Ă  savoir lorsque vous souhaitez engager la responsabilitĂ© pĂ©nale du mĂ©decin, vous devez automatiquement saisir la juridiction pĂ©nale. Toutefois, afin d’ĂȘtre indemnisĂ©, vous devez vous constituer partie civile devant la juridiction pĂ©nale. Si vous souhaitez agir en justice car vous vous considĂ©rer victime d’une faute mĂ©dicale, vous disposez d’un dĂ©lai de 10 ans pour les crimes ; 3 ans pour les dĂ©lits ; 1 an pour les contraventions. Le dĂ©lai de prescription commence au jour oĂč les faits ont Ă©tĂ© commis. Bon Ă  savoir l’assistance d’un avocat dans le cadre d’une procĂ©dure judiciaire peut ĂȘtre judicieuse afin d’augmenter vos chances de succĂšs. Quelles sont les sanctions encourues ? En application de l’article L. 4124-6 du Code de la SantĂ© Publique, les sanctions disciplinaires applicables aux mĂ©decins peuvent ĂȘtre l’avertissement ; le blĂąme ; l’interdiction temporaire d’exercer avec ou sans sursis ; la radiation du tableau, etc. Suivant l’infraction commise, le Code PĂ©nal prĂ©voit diffĂ©rentes sanctions Peines Criminelles Peines Correctionnelles Peines Contraventionnelles → Peines principales RĂ©clusion Criminelles Ă  perpĂ©tuitĂ© 10 ans minimum ; Emprisonnement. → Peines pĂ©cuniaires Amendes. → Peines principales Emprisonnement ; Amende. → Peines alternatives Ă  l’emprisonnement privatives de libertĂ© interdiction d’exercice de ses fonctions pour une durĂ©e de 5 ans article 131-6-11e du Code PĂ©nal Bon Ă  savoir des peines complĂ©mentaires peuvent s’ajouter telles qu’une interdiction de sĂ©jour et de territoire pour le mĂ©decin fautif, la fermeture de l’établissement, la confiscation. Mise en ligne 16 juin 2021 RĂ©dacteur Hooriyyah Deljoor, DiplĂŽmĂ©e de l’UniversitĂ© Jean-Moulin, Lyon 3. Sous la direction de MaĂźtre Elias Bourran, Avocat au Barreau de Paris et Docteur en Droit. Vous avez besoin de conseils ?
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